Le loup est un mammifère de la famille des canidés.

Origine

Indigène

Statut de résidence des populations

Cette espèce vit au Québec toute l’année.

Dans le cadre du Plan de gestion des animaux à fourrure, un bilan de l’exploitation est produit périodiquement afin de s’assurer que les populations sont en bonne santé. L’état des populations du loup est suivi grâce à des indicateurs issus du piégeage, notamment la vente de fourrures et les informations provenant des adeptes du piégeage.

Rang de précarité

Le rang de précarité provincial (rang S) pour cette espèce est S5.

Son habitat est très varié : toundra arctique, forêt subarctique, forêt boréale, forêt mixte. Surtout actif la nuit, le loup se repose le jour, couché directement sur le sol ou la neige, enroulé sur lui-même.

Domaine vital

Le domaine vital est la zone spatiale utilisée par un animal sauvage. Chez le loup, son domaine vital varie de 39 km² à plus de 13 000 km².

Le régime alimentaire du loup se compose principalement de gros mammifères : cerf, orignal, caribou. En été, il se nourrit aussi de petits mammifères comme des lapins, des lièvres, des marmottes, des castors ou des souris. Parfois, oiseaux, poissons, insectes et petits fruits complètent son alimentation. Il s'attaque rarement aux animaux d'élevage et encore moins à l'homme.

Le loup est un prédateur rusé, mais souvent moins rapide que ses proies. Il chasse en meute les animaux très jeunes, âgés, malades ou ceux dont les déplacements sont gênés par la neige ou la glace. Il enterre parfois des restes de carcasses pour plus tard, mais s'intéresse rarement à la charogne.

La période du rut du loup se déroule en hiver, principalement en février‑mars.

Sa maturité sexuelle est atteinte vers 2 ou 3 ans. Un mâle et une femelle forment un couple généralement pour la vie.

La gestation dure 63 jours. La femelle met bas, en avril-mai, dans des endroits très variés :

• dans un tronc creux,
• sous une souche,
• sous une corniche rocheuse,
• dans une caverne,
• dans une hutte de castor abandonnée,
• dans une tanière creusée sur un monticule,
• dans le terrier abandonné d'une marmotte ou d'un renard.

Sa tanière est composée d'une entrée de 36 à 67 cm de largeur sur 31 à 50 cm de hauteur et révélée par un amas de terre. Elle abrite un tunnel de 2 à 9 m de long et une chambre de 1 m de diamètre sur un sol sec et battu.

Les petits sont au nombre de 1 à 14, mais en moyenne de 5 à 7. Ils naissent aveugles et sans défense. Ils ouvrent les yeux vers 11 à 15 jours, mangent la nourriture régurgitée par les parents à partir de 3 semaines et sont sevrés vers 5 à 8 semaines. La femelle reste continuellement avec les jeunes pendant les 2 premiers mois, et les autres membres de la meute leur apportent de la nourriture. Ensuite, les jeunes sont transportés au lieu de rassemblement de la meute et, vers 5 mois, l’accompagnent à la chasse.

Le loup vit habituellement en meute, rarement seul. La bande, hautement hiérarchisée, est composée de 5 à 8 individus, parfois plus, autour d’un mâle dominant. À l’intérieur de son territoire, la meute possède un site de repos et de rassemblement avant la chasse. Il est souvent situé dans une petite clairière près d’un point d’eau, d’où partent plusieurs sentiers marqués d’urine et d’excréments.

Règles de chasse au petit gibier

Périodes de chasse au loup

Périodes et carte de secteurs pour le piégeage du loup

Données sur les ventes des permis de chasse au petit gibier

Plan de gestion du petit gibier au Québec 2011-2018 

Procédure normalisée de fonctionnement – Canidés 

Les loups au Québec : Meutes et mystères 

Liste de la faune vertébrée