Terrains de piégeage
Les terrains de piégeage, d’une superficie d’environ 60 km2 chacun, permettent de structurer et de répartir cette forme d’exploitation faunique sur le territoire québécois.
On trouve des terrains de piégeage sur les terres du domaine de l’État désignées par règlement pour cette activité en vertu des articles 85 et 86 de la Loi sur la conservation et la mise en valeur de la faune (L.R.Q., chap. C-61). On en trouve également dans les réserves fauniques et les zones d’exploitation contrôlée.
La participation des usagers : la participation des usagers constitue un élément essentiel au concept des zecs. Ainsi, chaque zec est gérée bénévolement par une association sans but lucratif dûment incorporée. L’association gestionnaire est composée des représentants élus lors de l’assemblée générale annuelle des membres;
Sur ces territoires, l’octroi d’un bail donne à son titulaire l’exclusivité du piégeage et le droit d’ériger des bâtiments et des constructions sans avoir à se conformer aux dispositions de la Loi sur les terres du domaine de l’État (L.R.Q., chap. T-8.1) concernant les baux ou les permis d’occupation des terres du domaine de l’État.
Cette affectation ne s’applique cependant pas aux réserves à castor, où l’exclusivité du piégeage est réservée aux Indiens et aux Inuits, à l’exception de la réserve à castor du Saguenay, où une partie renferme des terrains de piégeage.
En 2010-2011, il y avait 1 948 terrains de piégeage couvrant 117 882 km2. Le nombre de terrains de piégeage varie très peu annuellement et se répartit à peu près également entre les réserves fauniques et les zecs, d’une part, et les autres terres du domaine de l’État, d’autre part.
Consultez le document Terrains de piégeage (saison de piégeage 2010-2011) pour connaître la répartition des terrains de piégeage selon le type de territoire et la région.
Dernière mise à jour : novembre 2016