
Laboratoire d’expertise biolégale
Le laboratoire d’expertise biolégale (LEB) offre un soutien scientifique aux opérations touchant le respect des lois et règlements sur la conservation de la faune. Il joue un rôle important et complémentaire dans le travail de l’agent de protection de la faune puisqu’il aide à :
- éclaircir les circonstances d’un acte illégal;
- en trouver l’auteur et;
- établir une preuve scientifique qui permettra de faire avancer une enquête.
La science en soutien pour protéger la faune
Les travaux du LEB sont multidisciplinaires. Ils touchent les domaines de la biologie, de la génétique et de la médecine vétérinaire. Par les analyses qui y sont effectuées, il est possible de confirmer ou d’infirmer scientifiquement un fait, une version ou une déclaration. Chaque cas est unique et est traité avec minutie. Les experts du laboratoire peuvent donc orienter un enquêteur dans son travail et relier des indices physiques à un suspect ou à un site de braconnage.
Associés aux preuves recueillies par les agents, les résultats des analyses du laboratoire permettent à ces derniers de compléter l’enquête et de rédiger leurs rapports d’infraction. À la lumière des éléments de preuve recueillis, les agents déterminent les chefs d’accusation qui pourraient être retenus contre les individus suspectés.
Les analyses réalisées au laboratoire sont diversifiées. Elles incluent :
- l’identification de l’espèce animale à partir de pièces anatomiques;
- l’évaluation du lien entre des pièces;
- le dénombrement de spécimens;
- la détermination de l’âge;
- la discrimination entre poisson sauvage ou poisson d’élevage;
- la détermination du mode de capture et;
- l’évaluation de la cause de la mort.
Le LEB reçoit en moyenne chaque année quelque 150 demandes d’expertise. Différentes pièces à conviction lui sont transmises pour analyse. Ces pièces peuvent être un animal complet ou des parties, de la viande, des plumes, des poils, des écailles de poissons, des couteaux ou encore des vêtements.
Pour les expertises de nature physique, notamment en matière de balistique, les agents ont accès aux services du Laboratoire de sciences judiciaires et de médecine légale du ministère de la Sécurité publique.