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METHODES D'ECHANTILLONNAGE « Le diagnostic ne peut pas être
meilleur que la qualité des échantillons qui sont
analysés ». |
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a Feuille d'érable
à sucre montrant des symptômes de carence en K |
ECHANTILLONNAGE DU FEUILLAGE - Période d'échantillonnage
: de la mi-juillet à la mi-août. |
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ECHANTILLONNAGE DE L'HUMUS ET DU SOL |
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Les sols forestiers sont composés d'une superposition de couches plus ou moins bien délimitées, dénommées «horizons», lesquelles se sont formés naturellement à la suite de son développement. À la surface, l'humus est généralement composé de trois horizons : L (la litière fraîche), F (l'horizon dit de fragmentation, souvent enchevêtré de radicelles formant parfois un véritable tapis) et H (l'horizon humifié, de couleur noirâtre). L'horizon H est l'horizon diagnostic de l'humus. Sous l'humus apparaît le sol minéral. Souvent on rencontre d'abord un petit horizon gris cendré formé par délavage; c'est l'horizon Ae. Puis on distingue un horizon brunâtre à olive dont la saturation de la couleur passe de très foncée à de plus en plus pâle à mesure que l'on descend plus bas dans le profil de sol : c'est l'horizon B. L'horizon minéral qui sert au diagnostic est le premier 15-20 centimètres de B. |
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Échantillonnage à la
pelle ronde![]() |
- Les
sols peuvent être échantillonnés en tout temps. -- Délimitez le secteur de la forêt à échantillonner. Le long d'un transect qui traverse le secteur, répartissez une dizaine de points d'échantillonnage et récoltez les horizons H et B séparément dans deux sacs de plastique. La récolte peut se faire à l'aide d'une pelle ronde ou d'une sonde pédologique. Cette dernière est surtout adaptée pour l'échantillonnage du sol minéral, mais pas de l'humus. Souvent l'horizon Ae est alors mélangé avec l'horizon H recherché et l'échantillon d'humus devient alors trop contaminé et inutilisable pour faire un diagnostic. --- Avec la pelle, enfoncez-la vigoureusement quatre fois en formant un carré au point d'échantillonnage. Au quatrième coup de pelle, soulevez délicatement la motte ainsi découpée et laissez-la sur la pelle en couchant cette dernière. ---- À l'aide d'un gros couteau ou d'une spatule, nettoyez la motte puis prélevez un morceau de l'horizon H qui se caractérise par une couleur très noire et est situé entre la couche F (tapis de radicelles) et le sol minéral. Mettez dans un sac marqué H et identifié au secteur de l'érablière. ----- Prélevez ensuite l'horizon B sur une quinzaine de centimètres de profondeur à partir de son niveau supérieur et placez-le dans un sac marqué B et identifié au secteur. Il y a parfois un horizon grisâtre (le Ae), entre l'humus et l'horizon B, qu'il faut éviter d'échantillonner. ------ Répétez ces opérations sur une dizaine de points afin d'obtenir un bon échantillon. Les sols sont encore plus variables que le feuillage; un échantillonnage intensif est donc un prérequis pour faire un diagnostic valable. ------- Entreposez les échantillons de sol au congélateur afin de stopper l'activité biologique et ce, jusqu'à l'envoi au laboratoire d'analyse. Demandez que l'analyse du sol se fasse au chlorure d'ammonium (NH4Cl) ou un sel non-tamponné (NH4NO3, BaCl2) si le laboratoire peut faire cette méthode d'extraction. C'est la meilleure méthode d'analyse pour évaluer la capacité d'échange cationique effective (CECE). |
© 2003 R. Ouimet, L. Duchesne et
C. Camiré. Direction de la recherche forestière |
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