Territoires fauniques

Certaines parties du territoire public sont structurées pour y permettre l’accès aux adeptes de la chasse, de la pêche, du piégeage et du plein air. D’autres sont situés sur des terrains privés. Chacun possède un statut particulier ou fait l’objet d’une protection particulière pour la faune ou ses habitats.

Si vous souhaitez participer à une activité offerte sur l’un de ces territoires, référez-vous à l’organisme gestionnaire pour connaître les règles applicables.

Encadrement des territoires fauniques

Le gouvernement désigne et encadre les territoires fauniques. Ces territoires sont établis afin de permettre une mise en valeur de la faune et d'assurer sa conservation. Des activités récréatives peuvent accessoirement y être pratiquées.

Chacun d’entre eux possède un cadre législatif et réglementaire qui lui est propre et qui détermine les conditions à respecter quant aux activités permises, aux conditions d’utilisation du territoire et aux mesures de conservation de la faune et des habitats à adopter. En contrepartie, les organismes gestionnaires s’assurent de respecter ces règles et donnent accès à la population à leur territoire.

Type de territoires fauniques

Chaque territoire faunique possède une mission différente. Vous pouvez visualiser certains d’entre eux sur la carte interactive Forêt ouverte Cet hyperlien s'ouvrira dans une nouvelle fenêtre..

Zones d’exploitation contrôlée

Les zones d’exploitation contrôlée (zecs) vous offrent la possibilité de pratiquer la pêche, la chasse, le plein air ou de l’hébergement en nature.

Pour trouver une zec, la localiser sur une carte interactive ou voir les activités et services offerts, consultez le site Web du Réseau Zec Cet hyperlien s'ouvrira dans une nouvelle fenêtre..

Pourvoiries

Une pourvoirie est une entreprise privée qui offre, contre rémunération, de l’hébergement et des services ou de l’équipement pour la pratique, à des fins récréatives, des activités de chasse, de pêche ou de piégeage.

Il en existe deux types :

  • Les pourvoiries avec droits exclusifs possèdent un bail de droits exclusifs pour la chasse, la pêche ou le piégeage. Sur ce territoire précis, elles ont l’exclusivité de l’exploitation de la faune selon les droits exclusifs consentis au bail.
  • Les pourvoiries sans droits exclusifs offrent leurs services aux chasseurs et aux pêcheurs sur les terres publiques ou des terres privées. Elles doivent cependant partager le territoire avec les autres personnes qui pratiquent ce type d’activité.

Consultez la carte de la Fédération des pourvoiries du Québec pour les repérer Cet hyperlien s'ouvrira dans une nouvelle fenêtre..

Refuges fauniques

Un refuge faunique peut être situé sur des terres du domaine de l’État, sur des terrains privés, ou sur les deux à la fois. Dans le cas où l’habitat est situé sur des terres privées, le ministre de l’Environnement, de la Lutte contre les changements climatiques, de la Faune et des Parcs conclut une entente de gré à gré avec le propriétaire.

Le refuge faunique sert à préserver l’intégrité d’un habitat faunique d’importance, reconnu à l’échelle régionale ou provinciale pour l’abondance, la densité et la diversité de sa faune. Cet habitat peut aussi être un lieu essentiel pour une espèce rare, menacée ou vulnérable.

Le gouvernement détermine par règlement les conditions d’utilisation d’accessibilité particulière et de séjour pour chacun d’eux.

Refuge faunique de la Grande-Île : Ce refuge est localisé dans les îles de Berthier-Sorel. Il abrite une des plus grandes héronnières en Amérique du Nord.

Refuge faunique de la Rivière-des-Mille-Îles : Ce refuge est constitué de 10 îles situées sur des terres privées appartenant aux villes de Laval, de Rosemère et à l’organisme Éconature qui gère le site.

Refuge faunique de Pointe-de-l’Est : Ce refuge situé aux Îles-de-la-Madeleine est un site de nidification du pluvier siffleur et du grèbe esclavon.

Refuge faunique de Deux-Montagnes : Ce refuge est l’habitat de la couleuvre brune. En tout, 74 autres espèces fauniques peuvent y être observées. Il est géré par l’Agence métropolitaine de transport.

Refuge faunique de l’Îlet-aux-Alouettes : Ce refuge est localisé dans le fleuve Saint-Laurent à l’embouchure de la rivière Saguenay. Cette petite île abrite une importante colonie d’oiseaux. Elle est un site de nidification de l’eider à duvet et du cormoran à aigrettes.

Refuge faunique de l’Île-Laval : Ce refuge est situé dans les limites de la municipalité de Forestville. Une héronnière s’y trouve ainsi que la plus importante colonie de mouettes tridactyles, de cormorans et de goélands argentés. C’est aussi l’habitat de l’eider à duvet, le troisième plus important lieu de nidification pour cette espèce.

Refuge faunique Pierre-Étienne-Fortin : Ce refuge est localisé sur la rivière Richelieu, à la hauteur des municipalités de Chambly et de Richelieu. Ce milieu d’eaux vives offre une diversité d’habitats qui profitent à 57 des 75 espèces recensées dans la rivière Richelieu, dont le fouille-roche gris et le chevalier de rivière. Ce territoire est la propriété d’Hydro-Québec et de la municipalité de Richelieu.

Refuge faunique des Battures-de-Saint-Fulgence : Ce refuge est situé dans la région du Saguenay–Lac-Saint-Jean. Il est une halte migratoire d’importance pour la sauvagine et un site reconnu pour l’abondance et la diversité des espèces d’oiseaux. Il est constitué de terres privées appartenant à la municipalité de Saint-Fulgence et de terres publiques.

Refuge faunique de Pointe-du-Lac : Ce refuge situé, dans la région de la Mauricie, a été établi pour conserver un habitat exceptionnel pour la sauvagine. Cet habitat est utilisé pour le repos et l’alimentation d’un nombre important et d’une grande diversité de canards plongeurs. Il est parmi les plus importants à l’échelle régionale.

Conseil

Refuges fauniques pour des terrains privés

Le gouvernement donne parfois l’appellation « refuge faunique » à un terrain privé pour reconnaître sa particularité faunique. Dans ces cas, aucune délimitation officielle n’est faite et aucune réglementation particulière ne s’y applique. Deux territoires ont reçu ce titre :

  • Le refuge faunique MargueriteD’Youville qui regroupe l’île Saint-Bernard et la commune de Châteauguay. Plus de 80 espèces d’oiseaux y sont présents.
  • Le refuge faunique du Barachois-de-Carleton qui est situé dans une partie de la BaiedesChaleurs. Il abrite une des plus importantes colonies de sternes pierregarin de l’Est du Québec ainsi que de nombreuses autres espèces d’oiseaux aquatiques et de rivage.

Consultez la carte des aires protégées pour situer les refuges fauniques Cet hyperlien s'ouvrira dans une nouvelle fenêtre..

Terrains de piégeage

Les terrains de piégeage sont présents sur les terres du domaine de l’État, mais aussi dans les réserves fauniques et les zones d’exploitation contrôlée.

Sur ces territoires, l’octroi d’un bail donne à son titulaire l’exclusivité du piégeage et le droit d’ériger des bâtiments et des constructions. Consultez les règles qui s’y appliquent.

Cette affectation ne s’applique pas aux réserves à castor, où l’exclusivité du piégeage est réservée aux Autochtones, à l’exception de la réserve à castor du Saguenay, où une partie renferme des terrains de piégeage.

Réserves fauniques

Les réserves fauniques sont des territoires voués à la conservation, à la mise en valeur et à l’utilisation de la faune. Vous pouvez y pratiquer des activités de chasse, de pêche et de plein air.

L’offre des activités et des services commerciaux est assurée par la Société des établissements de plein air du Québec Cet hyperlien s'ouvrira dans une nouvelle fenêtre. (SÉPAQ), sauf pour les réserves fauniques de Duchénier Cet hyperlien s'ouvrira dans une nouvelle fenêtre., de Dunière Cet hyperlien s'ouvrira dans une nouvelle fenêtre., des Lacs Albanel-Mistassini-et-Waconichi Cet hyperlien s'ouvrira dans une nouvelle fenêtre., Assinica Cet hyperlien s'ouvrira dans une nouvelle fenêtre. et celles situées sur des rivières à saumon.

Aires fauniques communautaires

Une aire faunique communautaire (AFC) est un plan d’eau public géré par une corporation sans but lucratif. Cette dernière y détient un bail de droits exclusifs de pêche ne visant pas des fins de pourvoirie.

Il en existe quatre :

Petits lacs aménagés

En obtenant un bail visant un plan d’eau de moins de 20 hectares, un propriétaire de pourvoirie sans droit exclusif peut mettre en valeur, notamment par l’ensemencement, un plan d’eau qui possède un faible potentiel de pêche.

Pour pouvoir pêcher dans un petit lac aménagé (PLA), vous devez respecter les règles de la pourvoirie.

Ententes particulières sur des terrains privés

Le gouvernement convient parfois d’ententes particulières avec des propriétaires de terrains privés, ou leur représentant, pour y permettre l’accès au public pour la pratique de la chasse, de la pêche et du piégeage.

Des ententes de ce type sont en vigueur dans les régions du BasSaintLaurent, de la Capitale-Nationale, de l’Outaouais, du CentreduQuébec, de la ChaudièreAppalaches, de l’Estrie et de la Montérégie.

Pour y pratiquer votre activité, vous devez obtenir une autorisation auprès du propriétaire foncier.

Avis général

Règles particulières de chasse, de pêche et de piégeage

Des règles particulières s’appliquent pour les activités de chasse, de pêche et de piégeage. Consultezles avant de vous rendre dans l’un de ces territoires :

Règles de chasse dans certains territoires

Règles de pêche pour certains territoires

Règles de piégeage pour certains territoires

Dernière mise à jour : 8 janvier 2024

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