par Claire Morin | 8 juillet 2025
Il y a 22 espèces de moules d’eau douce au Québec. Elles forment l’un des groupes dont le déclin est le plus marqué en Amérique du Nord. Pourtant elles jouent un rôle important dans l’écosystème de nos lacs et rivières en plus d’être liées de façon étroite avec les poissons.
par Claire Morin | 8 juillet 2025
Comme les autres formes de développement énergétique, la construction et l’exploitation de parcs éoliens peuvent avoir des impacts négatifs sur la faune. Le présent protocole couvre spécifiquement les impacts sur l’habitat du hibou des marais, une espèce d’oiseau de proie en situation précaire. Il indique les exigences minimales à respecter par les promoteurs d’un projet de production d’énergie éolienne dans le cadre de l’évaluation environnementale de ce dernier. Ces exigences nécessitent de concentrer les efforts d’inventaire dans les habitats potentiels pour l’espèce. Aussi, ce protocole présente une grille décisionnelle pour la mise en place de mesures d’atténuation des impacts escomptés d’un tel projet.
par Claire Morin | 4 juillet 2025
Le suivi intensif des populations de saumon atlantique de la rivière Saint-Jean en Gaspésie et de la rivière de la Trinité sur la Côte-Nord a débuté il y a plus de 40 ans et a pour objectif général de mieux comprendre l’évolution de la dynamique de ces populations naturelles. En 2024, le nombre de smolts en dévalaison se chiffrait à 63 229 individus dans la rivière Saint-Jean, ce qui est supérieur à la moyenne des cinq années précédentes, tandis que dans la rivière de la Trinité, le nombre de smolts ayant quitté la rivière était de 22 203 individus, ce qui représente la plus faible estimation de dévalaison enregistrée jusqu’à maintenant. Le nombre d’adultes en montaison en rivière en 2024 a été de 717 saumons dans la rivière Saint-Jean et de 65 saumons dans la rivière de la Trinité. Ces montaisons représentent une baisse dans la rivière Saint-Jean, particulièrement pour les madeleineaux, et atteignent leur plus bas niveau historique dans la rivière de la Trinité. On observe une importante baisse des taux de retour de la mer, du smolt à l’adulte, pour les cohortes de smolts de 2022 et 2023.
par Claire Morin | 30 juin 2025
Le lac Dufault, situé à proximité de la ville de Rouyn-Noranda, a vu sa population de dorés jaunes fortement affectée par les activités industrielles minières passées. Avant le premier programme de repeuplement, la dernière mention de capture remontait à 1955. Depuis 1986, deux programmes de repeuplement, consistant en des ensemencements, ont été réalisés pour rétablir cette population. La pêche sportive, toutes espèces confondues, a été interdite de l’automne 1986 au printemps 1989. Les populations de doré au Québec font l’objet d’un plan de gestion depuis 2011. De 1999 à 2013, une taille minimale à la récolte de 32 centimètres de longueur totale était appliquée au lac Dufault. Depuis 2014, seuls les dorés jaunes mesurant de 32 à 47 centimètres peuvent être conservés sur ce plan d’eau, et ce, afin d’assurer la reproduction de l’espèce.
Dans l’objectif de suivre l’état de santé de la population de dorés jaunes au lac Dufault et d’évaluer l’efficacité du dernier programme de repeuplement à partir d’analyses génomiques, le ministère de l’Environnement, de la Lutte contre les changements climatiques, de la Faune et des Parcs (MELCCFP) a réalisé trois inventaires normalisés en 2015, en 2018 et en 2023. Le dernier programme de repeuplement consistait à ensemencer 154 420 dorés jaunes de 2008 à 2015. Puisqu’il s’agit d’une population en rétablissement, l’effort d’échantillonnage des trois inventaires a été réduit de moitié. Le dernier inventaire a été effectué en septembre 2023 par la pose de 11 filets maillants dans l’habitat du doré. Ce bilan a pour but de présenter les principaux résultats de ces inventaires et les tendances qui s’en dégagent.
par Claire Morin | 25 juin 2025
Des travaux de caractérisation de la pêcherie commerciale d’anguilles d’Amérique (Anguilla rostrata) de l’estuaire du Saint-Laurent ont été réalisés en 2024. Le projet consistait à estimer la proportion d’anguilles argentées en avalaison provenant des transferts de 6,8 millions de civelles réalisés au Québec et en Ontario entre 2005 et 2010. La caractérisation de la récolte commerciale a permis d’estimer les débarquements des 10 pêcheurs actifs dans l’aire d’étude à 13,5 tonnes métriques ou 9 280 anguilles argentées au cours de l’automne 2024.