Plan de gestion des animaux à fourrure

Le Plan de gestion des animaux à fourrure poursuit les objectifs suivants :

• Simplifier la réglementation pour les adeptes du piégeage.
• Améliorer l’image publique de cette activité.
• Améliorer la qualité des données récoltées pour la gestion de cette ressource renouvelable.

Les populations d’animaux à fourrure font l’objet de bilans d’exploitation pour s’assurer qu’elles sont en santé. Vous pouvez les consulter à la page Bilans d’exploitation des animaux à fourrure.

Lors de l’élaboration du plan de gestion, le gouvernement a constaté :

• une complexification des modalités d’exploitation des animaux à fourrure;
• un manque de données adéquates pour évaluer l’état de situation de ces espèces;
• un besoin de réduire les risques de capture accidentelle et d’infraction.

Pour y remédier, trois orientations ont été adoptées.

Harmoniser les périodes de piégeage dans de grands secteurs

Le plan de gestion propose d’uniformiser les périodes de piégeage à grande échelle. Pour ce faire, les unités de gestion des animaux à fourrure (UGAF) contiguës et ayant des caractéristiques similaires (p. ex. l’habitat) ont été regroupées en grands secteurs. Les UGAF d’un même regroupement (grand secteur) se sont vu attribuer les mêmes périodes de piégeage. Les objectifs sont les suivants :

• Simplifier la réglementation du piégeage.
• Améliorer la qualité de l’information : en regroupant les UGAF, il est possible d’avoir des données suffisantes pour poser un diagnostic sur l’état des populations.

Cette orientation permet une gestion plus cohérente tout en conservant les UGAF comme unités de base pour l’enregistrement des transactions de fourrure. Les variations régionales sont prises en compte. Il y aura toujours possibilité de modifier les regroupements dans le temps si la situation l’exige.

Établir un diagnostic de l’état des populations par grands secteurs

Le gouvernement entend utiliser les grands secteurs (regroupements d’UGAF) ayant les mêmes périodes de piégeage, c’est‑à‑dire soumis à une même modalité de gestion, pour produire les bilans de l’état des populations.

De plus, il créera des outils adaptés pour faciliter l’évaluation de la situation et la gestion des espèces.

Concentrer la gestion des animaux à fourrure sur les périodes d’exploitation

L’utilisation des quotas pour les lynx a été abandonnée, puisque le contexte actuel est favorable à ses populations. En effet, pour le piégeage des animaux à fourrure, un quota est une mesure restrictive. Il doit s’appliquer seulement lorsque nécessaire (p. ex. un problème important de conservation des espèces).

De plus, le plan de gestion propose d’utiliser les mêmes périodes d’exploitation pour les espèces piégées à l’aide des mêmes engins. Cette mesure vise à réaliser ce qui suit :

• Réduire les infractions de nature technique (p. ex. des captures hors saison) pour des espèces ayant pourtant une valeur commerciale.
• Améliorer la qualité des données en réduisant les captures non ciblées.
• Adapter l’utilisation des engins de piégeage et des méthodes de piégeage selon l’espèce ciblée.
• Permettre le piégeage et la commercialisation des espèces rares afin de connaître l’expansion éventuelle des aires de répartition.