Garde d’animaux en captivité
La garde d’espèces sauvages en captivité fait partie intégrante de plusieurs activités récréatives ou professionnelles. Par exemple, plusieurs espèces exotiques sont vendues en animalerie et gardées comme animaux de compagnie par des particuliers, alors que d’autres espèces sont présentées dans les jardins zoologiques ou les aquariums. De fait, un grand nombre d’animaux sauvages sont gardés en captivité au Québec.
Au Québec, plusieurs règlements régissent la garde en captivité des différentes espèces animales, qu’elles soient indigènes ou exotiques.
- Règlement sur les animaux en captivité (RLRQ, chapitre C-61.1, r. 5.1)
- Règlement sur les permis de garde d’animaux en captivité (RLRQ, chapitre C-61.1, r. 20.1.1)
Les grands objectifs
L’encadrement de la garde en captivité d’animaux sauvages vise principalement trois objectifs :
- assurer la préservation de la faune du Québec en déterminant quelles espèces indigènes peuvent être gardées sans permis et le nombre de spécimens qu’une personne peut posséder, et en déterminant des règles et des interdictions afin d’éviter l’introduction d’espèces exotiques envahissantes et de maladies dans les milieux naturels;
- assurer la sécurité du public en déterminant quelles espèces sauvages nécessitent un permis pour leur garde en captivité, telles que les grands félins, les éléphants et les serpents venimeux; ou, encore, en déterminant diverses normes et conditions pour éviter les attaques graves par un animal captif ou la transmission de maladies à l’humain;
- assurer la santé et le bien-être des animaux en déterminant diverses normes et conditions à respecter en ce qui a trait aux installations de garde des animaux, aux soins qui doivent leur être prodigués et, le cas échéant, aux conditions de leur euthanasie.
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