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Oie des neiges © Hans Benn.

Pleins feux sur… la chasse à l’oie des neiges

Deux fois par année, le passage des volées d’oies des neiges dans nos régions marque immanquablement le changement des saisons. Au seuil de l’extinction au début du 20e siècle, elles sont maintenant au-delà d’un million à parcourir plus de 8 000 kilomètres par année. Pour en savoir plus sur ce globetrotteur, lisez la suite!

Deux espèces semblables!

Oie de Ross (à gauche) et oie des neiges (à droite).

Oie de Ross (à gauche) et oie des neiges (à droite). © Jerry Friedman.

On trouve au Québec principalement deux espèces d’oies qui se distinguent par leur taille et la morphologie de leur bec. Celles-ci occupent sensiblement la même aire de reproduction, mais elles migrent vers des territoires d’hivernage différents. Par ordre décroissant de taille, on trouve l’oie des neiges (Anser caerulescens) et l’oie de Ross (Anser rossii). Cette capsule porte sur l’oie des neiges, communément appelée l’oie blanche, qui migre et fait escale sur notre territoire.

L’oie des neiges

Forme bleue.

Forme bleue. © MELCCFP.

L’oie des neiges ne tire pas son nom du hasard. En effet, son plumage est entièrement blanc, à l’exception des rémigesRémige : Grande plume rigide de l’aile des oiseaux. primaires noires du bout de ses ailes. On dit alors qu’elle est de la forme blanche. Il existe aussi une forme bleue où les individus ont un plumage gris bleuté, alors que seuls leur tête et leur cou sont blancs. Cette coloration est déterminée par un gène dominant qui n’est transmis que par les individus de couleur foncée. Ceux-ci totalisent entre 3 et 4 % de la population. Un couple d’oies de forme blanche ne peut pas avoir de rejetons bleus, mais l’inverse est possible. Les oies de forme bleue ou blanche se reproduisent presque exclusivement avec des individus de la même couleur.

Lorsqu’elles fouillent dans la vase à la recherche de nourriture, leur tête prend souvent une coloration orangée, attribuable à la présence de traces de fer dans le sol.

Le poids moyen des oies des neiges est de 3 kg et le mâle est généralement plus lourd que la femelle. L’envergure des ailes dépasse souvent 1,5 m et la longueur du bout du bec au bout de la queue est en moyenne de 75 cm. Les pattes et le bec sont rosés.

Forme blanche. Remarquez les denticules noirs.

Forme blanche. Remarquez les denticules noirs. © Walter Siegmund.

Saviez-vous qu’on dit des oies des neiges qu’elles sourient? Les côtés de leur bec sont bordés de denticules noirs. En forme de peigne, ils servent à filtrer les racines de la boue lorsque les oies s’alimentent. Les oies sont exclusivement herbivores et se nourrissent de graines, de racines, de feuilles et de tiges de graminées et de carex . Elles consomment également du scirpe , du trèfle et de la spartine pectinée (Spartina pectinata). Pendant qu’elles nichent, elles mangent presque 24 heures sur 24. Au nord du 64° de latitude Nord, dans les jours précédant et suivant le solstice d’été, le soleil ne se couche jamais . Plus on se rapproche du pôle Nord, plus la période de clarté est longue.

Une reproduction nordique

Les oies des neiges sont monogames : elles se reproduisent avec le même partenaire toute leur vie, sauf en cas de décès de l’un d’eux. Leur territoire de reproduction est situé dans le nord du Canada, de la périphérie du bassin de Foxe, à l’ouest de l’île de Baffin, jusqu’à Alert, au nord de l’île d’Ellesmere. Elles s’y rendent au printemps et y restent de juin à septembre, alors que les végétaux y abondent. Les journées sans nuit permettent la croissance continue d’une énorme diversité de plantes qui profitent au maximum du court été arctique.

Aire de reproduction des oies blanches.

Aire de reproduction des oies des neiges. © MELCCFP.

Les nids sont construits une dizaine de jours après l’arrivée des oiseaux à l’aire de reproduction, soit sur des buttes sèches en milieu humide ou sur les pentes abritées de ravins. La femelle dégage une petite dépression à même le sol et y dépose les végétaux séchés, trouvés dans son environnement immédiat, ainsi que du duvet.

Elle pond de quatre à cinq œufs, à raison d’un œuf aux 36 heures. Ils sont incubés pendant 24 jours alors que le mâle reste aux alentours et monte la garde contre les attaques d’autres mâles ou d’éventuels prédateurs. Seulement 24 heures après l’éclosion, les petits savent marcher, nager, se nourrir et plonger. Âgés d’à peine 4 jours, les jeunes doivent parfois marcher 30 km pour se rendre à un plan d’eau adéquat pour leur sécurité. Au bout de six semaines, leur plumage gris de juvénile commence à apparaître et ils apprennent à voler. Les parents s’occupent des jeunes pendant au moins 1 an et ces derniers ne se reproduisent qu’à l’âge de 2 ans au minimum.

Pas facile la vie d’oie!

Renard arctique.

Renard arctique. © Marcel Burkhard.

Le principal prédateur de l’oie des neiges adulte est l’humain qui la chasse pour sa chair. Dans leurs territoires nordiques, les jeunes sont constamment menacés par les renards arctiques (Vulpes lagopus), les aigles royaux (Aquila chrysaetos) et les labbes parasites (Stercorarius parasiticus). Le taux de survie des jeunes est proportionnel à la taille des populations de lemmings. Ceux-ci constituent la principale source de nourriture de ces prédateurs. S’ils se font rares, leur convoitise se tourne vers les jeunes oies.

Chaque année, les oies muent et perdent leur plume de vol, ce qui les cloue au sol pour une période de trois semaines. Chez les oies n’ayant pas participé à la reproduction, la mue survient au mois de juillet. Celles qui ont des petits muent plus tard et leurs plumes repoussent lorsqu’elles montrent aux jeunes à voler. Ceux-ci ont à peine le temps d’apprendre et d’accumuler les réserves nécessaires avant d’entreprendre leur première grande migration.

De grands groupes et de grandes migrations

La population d’oie des neiges, totalisant plus d’un million d’individus, quitte son aire de reproduction vers la mi-septembre, lorsque les plans d’eau douce commencent à geler. En groupes de milliers d’individus, elles parcourent environ 1000 km sans escale vers l’île de Baffin et la péninsule d’Ungava. Elles s’y reposent quelques jours puis repartent pour un autre 1000 km au-dessus de la forêt boréale, en direction des régions bordant le fleuve Saint-Laurent. Elles refont leurs réserves d’énergie dans les marais adjacents et dans les champs environnants pendant une vingtaine de jours. Les retardataires quittent notre région au cours du mois de décembre. Elles terminent leur voyage de plus de 4000 km dans les aires d’hivernage de la côte est des États-Unis.

Migration de l’aire de reproduction aux aires de repos de l’île de Baffin et de la péninsule d’Ungava. © MELCCFP.

Migration des aires de repos de l’île de Baffin et de la péninsule d’Ungava aux aires de repos du fleuve St-Laurent puis aux aires d’hivernage. © MELCCFP.

La migration du printemps commence au mois de mars et les premières oies arrivent en bordure du fleuve Saint-Laurent au début du mois d’avril. Ces distances sont couvertes à une vitesse moyenne de 55 km/h avec des pointes allant jusqu’à 95 km/h.

Pourquoi sont-elles si nombreuses?

Les oies des neiges présentent un défi d’importance pour les scientifiques quant à leur conservation et à celle de leur environnement. Au début du 20e siècle, la population comptait 3000 individus. En 2017, un inventaire a permis d’évaluer la population d’oies à un peu moins de 800 000 oies. Trois causes seraient à l’origine de cette explosion démographique :

  • Premièrement, l’arrêt complet de la chasse commerciale et sportive, au Canada et aux États-Unis à partir de 1916, a augmenté les chances de survie des adultes reproducteurs.
  • La seconde cause serait la création de refuges où il est interdit de pratiquer la chasse et la protection des aires de repos ancestrales de l’espèce, telles que la réserve nationale de faune du Cap-Tourmente.
  • Oies des neiges dans un champ.

    Oies des neiges dans un champ. © MELCCFP.

    Finalement, la principale cause serait l’explosion du nombre de monocultures de graminées et de maïs, ces dernières années, et l’adaptation du comportement alimentaire de l’espèce. Les champs, après les récoltes, regorgent de graines tombées au sol qui font le délice des oies en migration. Ces sources alimentaires additionnelles augmentent les chances de survie des oiseaux par rapport aux contraintes de la migration et permettent à plus d’adultes reproducteurs de retourner aux aires de reproduction.

Malgré le rétablissement de la chasse, depuis 1975, la population d’oies des neiges dépasse maintenant la capacité de support du milieu. Les oiseaux consomment les végétaux de leurs aires d’hivernage et de reproduction plus vite qu’ils ne peuvent se régénérer. On a remarqué depuis peu une réduction de leur taille et de leur masse corporelle moyenne, à cause de la raréfaction de la nourriture. D’autres espèces partagent l’environnement des oies blanches et souffrent également de la diminution de nourriture. De plus, les dommages s’étendent aux champs agricoles également visités le printemps. Les oies y font un broutage intensif des plantes fourragères, comme le trèfle ou la luzerne, et se nourrissent des semis lors des printemps hâtifs.

À cause de l‘impact important des oies, une chasse de printemps, dite de conservation, est permise dans certaines régions du Québec depuis 1999. Elle a pour but de réduire la population d’oies des neiges pour maintenir la qualité de l’environnement et stabiliser les populations d’autres espèces qui en dépendent. Cette chasse ne donne pas les résultats escomptés puisque la population semble continuer de croître. Elle est donc maintenue en dépit de ses piètres résultats. 

Et si je veux chasser l’oie des neiges? 

Chasseurs avec leur récolte de la journée.

Chasseurs avec leur récolte de la journée. © Emmanuel Caron.

Ne devient pas chasseur qui veut sur un coup de tête. Il faut d’abord suivre la formation et réussir l’examen du programme d’éducation en sécurité et en conservation de la faune  (PESCOF) qui mène à l’obtention du certificat du chasseur. Ce certificat permet l’acquisition de deux documents absolument nécessaires pour être en règle. Il faut d’abord se procurer le permis provincial de chasse au petit gibier. Ensuite, il faut obtenir un permis fédéral de chasse aux oiseaux migrateurs considérés comme gibier.

De façon générale, la saison de chasse automnale a lieu de septembre à la fin de décembre. La chasse de conservation du printemps est permise du début mars à la fin mai. Vingt oiseaux au maximum peuvent être abattus par jour.

Avant de partir à la poursuite des oies des neiges, il est important de faire des essais de tir pour vérifier la trajectoire de dispersion de la grenaille de ses munitions. Cela permet de déterminer la distance optimale pour abattre l’animal d’un seul coup. Celle-ci varie selon les cartouches utilisées ou l’étranglement du canon de l’arme, mais atteint en moyenne d’une trentaine de mètres. Connaître la trajectoire de dispersion sert aussi à éviter de blesser les oiseaux autres que la cible. Ils pourraient réussir à s’enfuir pour ensuite mourir à moyen terme de leurs blessures, une situation à éviter.

Il est aussi important de noter que l’utilisation de munitions à grenaille de plomb est interdite à l’échelle nationale afin de réduire la mortalité causée par le saturnisme (intoxication par le plomb). L’utilisation de grenailles non toxiques est obligatoire, et il est interdit d’utiliser une carabine pour cette chasse.

Un chasseur dans sa cache.

Un chasseur dans sa cache. © Emmanuel Caron.

Il y a des techniques de chasse pour tous les goûts et elles se répartissent en deux catégories. D’un côté, il y a la chasse aux appelants, lors de laquelle les chasseurs attendent que les oies passent près d’eux avant de faire feu. Elle exige beaucoup de patience, car les oies sont très méfiantes. De l’autre, il y a la chasse à l’approche, par laquelle le chasseur plus actif s’avance le plus près possible de sa cible afin d’être à portée de tir.

La chasse aux appelants

La chasse aux appelants est pratiquée à l’aide de caches dont il existe différents modèles selon les goûts et les bourses. Certaines sont constituées de panneaux rigides ayant sur leur longueur des bandes élastiques afin de retenir des gerbes de pailles ou d’herbes hautes, selon le milieu. Elles se fondent dans l’environnement immédiat et camouflent le chasseur de la vue des oies des neiges.

L’utilisation de leurres, aussi connus sous le nom d’appelants, fait également partie du lot. Ces leurres sont des imitations visuelles d’individus de l’espèce chassée. Ils poussent ainsi les oiseaux à se nourrir et à se reposer à cet endroit. Il y a trois méthodes principales de chasse aux appelants :

 

  • Technique 1 : Amener les oies à se poser devant les caches.

    Technique 1 : Amener les oies à se poser devant les caches. © MELCCFP.

    L’une d’elles consiste à placer deux groupes de leurres séparés par un espace devant les caches. Le but étant d’inciter les oiseaux à se poser à cet endroit, il est nécessaire d’avoir le vent dans le dos, car les oies se posent et s’envolent en y faisant face. Les chasseurs aperçoivent les oies avant leur arrivée et peuvent alors choisir leur cible. Ils attendent que les oiseaux soient assez près, mais encore en vol pour faire feu.
  • Chasse à la passe : les oiseaux passent aux dessus des caches.

    Chasse à la passe : les oiseaux passent aux dessus des caches. © MELCCFP.

    La chasse à la passe ressemble à la précédente, mais les leurres sont placés derrière les caches. Cette technique est utilisée lorsque la disposition des champs ou la direction du vent ne sont pas favorables à la chasse à l’approche. Les oiseaux, avant de se poser, sont obligés de passer au-dessus des caches. Les oies des neiges sont donc en vol et à courte portée, lorsque les chasseurs font feu.
  • Chasse de pourtour : les oies plus curieuses s’approchent des caches.

    Chasse de pourtour : les oies plus curieuses s’approchent des caches. © MELCCFP.

    La chasse de pourtour consiste à placer les caches et les leurres dans un champ non favorable à la nutrition des oies, mais situé en bordure d’autres qui le sont. Certaines oies se trouvant dans les champs voisins manifesteront de la curiosité pour la nourriture trouvée par les leurres et s’approcheront donc. Les chasseurs les abattent lorsqu’elles sont assez près. Cette technique a l’avantage de ne pas faire fuir le groupe au complet, puisque les plus aventureuses s’éloignent nettement des autres. Il y a également moins de risques de blesser des oiseaux en fuite.

Ces techniques nécessitent de la prospection : il faut trouver les sites d’alimentation des oies. Elles requièrent aussi de la préparation : il faut se présenter sur le site avant le lever du soleil et l’arrivée des oies pour monter les caches et placer les leurres. Il faut en général plusieurs dizaines de ces derniers pour gagner la confiance des oiseaux. Comme ils appartiennent à une espèce faunique extrêmement méfiante et intelligente, s’ils vous aperçoivent pendant les préparatifs, la chasse risque de ne pas être aussi fructueuse. Ce sont d’ailleurs surtout les juvéniles qui sont attirés par ces leurres, car ils n’ont pas d’expériences relatives à la chasse.

La chasse à l’approche

La chasse à l’approche ne nécessite pas d’équipement spécialisé, tel qu’une cache ou des appelants. Elle consiste à s’approcher subtilement d’un grand groupe d’oies et à les prendre par surprise en se levant très près d’elles pour faire feu.

La technique d’approche consiste à trouver un groupe d’oies des neiges et à les observer. On détermine vers quelle direction elles se dirigent pour se nourrir. Par la suite, il s’agit de prendre positon de ce côté et de se déplacer vers elles sans attirer leur attention, en utilisant des fossés avec des herbes hautes ou en rampant. Pour couvrir le bruit des déplacements, les chasseurs se placent face au vent. Au moment opportun, à courte distance, ils se lèvent et font feu.

Appelant pour la chasse.

Appelant pour la chasse. © Manon Desjardins.

Une variation de cette technique consiste à s’approcher en utilisant un camouflage, formé d’un panneau ayant la forme et les couleurs d’un bovin. Les oies n’étant pas effarouchées par cet animal, il est possible de s’en approcher plus rapidement. Ce panneau est ensuite lancé au sol et les chasseurs font feu. Les chasseurs aux appelants voient ces techniques d’un mauvais œil, car elles rendent leur chasse moins fructueuse. Les oies, lorsqu’elles ne fuient tout simplement pas les lieux, deviennent alors plus méfiantes et ne s’éloignent plus du groupe.

Peu importe la technique utilisée par les chasseurs pour chasser l’oie des neiges, il est essentiel de respecter les limites des propriétés privées. Il faut demander aux propriétaires la permission d’aller chasser sur leurs terres. Ils refusent rarement, car les oies causent des dommages entraînant des pertes financières, mais si c’est le cas, il faut respecter leur décision. La chasse aux oies des neiges est une activité qui éprouve la patience et la résistance aux températures froides et humides.

Un programme pour les nouveaux adeptes

Il y a cependant de moins en moins d’adeptes de cette activité extérieure. La plupart des associations de sauvaginiers de la province soutiennent un programme de relève offert à toute personne âgée de 12 à 18 ans désireuse de s’initier à cette activité. De façon générale, le programme est divisé en trois volets.

Le premier comprend la théorie des modules du Programme d’éducation en sécurité et en conservation de la faune (PESCOF) qui mène à l’obtention du certificat du chasseur, indispensable à l’acquisition de permis de chasse.

Le second volet consiste en une séance de tir au pigeon d’argile lors de laquelle les participants sont accompagnés de moniteurs. Elle a pour but de familiariser les jeunes à la manipulation, au poids de l’arme et à l’utilisation judicieuse des cartouches en vue d’une chasse propre et efficace.

La dernière partie du programme est généralement une excursion de chasse avec des moniteurs pour mettre en pratique les connaissances acquises et acquérir une première expérience de chasse mémorable.

Certains de ces programmes s’adressent aussi à une clientèle âgée de plus de 18 ans n’ayant jamais pratiqué la chasse. Alors, peu importe votre âge, rien ne vous empêche de découvrir la sauvagine, autant dans la nature que dans votre assiette.

Oie qui se pose.

Oie qui se pose. © Richard Dumoulin, Le Monde en images, CCDMD.

Il paraît que…

  • Les oiseaux s’étant adaptés à la présence de nourriture dans les champs agricoles, il y a de moins en moins de têtes rousses.
  • Les oisillons de la forme blanche sont jaunes, et ceux de la forme bleue sont noirs.
  • Avec un cri aigu et nasillard semblable à l’aboiement d’un chien, l’oie des neiges est réputée pour être la sauvagine la plus bruyante.
  • Il est possible d’utiliser des chiens de chasse bien entraînés pour rapporter les oiseaux abattus ou pour pister les oiseaux blessés et cloués au sol. Ils sont très utiles pour les chasseurs qui désirent rester à couvert dans leur cache afin d’être prêts pour les prochaines oies.

Pour en savoir plus…

Ministère de l’Environnement, de la Lutte contre les changements climatiques, de la Faune et des Parcs (MELCCFP)

Faune et flore du pays

Canards Illimités Canada