
Une variété de territoires protégés
De vastes étendues sous protection intégrale

En 2015, le pourcentage d’aires protégées devrait atteindre 12 % soit 200 00 km2.
Pour capter des éléments uniques de la biodiversité
De petits territoires délimités au sein des unités d’aménagement sont également exempts d’interventions forestières. Ces petites aires protégées ont pour but de protéger des attributs uniques pour la biodiversité. Elles permettent aussi une interconnectivité avec les grandes aires protégées qui sont précieuses pour la faune dans ses déplacements. Ce réseau complémente celui des grandes aires protégées. On compte ainsi :- 2 400 « refuges biologiques » pour protéger les vieilles forêts. On vise à en ajouter sous peu 1 300 de plus;
- près de 220 « écosystèmes forestiers exceptionnels », soit des forêts anciennes comportant des arbres dominants de plus de 300 ans, des écosystèmes rares et des forêts refuges pour la survie de certaines espèces menacées ou vulnérables.
Une grande partie de la forêt boréale soustraite de la récolte forestière
En plus du réseau d’aires protégées, le Québec a décidé d’interdire la récolte industrielle de bois dans la frange nordique de la forêt boréale continue. Une frontière a été tracée d’est en ouest entre le 49e et le 51e degré de latitude pour délimiter les territoires où la récolte commerciale peut être faite de façon durable et ceux pour lesquels le risque est trop grand. La limite territoriale d’aménagement soustrait des activités forestières une superficie couvrant 43 % de la forêt boréale continue, soit près de 240 000 km2 ou 30 % du territoire forestier. Un vaste plan d’acquisition des connaissances a permis d’établir scientifiquement cette délimitation. Quelque 875 placettes d’inventaire écodendrométrique ont été implantées dans un territoire difficile d’accès.Le caribou forestier : une espèce emblématique de la forêt boréale
Les populations de caribou forestier ont connu au Québec et au Canada un déclin qui a conduit en 2005 à la désignation de cette espèce comme étant vulnérable au Québec et en 2000, comme étant menacée au Canada. Un premier plan visant son rétablissement a alors été élaboré puis mis en œuvre dans les régions touchées. À la lumière des plus récentes connaissances scientifiques sur l’espèce, un deuxième plan est actuellement en préparation.