La faune et la nature en chiffres

Au Québec, la faune et la nature, c’est :

  • 294 000 chasseurs;
  • 695 000 pêcheurs;
  • 6 600 piégeurs;
  • 2 326 000 observateurs de la faune;
  • 4,7 milliards de dollars (G$) de dépenses par année effectuées par ces adeptes, dont 785 millions de dollars (M$) pour les observateurs de la faune, qui voient leurs dépenses mesurées pour une première fois.

    L’ensemble de ces dépenses soutiennent la production de biens et services qui contribue au produit intérieur brut (PIB) du Québec à hauteur de 2,4 G$ en termes de valeur ajoutée, dont 400 M$ associés à l’observation de la faune;
  • 28 000 emplois en équivalent temps complet (ETC) créés ou maintenus grâce à ces activités, dont 5 000 liés à l’observation de la faune.

Un moteur économique important

Les activités de chasse, de pêche, de piégeage et d’observation de la faune créent ou maintiennent 28 000 emplois (ETC). La majorité de ces emplois, soit 16 000, relèvent de la pêche. Les activités de chasse sont à l’origine de 7 000 emplois, celles du piégeage soutiennent l’équivalent de 263 emplois, alors que la contribution de l’observation de la faune à l’activité économique est de 5 000 emplois.

Les dépenses des adeptes de chasse, de pêche, de piégeage et d’observation de la faune dynamisent l’économie régionale. Elles soutiennent l’industrie faunique composée de partenaires, de commerçants et de manufacturiers. Ces derniers s’appuient entre autres sur un réseau structuré de 565 pourvoiries, de 86 zecs actives, de 27 parcs nationaux du Québec, d’un parc marin et de 21 réserves fauniques.

La dépense totale la plus importante, soit 2,5 G$, provient des pêcheurs. Ils sont suivis de près par les chasseurs, avec 1,3 G$. Les observateurs de la faune suivent avec 785 M$ et les piégeurs ferment la marche avec des dépenses de 58 M$.

Retombées économiques des activités de chasse, de pêche, de piégeage et d’observation de la faune au Québec en 2022

Dépenses et retombées économiquesChassePêchePiégeageObservation
de la faune
Total
Dépenses courantes et en biens durables (M$)1 294,92 538,658,0784,94 676,5
PIB en termes de valeur ajoutée (M$)690,61 300,028,2401,22 420,0
Emplois générés (ETC)7 00115 6492634 96727 880
Contribution fiscale Québec et Canada (M$)249,0559,011,0189,21 008,2

Ce tableau met en lumière les résultats de la pratique des activités de mise en valeur de la faune au Québec, lesquelles se sont déroulées dans un contexte de pandémie, la pêche étant l’activité générant les retombées économiques les plus importantes.

Pour une première fois, l’observation de la faune s’ajoute aux trois autres activités qui avaient été considérées dans les portraits antérieurs des retombées économiques. 

Retombées économiques par région administrative en 2022 (en millions de dollars)

Les données dans ce tableau ont été arrondies.

Région administrativeChassePêchePiégeageObservation
de la faune
Bas-Saint-Laurent54,371,11,429,3
Saguenay–Lac-Saint-Jean72,1188,02,38,3
Capitale-Nationale49,787,31,823,2
Mauricie65,6110,02,518,4
Estrie70,763,10,738,6
Montréal4,621,10,258,8
Outaouais67,9132,13,527,5
Abitibi-Témiscamingue58,2157,74,113,4
Côte-Nord33,663,82,97,0
Nord-du-Québec15,572,50,10,1
Gaspésie–Îles-de-la-Madeleine31,349,91,11,2
Chaudière-Appalaches49,043,91,614,0
Laval6,01,90,129,8
Lanaudière25,552,31,429,4
Laurentides38,9112,42,632,7
Montérégie25,350,21,135,8
Centre-du-Québec22,522,30,833,7
Total690,61 300,028,2401,2

Faits saillants dans les régions

Chasse

La chasse au petit gibier (207 M$), à l’orignal (196 M$) et au cerf de Virginie (175 M$) représentent 83,7 % des retombées économiques de la chasse au Québec.

La chasse au petit gibier domine en termes de retombées économiques dans la région du Saguenay–LacSaint-Jean. Celle à l’orignal se distingue dans la région de l’AbitibiTémiscamingue. La chasse au cerf de Virginie se démarque en Estrie.

Pêche

La pêche au brochet, à la perchaude et à l’achigan (408 M$), au doré (261 M$) et à l’omble de fontaine (174 M$) représentent 64,9 % des retombées économiques de la pêche au Québec.

La pêche au brochet, à la perchaude et à l’achigan a le plus de retombées dans la région du Saguenay–LacSaintJean. Celle au doré domine dans la région de l’AbitibiTémiscamingue et les retombées économiques les plus élevées pour la pêche à l’omble de fontaine sont enregistrées dans la région du Saguenay–LacSaintJean.

Piégeage

Le piégeage dans les régions de l’Abitibi-Témiscamingue, de l’Outaouais, de la Côte-Nord, des Laurentides, de la Mauricie et du Saguenay–Lac-Saint-Jean représente 63 % des retombées économiques qui lui sont associées au Québec.

Observation de la faune

Environ 50 % des retombées économiques associées à l’observation de la faune au Québec sont enregistrées dans les régions de Montréal, de l’Estrie, de la Montérégie, du Centre-du-Québec et des Laurentides.

Quelques éléments particuliers de la méthodologie de l’étude

Les retombées économiques pour l’année 2022 ont été estimées en utilisant le modèle intersectoriel de l’Institut de la statistique du Québec. Ce modèle permet de simuler les effets de certains changements réels ou attendus liés à l’économie. Dans ce cas-ci, il s’agit des dépenses des adeptes résidant au Québec qui pratiquent soit la chasse,  la pêche, le piégeage ou  l’observation de la faune.

Dernière mise à jour : 8 janvier 2024

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