par Claire Morin | 20 novembre 2024
Afin d’améliorer le suivi des populations recensées au Centre de données sur le patrimoine naturel du Québec (CDPNQ), le Ministère a conçu des outils de classification pour documenter : 1) les menaces qui les affectent; et 2) les actions de conservation réalisées pour en atténuer les impacts.
À cet effet, suivant la Classification standardisée des menaces affectant la biodiversité publiée en 2021, le Ministère présente la Classification standardisée des actions de conservation, accessible sur Données Québec (fichier Excel). Ce document accompagne cette classification et en décrit le fonctionnement.
Le niveau de précision des classifications reconnues internationalement ne permet pas de cibler efficacement les enjeux affectant les populations. Afin de raffiner de façon concertée les classifications internationales en un outil pratique, le Ministère a élaboré une classification plus précise avec de nombreux partenaires. Les actions y sont organisées de manière hiérarchique, passant graduellement de libellés génériques à des descriptions plus précises. Lorsque cela est pertinent, les entrées sont accompagnées d’une description, de spécifications (inclusions et exclusions), et elles peuvent être suivies d’exemples.
Ce document s’adresse aux partenaires gouvernementaux, aux organismes de conservation et aux autres acteurs souhaitant structurer le suivi de leurs initiatives visant la conservation de la biodiversité.
par Claire Morin | 20 novembre 2024
L’inventaire aérien de l’orignal dans la seigneurie de Beaupré visait à estimer les principaux paramètres démographiques de la population d’orignaux. L’inventaire réalisé entre le 19 janvier et le 13 février 2023 a permis d’estimer la densité hivernale de la population à 6,6 orignaux/10 km2 (erreur type : 0,77). Par rapport au dernier inventaire aérien effectué en 2013 (15,3 ± 1,6 orignaux/10 km² [± IC 90 %]), cela représente une baisse relative de 56,9 % de la population. La structure de la population a également évolué comparativement au dernier inventaire.
Les mâles adultes composent 13,7 %, les femelles adultes 63,2 %, et les faons 23,2 % de la population hivernale. C’est chez les mâles et les femelles que nous observons des changements significatifs comparativement au dernier inventaire, alors qu’en 2013, leurs proportions étaient respectivement de 24,0 et 51,8 % de la population. Rappelons qu’après l’inventaire de 2013, le principal objectif de gestion pour ce territoire était de diminuer la population sous le seuil de 10 orignaux/10 km2 afin de limiter les problèmes d’accidents routiers, de limiter la propagation de parasites et de réduire la surutilisation de l’habitat, tout en maintenant une récolte intéressante pour la chasse.
par Claire Morin | 15 novembre 2024
Le lac Atocas, d’une superficie de 161 ha, est localisé dans le territoire de la zec Mitchinamecus, dans la région des Laurentides. Une pêche expérimentale normalisée a été effectuée en 2019 et en 2020 par le ministère de l’Environnement, de la Lutte contre les changements climatiques, de la Faune et des Parcs (MELCCFP) selon une prise de mesures sur les populations de poissons avec un protocole scientifique normé. L’information obtenue permet l’évaluation de l’état de la population de dorés jaunes et une comparaison avec la pêche normalisée de 2003. Ce document a pour but de résumer les principales constatations issues des travaux.
par Audrey Verreault | 13 novembre 2024
Avis de recherche forestière no 194
Des travaux récents ont révélé que le scarifiage combiné à la plantation, sans récolte préalable, semble être la méthode la plus efficace pour séquestrer du carbone dans les pessières noires à lichens de la forêt boréale commerciale. Cependant, des incertitudes subsistent dans les modèles utilisés pour calculer la séquestration de carbone dans ces peuplements. Parmi ces incertitudes, notons la perte de carbone du sol organique des pessières à lichens après scarifiage. Les conséquences à court terme du scarifiage sur les stocks de carbone du sol ont été étudiées, toutefois, l’évolution à long terme restait méconnue. Notre étude vient répondre à ce besoin de recherche.
par Claire Morin | 13 novembre 2024
Le lac Thor, anciennement nommé lac Maskinongé, est situé sur le territoire de la municipalité de Stratford, dans la MRC du Granit. Il est bordé à l’est par le parc national de Frontenac. D’une superficie d’environ 179 hectares, il se déverse dans la rivière Bernier qui coule vers le lac Aylmer puis la rivière Saint-François. Son niveau d’eau suit les fluctuations naturelles. Ses rives sont principalement conservées à l’état naturel. Des résidences sont installées en bordure du lac dans les parties ouest et sud-ouest. Le plan d’eau fait partie de la zone de pêche 4.
Le MELCCFP y a mené un inventaire, en 2021 et 2022, afin d’obtenir les premières connaissances sur le doré jaune et la communauté de poissons. Les équipes ont appliqué, pour ce faire, les méthodes de pêche normalisée au doré jaune, les méthodes d’inventaire de communautés de poissons, ainsi que les méthodes de caractérisation de l’habitat suggérées dans le Guide de normalisation des méthodes d’inventaire ichtyologique en eaux intérieures.