Ours noir

Ours noir
Un ours noir. © Adobe Stock

Nom français
Ours noir

Autre(s) nom(s) français
Ours baribal

Nom anglais
American black bear

Nom scientifique
Ursus americanus

Grand groupe
Mammifères

Sous-groupe
Mammifères terrestres

Description

L’ours noir est établi sur presque l’ensemble du territoire québécois. L’abondance des populations varie selon les différentes régions ainsi que la qualité et la quantité de nourriture disponible. L’ours noir peut être mis en valeur tant par la chasse, qui gagne en popularité depuis 2015, que par le piégeage, étant donné son double statut de gros gibier et d’animal à fourrure.

L’ours noir est un animal à déclaration obligatoire. En tout temps, si vous trouvez un ours blessé ou mort, ou encore qui semble menaçant, contactez SOS Braconnage – Urgence faune sauvage au 1 800 4632191.

Identification

Taille

La longueur totale moyenne de l’ours noir varie de 137 à 188 cm. Sa hauteur à l’épaule peut atteindre de 66 à 91 cm.

Poids

Le poids moyen du mâle adulte est de 60 à 160 kg et celui de la femelle, de 40 à 80 kg. Le poids de l’ours peut grandement varier au cours d’une même année. Il atteindra son maximum à l'automne, alors qu’il a cumulé d’importantes réserves de graisse et sera à son minimum au printemps, à la suite de la période d’hivernation.

Coloration

Le pelage est noir et l’extrémité du museau beige-brunâtre. Certains ours noirs ont une tache blanche en forme de V sur la poitrine. Dans de plus rares cas, le pelage peut être brun, cannelle ou blond.

Traits caractéristiques

L’ours noir a un corps robuste et trapu qui se termine par une petite queue mesurant de 7 à 18 cm. Sa tête est composée d’oreilles saillantes et arrondies, de petits yeux et d’un museau s'amincissant vers l'extrémité. Ses pattes sont robustes et comprennent chacune cinq doigts munis de griffes recourbées et non rétractiles.

Empreintes

Patrons de déplacement

Lorsqu’il est en mouvement, l’ours noir se déplace du même côté, patte de devant et patte de derrière en même temps. Le corps de l’animal donne l’impression qu’il se balance de droite à gauche pour ne pas tomber.

Répartition

L’ours noir occupe les forêts de 32 États américains et de toutes les provinces canadiennes, à l’exception de l’ÎleduPrinceÉdouard. Au Québec, l’espèce est établie sur presque tout le territoire, à l’exception des Îles-de-la-Madeleine et de l’Île d’Anticosti.

Présence au Québec

Origine

Indigène

Statut de résidence des populations

Cette espèce vit au Québec toute l’année.

État de la situation

L’ours noir se porte bien au Québec et sa population a connu une croissance depuis la mise en place du premier plan de gestion en 1998. Aujourd’hui, la population est estimée entre 70 000 et 75 000 individus. Le plan de gestion de l’ours noir permet d’identifier les orientations et solutions à mettre en place pour atteindre les objectifs par zones de chasse.

Consultez le Plan de gestion de l’ours noir.

Rang de précarité

Le rang de précarité provincial (rang S) pour cette espèce est S5.

Suivi des populations

Le suivi des populations d’ours noirs se fait à l’échelle provinciale, de même qu’à l’échelle de chaque zone de chasse. Divers indicateurs sont utilisés, notamment des indicateurs d’exploitation et de productivité, basés sur les statistiques de chasse, de piégeage et de vente de permis, de même que sur la collecte de dents qui permet de déterminer l’âge des ours. Apprenez-en plus sur la collecte de dents et sur la façon dont vous pouvez y contribuer.

Des modélisations mathématiques réalisées à partir de données d’inventaires par capture-marquage-recapture Cet hyperlien s'ouvrira dans une nouvelle fenêtre. permettent également d’estimer l’abondance des populations.

Habitat

L’ours noir habite surtout les forêts de feuillus ou les forêts mixtes, les forêts en régénération, les brûlis, les broussailles et parfois la toundra. Ce mammifère peut aussi être observé près des ruisseaux, des rivières, des lacs et des marécages.

Surtout actif à l'aube et au crépuscule, l’ours se déplace aussi le jour ou la nuit. Il peut facilement grimper aux arbres pour s'alimenter ou trouver refuge. Il est un habile nageur et peut courir jusqu’à 55 km/h.

L’ours noir hiverne entre le début d'octobre et la fin de novembre jusqu'en mars ou avril. Il s’abrite dans une tanière qui peut être dans une caverne, une crevasse, un arbre creux, une souche renversée ou sous un conifère. Dans cette tanière, il se repose sur une litière de feuilles mortes, de rameaux d'épinette ou de bois mort. Durant son hivernation, il entre en léthargie, c’estàdire que sa température corporelle et ses rythmes cardiaque et respiratoire diminuent. De plus, il cesse complètement de s’alimenter et de boire.

Domaine vital

Le domaine vital est la zone spatiale utilisée par un animal sauvage. Chez l’ours noir, le domaine vital des mâles est en moyenne de 60 à 173 km2 et celui des femelles varie de 5 à 50 km2.

Surtout solitaire, l’ours noir tolère la proximité d'autres individus lorsque la nourriture est abondante.

Alimentation

L’ours noir est omnivore et son alimentation est très variée.

Au printemps, à la sortie de la tanière, il s'alimente en majorité de tiges, de feuilles et de racines de plantes herbacées, ainsi que de fruits de la dernière saison, de graines ou de bourgeons d’arbres et d’arbustes de certaines espèces. L’ours noir est un prédateur opportuniste. Il consomme des protéines animales très énergétiques lorsque c’est possible, comme des petits mammifères, de jeunes cervidés, des oiseaux, des œufs, des insectes, etc.

En été, son alimentation est composée à plus de 80 % de végétaux. Il mange des petits fruits tels que fraises, framboises, mûres, bleuets, cerises, canneberges et baies d'amélanchiers et de camarines. Il se nourrit également d'insectes, surtout des fourmis, mais à l’occasion des abeilles ou des guêpes, qu’il trouve sous les pierres, dans les troncs d'arbres et les souches pourries. Certains ours réussissent à pêcher du poisson dans les rivières peu profondes.

À l'automne, l’ours continue de se nourrir de petits fruits. Dans les environnements où ils sont disponibles, il recherche également les noisettes, les glands et les faînes (le fruit du hêtre), car ils sont très riches en énergie et en protéines.

Lors de la période d’hivernation, il cesse complètement de s'alimenter et de s’abreuver.

Lorsque la nourriture se fait rare en milieu naturel, les ours se déplacent sur de plus longues distances pour trouver leur nourriture. Ils peuvent être plus facilement attirés par des sources de nourriture rendues facilement accessibles par l’homme (champs agricoles, arbres fruitiers, moulée, compost, mangeoires d’oiseaux, etc.).

Reproduction

L’ours noir est polygame. La période de reproduction se déroule entre le début de juin et la mi-juillet. Puisque sa condition physique n’est pas optimale à l’été, les embryons fécondés vont s’implanter et se développer à la fin de l’automne, vers octobre ou novembre, si la femelle a cumulé assez d’énergie pour mener une gestation à terme. Une alimentation riche et variée permettra à une plus grande proportion des femelles de se reproduire et entraînera un meilleur taux de survie tant chez les oursons que chez les adultes. Les femelles qui bénéficient de bonnes ressources alimentaires vont aussi se reproduire à un âge plus hâtif.

La gestation dure environ 220 jours. Les oursons naissent entre la mi-janvier et le début de février, pendant l'hivernation. Une femelle a une portée de 1 à 4 oursons, mais la moyenne est de 2 ou 3. Les oursons naissent nus, aveugles, particulièrement petits (environ 20 cm) et sont peu développés. Ils sont sevrés vers 5 mois, mais continuent à être allaités jusqu’à l’âge de 6 ou 8 mois. Ils restent avec leur mère, qui les défend avec ardeur, jusqu’à leur deuxième printemps, soit jusqu’à l’âge de 16 à 18 mois. La femelle se reproduit tous les deux ans dans des conditions optimales. Si elle perd sa progéniture assez tôt pendant la période de reproduction, elle peut retomber en chaleur et se reproduire deux étés de suite.

L’ours noir atteint la maturité sexuelle vers 3 ou 4 ans, mais les mâles vont s’accoupler à un âge plus avancé, soit vers de 6 à 8 ans. Ils auront alors la taille nécessaire pour rivaliser avec les mâles plus vieux.

Maladies

L’ours noir peut être porteur de maladies qui peuvent avoir des effets ou non sur sa santé. Au Québec, aucune maladie ou aucun parasite ne menace les populations d’ours noirs.

La viande de l’ours doit atteindre une température de cuisson interne de 74 °C pour éliminer les risques liés à la trichinellose. Le parasite Trichinella sp. se retrouve chez moins de 1 % des ours au Québec. Suivez nos conseils pour la cuisson de la viande de gibier sauvage.

En cas de présence importune

En général, l’ours noir craint la présence des humains. Lorsqu’il les détecte par des bruits et des odeurs, il a plutôt tendance à s’enfoncer en forêt. Il n’aime pas se faire surprendre et encore moins être approché. C’est une espèce qui a besoin d’espace, de sécurité pour ses petits et, surtout, de nourriture.

Méthodes de prévention

Il existe quatre règles simples de prévention qui s’appliquent à bien des situations :

  • ne jamais nourrir les ours, que ce soit de manière intentionnelle ou non (p. ex., jeter un trognon de pomme par terre).
  • entreposer toute forme de nourriture hors de la portée des ours (p. ex., de la nourriture pour oiseaux ou animaux domestiques, compost, etc.).
  • restreindre l’odeur de la nourriture et des ordures (p. ex., nettoyer régulièrement les grilles de barbecue, de même que les bacs entreposant les ordures/compost, cueillir dès que possible les fruits sur votre terrain, etc.).
  • mettre en place des mesures préventives pour rendre moins accessibles les sources potentielles de nourriture (p. ex., ruches, vergers, etc.).

L’ours ne doit pas croire que la nourriture provenant de l’activité humaine est facile à obtenir. Si cela devient le cas, il perd sa peur des humains et devient rapidement un animal à craindre. Renseignez-vous sur les solutions pour mieux cohabiter avec la faune.

Comment réagir lorsqu’on rencontre un ours noir

La vue ou la rencontre d’un ours noir est alarmante, mais il faut se rappeler que les ours attaquent très rarement les humains. Seulement un très petit pourcentage d’attaques cause des blessures sérieuses.

Chaque ours a sa personnalité qui rend la rencontre avec cet animal unique. N’oubliez pas que l’ours est un animal sauvage au comportement imprévisible; ne vous approchez jamais de lui et encore moins de ses petits. Rappelez-vous également que l’ours noir peut parfois se dresser sur ses pattes arrière. En agissant ainsi, il ne cherche généralement qu’à mieux identifier une odeur ou une source de bruit.

Si vous rencontrez un ours, voici comment agir :

Restez calme et évaluez la situation. Si possible, retirez-vous sans bruit.

Ne criez pas et ne faites pas de mouvement brusque. Parlez-lui doucement.

Si l’animal est loin, retournez d’où vous venez et attendez qu’il soit parti ou prenez un autre chemin pour le contourner. En tout temps, gardez le contact visuel avec lui pour voir sa réaction.

Si vous surprenez un ours et que celui-ci se montre agressif, reculez lentement tout en lui parlant. Mettez de la distance entre lui et vous. Le fait de s’éloigner de lui peut le rassurer et le calmer.

Laissez-lui toujours un corridor de fuite. Ne le coincez pas. Laissez-lui suffisamment d’espace pour qu’il puisse faire demi-tour.

Ne vous enfuyez pas en courant, sauf si vous pouvez gagner rapidement un endroit sûr. La course peut encourager l’ours à vous suivre et à vous prendre pour une proie. N’oubliez pas qu’il est un excellent coureur, grimpeur et nageur.

Si votre éloignement ne calme pas l’animal et que celui-ci manifeste une grande agitation, il peut s’agir d’une femelle qui craint pour la sécurité de ses petits. Dans une telle situation, continuez de vous éloigner sans courir, tout en gardant un contact visuel avec l’animal.

Si un ours vous suit de façon insistante, faites-lui face et montrez-vous imposant. Agitez les bras au-dessus de votre tête. Parlez fort. Tentez de l’impressionner. Avec un bâton, tapez sur les arbres ou au sol.

Monter dans un arbre peut être une solution pour vous mettre à l’abri d’un ours curieux et peu vindicatif, mais cette manœuvre comporte des risques, car les ours sont de bien meilleurs grimpeurs que vous.

Il n’est pas recommandé de faire le mort avec l’ours noir. Restez plutôt attentif à la situation et soyez prêt à lui faire face en cas d’attaque.

Si l’ours attaque, défendez-vous avec tout ce qui vous tombe sous la main : roches, bâton, rame, hache, etc. Haussez la voix, criez et gesticulez, car vous devez l’impressionner.

Utilisation de répulsifs chimiques

Vous pouvez utiliser des bonbonnes de poivre de Cayenne pour éloigner un ours qui semble vouloir attaquer. Mais attention : ce répulsif peut aussi occasionner des problèmes allergiques ou des complications médicales.

Utilisation de répulsifs visuels et sonores

L’effarouchement est une méthode potentiellement efficace à court terme. Cependant, la source de bruit ou de lumière doit être souvent variée pour éviter que les ours s’y habituent.

Voici des exemples de répulsifs visuels et sonores qui peuvent être utilisés :

  • lumières stroboscopiques ou silhouettes humaines, fusées explosives, fusées sifflantes ou cartouches explosives;
  • klaxon, sirène de voiture patrouille, sirène de bateau, musique forte, canons à oiseaux, engins pyrotechniques ou projectiles non mortels, canons au propane.

Utilisation de projectiles non mortels

L’utilisation de projectiles non mortels est un bon moyen pour effrayer les ours temporairement dans toutes sortes de situations. Cependant, c’est un moyen coûteux et, dans de nombreux cas, leur usage est restreint au personnel autorisé et dûment entraîné.

Voici des exemples de projectiles non mortels qui peuvent être utilisés :

  • balles de caoutchouc (Mazur, 2010);
  • lance-pierre (sling shot) avec comme projectile des billes ou des roches;
  • cartouches de peinture (paint ball);
  • plombs enrobés de caoutchouc contenus dans des cartouches tirés à l’aide d’armes appropriées.

Comment réduire l’accès aux sources de nourriture

Ruches

Le miel des ruches et les larves représentent une source d’énergie et un apport en protéines important pour les ours noirs. Il est préférable de rendre les ruches moins accessibles pour les empêcher de les détruire ou de les endommager.

Placez les ruches à au moins 300 m de tout massif forestier important où l’ours pourrait se trouver (boisé, fossé ou haie d’arbustes). Les ours n'aiment généralement pas circuler à découvert et profitent des bandes de forêts pour se déplacer.

Lors des périodes de miellée, retirez les hausses et les cadres aussitôt que le miel est à maturité et prêt pour la récolte.

Installez une clôture électrique temporaire ou permanente sous forme de fils ou de filets en laissant deux mètres entre les ruches et la clôture afin d'éviter que les ours ne les atteignent par l'extérieur de la clôture.

Protégez les ruches dans des cages ou accrochez-les dans des endroits sécuritaires, hors de la portée des ours.

Bien qu’il s’agisse d’un moyen plus coûteux et impraticable si le nombre de ruches est élevé, on peut placer les ruches sur une plateforme surélevée, hors de leur atteinte.

Champs de maïs ou d’avoine

Variez les méthodes de culture pour rendre, d’une année à l’autre, les sources de nourriture imprévisibles.

Pour le maïs, créez des parcelles plus petites en les séparant par des bandes de foin afin de limiter l'étendue des dégâts.

Évitez de semer en maïs et en céréales les champs en bordure des boisés.

L'installation d'une clôture électrique portative est efficace pour éloigner les ours. Cependant, elle peut être coûteuse et rentable seulement dans les champs où les dommages sont importants et récurrents.

Vergers et plantations de feuillus nobles

Quand le nombre d'arbres en cause est peu élevé, une récolte rapide ou plus hâtive des fruits peut être envisagée pour sauvegarder à la fois la récolte et les arbres.

Dans le cas de grands vergers ou de plantations, la clôture électrique temporaire ou permanente reste la meilleure solution pour régler le problème. Pour protéger seulement certains arbres, aménagez une clôture électrique portative et temporaire.

La présence d’un chien dans les vergers ou les plantations ceinturés d’une clôture électrique est une méthode efficace pour repousser les ours et tout autre mammifère qui raffole des pommes, de l’écorce des pommiers ou des arbres nobles.

Mangeoires d’oiseaux

Dans les secteurs boisés, les ours sont à l'occasion attirés par les mangeoires d’oiseaux. Il faut décourager l'ours de venir se nourrir à proximité des habitations. Vous pouvez réduire l’accès aux mangeoires en posant les gestes suivants :

  • arrêter complètement le nourrissage entre les mois d’avril et de novembre;
  • placer les mangeoires seulement pendant de courtes périodes. Par exemple, au moment des migrations d’oiseaux au printemps et à l’automne ou durant la période d’hivernation des ours;
  • attirer les oiseaux avec des bains d'eau plutôt qu'avec de la nourriture;
  • suspendre les mangeoires à un fil tendu assez haut entre deux arbres à l’aide d’un système de cordes et de poulies facilitant leur remplissage;
  • attirer les colibris avec des fleurs cultivées dans le jardin.

Méthodes de contrôle

La chasse sportive et le piégeage de l’ours noir constituent les méthodes les plus efficaces et les moins coûteuses pour maintenir les populations à des niveaux souhaitables et limiter les dommages.

Capture et relocalisation

La capture et la relocalisation d’un ours noir peuvent être recommandées dans certaines situations. Cependant, seul du personnel spécialisé autorisé par le gouvernement du Québec peut intervenir.

BRODEUR, V. (2008). Habitat selection by black bears in an intensively logged boreal forest. Canadian Journal of Zoology 86:1307-1316.

DESNOYERS, M., et C. DUSSAULT (2014). Relations entre le régime alimentaire et la dynamique des populations chez l’ours noir : revue de la littérature et des informations disponibles au Québec, Québec, ministère des Forêts, de la Faune et des Parcs, Direction générale de l’expertise sur la faune et ses habitats, 71 p.

ELOWE, K. D., et W. E. DODGE (1989). Factors Affecting Black Bear Reproductive Success and Cub Survival. The Journal of Wildlife Management 53:962968.

LAMONTAGNE, G., H. JOLICOEUR et R. LAFOND (1999). Plan de gestion de l’ours noir 1998-2002. Faune et Parcs, Direction de la faune et des habitats, Gouvernement du Québec: 336 p.

LAMONTAGNE, G., H. JOLICOEUR et S. LEFORT (2006). Plan de gestion de l’ours noir 2006-2013, Direction du développement de la faune, Ministère des ressources naturelles et de la faune, Québec, 487 p.

SAMSON, C., et J. HUOT (1995). Reproductive Biology of Female Black Bears in Relation to Body Mass in Early Winter. Journal of Mammalogy 76 :6877.

Dernière mise à jour : 19 mars 2024

Évaluation de page

L’information sur cette page vous a-t-elle été utile?
Avis général

Des questions ou besoin de renseignements?

Communiquez avec Services Québec