La réhabilitation d’animaux vivants doit respecter des conditions et des normes. Ces mesures visent à assurer la préservation de la faune, la sécurité du public ainsi que la santé et le bien-être des animaux.

Avis d'avertissement

Ne pas intervenir auprès d’un animal sauvage blessé, malade ou orphelin

Lorsque vous constatez la présence d’un animal sauvage blessé, malade ou orphelin en milieu naturel, laissez la nature suivre son cours.

La mort des animaux sauvages fait partie d’un processus naturel dans lequel l’humain ne doit pas s’ingérer. Dans leur milieu naturel, les animaux meurent rarement de vieillesse. Il est normal que les animaux moins en santé, moins expérimentés ou moins futés servent de nourriture aux autres.

Une intervention ne devrait être réalisée que lorsque l’animal sauvage présente une menace pour la sécurité des personnes ou des animaux domestiques. Suivez nos conseils si vous trouvez un animal sauvage orphelin, blessé, malade ou mort.

Obtenir un permis

Pour réhabiliter un animal sauvage, vous devez détenir un permis de garde d’animaux indigènes en réhabilitation (PDF 163 Ko). Une personne qui détient un permis de garde autorisant la garde de l’espèce qui doit être réhabilitée peut aussi réhabiliter l’animal.

Les médecins vétérinaires sont autorisés à garder en captivité, sans permis, des animaux pour les réhabiliter. Toutefois, ils ne peuvent pas transférer ou déléguer cette autorisation à d’autres personnes.

Conditions à respecter

Les animaux en réhabilitation doivent être gardés selon les conditions suivantes :

  • tout animal doit recevoir les soins de santé requis lorsqu’il est blessé ou malade;
  • tous les moyens raisonnables doivent être pris pour éviter l’apprivoisement d’un animal en réhabilitation ou son conditionnement à la nourriture humaine, notamment en évitant qu’il ait un contact visuel avec le public;
  • un animal gardé en réhabilitation doit être libéré aussitôt qu’il est apte à survivre seul;
  • un animal qui n’est pas réhabilitable doit être euthanasié. Sinon, il doit être remis à une personne désignée par une agente ou un agent de la protection de la faune ou un responsable du gouvernement.

Il existe aussi des conditions particulières à certaines espèces.

Animaux à déclaration obligatoire

Seuls les agents de la protection de la faune peuvent capturer des animaux à déclaration obligatoire pour les apporter à un centre de réhabilitation.

Raton laveur, mouffette rayée, renard, loup ou coyote

Ces espèces doivent être vaccinées contre la rage au plus tard une semaine après leur arrivée à un centre de réhabilitation.

Raton laveur, mouffette rayée, renard, coyote ou cerf de Virginie

Il est interdit de transférer ces animaux de la rive sud à la rive nord du fleuve Saint-Laurent pour qu’ils soient réhabilités ou encore relâchés à la suite de leur réhabilitation.

Il est interdit de déplacer ces animaux à plus de 75 km de leur lieu de découverte pour qu’ils soient réhabilités ou encore relâchés à la suite de leur réhabilitation.

Ours noir

Avant d’être remis en liberté, un ours noir doit être identifié par une étiquette sur son oreille.

Avis général

Liste des titulaires de permis pour la réhabilitation d’animaux

Pour connaître les entreprises ou les personnes qui détiennent un permis de réhabilitation d’animaux, consultez la liste des titulaires de permis de garde d’animaux en captivité (PDF 164 Ko). Communiquez toujours avec un titulaire de permis avant de vous déplacer pour vérifier s’ils peuvent prendre en charge l’animal. Certains centres ont une capacité d’accueil limitée.

Obligations du centre de réhabilitation

Un centre de réhabilitation d’animaux sauvages doit avoir une entente de services avec un médecin vétérinaire.

Selon les besoins, le médecin vétérinaire pourra :

  • valider les protocoles de soins aux animaux;
  • évaluer les animaux blessés ou malades;
  • recommander et prescrire les traitements pertinents.