À la suite de la nomination du nouveau conseil des ministres, le Secteur des forêts relève désormais du ministère des Ressources naturelles et des Forêts alors que les secteurs de la faune et des parcs relèvent du ministère de l’Environnement, de la Lutte contre les changements climatiques, de la Faune et des Parcs. Les ajustements requis seront apportés progressivement au site Web.

Réseau de suivi de la biodiversité du Québec – Protocole d’inventaire acoustique multiespèce avec appareil Song Meter Mini Bat (SMMB)

L’objectif premier du Réseau de suivi de la biodiversité du Québec est d’être proactif à l’égard des effets des changements climatiques, en s’outillant pour suivre l’évolution rapide de la biodiversité au Québec et des services qu’elle nous rend.

Afin de mieux comprendre les changements dans certains écosystèmes ou chez certaines espèces, des bio-indicateurs sont utilisés. Certains bio-indicateurs du Réseau de suivi de la biodiversité du Québec sont issus de données existantes ou de la télédétection, mais plusieurs impliquent des inventaires terrain. Pour ceux-ci, un protocole standardisé a été développé. Les méthodes ont été choisies afin de s’assurer que les données soient récoltées facilement par un grand nombre de partenaires et de manière standardisée. Elles visent aussi à faciliter des analyses à grande échelle.

Le présent protocole a été élaboré pour structurer les inventaires des bio indicateurs du Réseau de suivi de la biodiversité du Québec. Il porte sur l’inventaire acoustique multiespèce réalisé avec l’appareil Song Meter Mini Bat (SMMB). Il a été écrit dans le but d’accompagner les biologistes et les techniciens de la faune du ministère de l’Environnement, de la Lutte contre les changements climatiques, de la Faune et des Parcs, les partenaires et les acteurs du milieu dans la réalisation du projet de Réseau de suivi de la biodiversité du Québec.

Rapport d’inventaires de la salamandre à quatre orteils (Hemidactylium scutatum) réalisés entre 2013 et 2016

La salamandre à quatre orteils (Hemidactylium scutatum) est une espèce rare au Québec, dont l’aire de répartition est discontinue et peu documentée.

Pour accroître les connaissances à son sujet, un effort d’inventaire réparti sur 44 jours et dans 9 régions administratives a été effectué de 2013 à 2016. Ce rapport présente les résultats de ces travaux d’inventaires.

Ces travaux ont permis d’observer 84 salamandres à quatre orteils adultes dans 32 sites, permettant ainsi d’améliorer nos connaissances sur la répartition de l’espèce. À la lumière de ces résultats, l’espèce semble seulement présente dans une faible proportion des habitats potentiels de plusieurs régions. Or, la mise en place de travaux supplémentaires serait nécessaire afin d’établir un taux d’occupation plus précis, basé notamment sur une meilleure sélection des sites d’inventaire et sur une capacité accrue de détection de l’espèce à l’aide de visites répétées. En somme, les données récoltées contribuent aux efforts d’acquisition de connaissances afin d’alimenter un futur rapport de situation de l’espèce au Québec.

Ce document s’adresse aux partenaires gouvernementaux, aux membres des organismes de conservation ainsi qu’à tous les autres acteurs de la conservation au Québec intéressés à en apprendre plus sur la situation de cette espèce.

Surveillance de la santé des poissons sauvages

Lorsque des poissons malades ou des morts anormales de poissons sont observés au Québec en milieux naturels, le MELCCFP est sollicité. Ce dernier doit alors évaluer l’ampleur de la situation et déterminer, si possible, la cause de la mortalité des poissons. Dans la plupart des cas, il s’agit de causes naturelles liées au mode de vie des poissons ou à des changements environnementaux soudains. Un bilan des signalements fait au MELCCFP est réalisé afin d’avoir un portrait global de la situation.  

De plus, depuis plusieurs années, le MELCCFP mène différents projets de recherche afin d’acquérir des connaissances sur les maladies et les parasites de la faune aquatique sauvage que l’on trouve au Québec ou qui menacent de s’y introduire.  Ces connaissances permettent, entre autres, de répondre aux préoccupations de la clientèle en plus de contribuer à la gestion des espèces animales et des activités socioéconomiques qui s’y rattachent.