par Claire Morin | 22 novembre 2024
Le lac Boissonneault est situé sur le territoire de la municipalité de Saint-Claude, dans la MRC du Val-Saint-François. D’une superficie d’environ 195 hectares, il constitue un élargissement de la rivière Watopeka créé par le barrage du Lac-Boissonneault (X0002631). Ce réservoir remplit essentiellement des fonctions récréatives et de villégiature. Le niveau d’eau suit les fluctuations naturelles par un écoulement libre par-dessus le déversoir du barrage. Les rives de la partie est demeurent à l’état naturel, alors que celles de la partie ouest sont plus fortement construites. Le plan d’eau fait partie de la zone de pêche 6.
Dans le but de mieux connaitre l’état de la population de dorés jaunes et la diversité de la communauté de poissons du lac Boissonneault, le ministère de l’Environnement, de la Lutte contre les changements climatiques, de la Faune et des Parcs (MELCCFP) y a mené un inventaire en 2021 et en 2022. Les méthodes d’inventaire de communauté, les méthodes de pêche normalisée au doré jaune et les méthodes de caractérisation de l’habitat suggérées dans le Guide de normalisation des méthodes d’inventaire ichtyologique en eaux intérieures ont été suivies.
par Claire Morin | 21 novembre 2024
Dans le cadre du Plan d’action du ministère des Forêts, de la Faune et des Parcs sur l’anguille d’Amérique (2022), le ministère de l’Environnement, de la Lutte contre les changements climatiques, de la Faune et des Parcs (MELCCFP) prévoit, entre autres, l’instauration d’un réseau de suivi du recrutement, dans le but d’exploiter davantage d’indicateurs démographiques propres à cette espèce. Une passe migratoire aménagée au droit du barrage Saint-Jacques (X0007487) sur la rivière Saint-Charles, à Québec, a été convertie en 2023 en dispositif de capture. L’extrémité terminale de la passe existante a été dotée d’un tuyau de convoyage et d’un vivier capable de maintenir de façon temporaire les anguilles capturées. Une visite de l’installation réalisée quotidiennement a permis de dénombrer un total de 77 anguilles d’Amérique au cours d’une période de 77 jours, soit du 1er juillet au 15 septembre. Puisque le site en était à sa première année d’opération, aucune donnée morphométrique n’a été collectée. L’analyse des résultats de cette première année alimentera la réflexion sur la pertinence d’ajouter la mesure de la longueur des spécimens franchissant la passe migratoire et d’euthanasier une certaine proportion des spécimens capturés à des fins de détermination de l’âge.
par Claire Morin | 20 novembre 2024
Afin d’améliorer le suivi des populations recensées au Centre de données sur le patrimoine naturel du Québec (CDPNQ), le Ministère a conçu des outils de classification pour documenter : 1) les menaces qui les affectent; et 2) les actions de conservation réalisées pour en atténuer les impacts.
À cet effet, suivant la Classification standardisée des menaces affectant la biodiversité publiée en 2021, le Ministère présente la Classification standardisée des actions de conservation, accessible sur Données Québec (fichier Excel). Ce document accompagne cette classification et en décrit le fonctionnement.
Le niveau de précision des classifications reconnues internationalement ne permet pas de cibler efficacement les enjeux affectant les populations. Afin de raffiner de façon concertée les classifications internationales en un outil pratique, le Ministère a élaboré une classification plus précise avec de nombreux partenaires. Les actions y sont organisées de manière hiérarchique, passant graduellement de libellés génériques à des descriptions plus précises. Lorsque cela est pertinent, les entrées sont accompagnées d’une description, de spécifications (inclusions et exclusions), et elles peuvent être suivies d’exemples.
Ce document s’adresse aux partenaires gouvernementaux, aux organismes de conservation et aux autres acteurs souhaitant structurer le suivi de leurs initiatives visant la conservation de la biodiversité.
par Claire Morin | 20 novembre 2024
L’inventaire aérien de l’orignal dans la seigneurie de Beaupré visait à estimer les principaux paramètres démographiques de la population d’orignaux. L’inventaire réalisé entre le 19 janvier et le 13 février 2023 a permis d’estimer la densité hivernale de la population à 6,6 orignaux/10 km2 (erreur type : 0,77). Par rapport au dernier inventaire aérien effectué en 2013 (15,3 ± 1,6 orignaux/10 km² [± IC 90 %]), cela représente une baisse relative de 56,9 % de la population. La structure de la population a également évolué comparativement au dernier inventaire.
Les mâles adultes composent 13,7 %, les femelles adultes 63,2 %, et les faons 23,2 % de la population hivernale. C’est chez les mâles et les femelles que nous observons des changements significatifs comparativement au dernier inventaire, alors qu’en 2013, leurs proportions étaient respectivement de 24,0 et 51,8 % de la population. Rappelons qu’après l’inventaire de 2013, le principal objectif de gestion pour ce territoire était de diminuer la population sous le seuil de 10 orignaux/10 km2 afin de limiter les problèmes d’accidents routiers, de limiter la propagation de parasites et de réduire la surutilisation de l’habitat, tout en maintenant une récolte intéressante pour la chasse.
par Claire Morin | 15 novembre 2024
Le lac Atocas, d’une superficie de 161 ha, est localisé dans le territoire de la zec Mitchinamecus, dans la région des Laurentides. Une pêche expérimentale normalisée a été effectuée en 2019 et en 2020 par le ministère de l’Environnement, de la Lutte contre les changements climatiques, de la Faune et des Parcs (MELCCFP) selon une prise de mesures sur les populations de poissons avec un protocole scientifique normé. L’information obtenue permet l’évaluation de l’état de la population de dorés jaunes et une comparaison avec la pêche normalisée de 2003. Ce document a pour but de résumer les principales constatations issues des travaux.