par Claire Morin | 8 octobre 2021
La tortue des bois est la plus terrestre des sept espèces de tortues d’eau douce du Québec. La répartition de cette tortue est irrégulière dans la province et elle est associée aux rivières sinueuses dont le lit est sablonneux et pierreux. Plusieurs menaces affectent les populations et la survie de l’espèce. Ainsi, sur le territoire québécois, l’espèce est désignée « vulnérable » selon la Loi sur les espèces menacées ou vulnérables. En raison de ce statut de protection, la tortue des bois fait l’objet d’un suivi au Québec afin d’évaluer l’état et les tendances des populations.
Le présent protocole fournit une approche méthodologique standardisée et rigoureuse d’inventaire pour le suivi des populations de tortue des bois. Il vise à accompagner les biologistes et techniciens de la faune du Ministère, les consultants et les acteurs du milieu dans la réalisation de suivis sur les rivières du Québec. Ce protocole standardisé est également destiné à être utilisé lors d’évaluations environnementales.
Ce protocole vise à outiller les chargés de projet dans l’élaboration de leur plan d’inventaire. Il fournit également aux équipes de terrain les information nécessaires à la détection de cette tortue sur terre et dans l’eau, à l’identification de l’espèce, à la description de ses habitats, à la recherche des menaces pesant sur la tortue des bois, ainsi que les bonnes pratiques pour le prélèvement de tissus pour faire des analyses génétiques.
par Claire Morin | 8 octobre 2021
Le Québec constitue la limite nord de la répartition de plusieurs espèces animales, ce qui est particulièrement le cas pour les salamandres. Au Québec, on trouve 10 espèces d’urodèles. Parmi celles-ci, quatre sont étroitement associées aux ruisseaux, qu’ils soient permanents ou intermittents : la salamandre sombre des montagnes, la salamandre sombre du Nord, la salamandre pourpre et la salamandre à deux lignes. Bien qu’elles diffèrent quant à leur répartition et à leur niche écologique, ces espèces dépendent toutes du maintien de la qualité des ruisseaux pour survivre. Ce protocole standardisé s’applique à ces quatre espèces.
Ce document a été écrit dans le but d’accompagner les biologistes et techniciens de la faune du ministère de l’Environnement, de la Lutte contre les changements climatiques, de la Faune et des Parcs, les consultants et les acteurs du milieu dans la réalisation d’inventaires de salamandres de ruisseaux. Il est également destiné à être utilisé lors d’études d’impacts ou d’autres projets nécessitant la détection des salamandres de ruisseaux. Il ne vise pas à faire le suivi des populations.
par Audrey Verreault | 24 septembre 2021
La Direction des inventaires forestiers est responsable de la production des résultats de compilations forestières dans tous les peuplements de 7 m et plus de hauteur situés sur le territoire couvert par l’inventaire écoforestier du Québec méridional (IEQM). Les méthodes de travail pour la production de ces résultats ont beaucoup évolué au cours des dernières années et ont permis de prendre en compte l’arrivée de nouvelles technologies dans le domaine de la télédétection. De plus, une partie du territoire est maintenant couvert par un nouveau produit, la carte dendrométrique LiDAR. L’objectif principal de ce rapport est de comparer et de valider les résultats de compilations en fonction de critères statistiques reconnus. Les résultats de volume et de surface terrière indiquent que la précision varie en fonction des méthodes de compilation utilisées. Les bonifications apportées aux compilations de l’IEQM au cours des années ont clairement amélioré la qualité des résultats obtenus. Par ailleurs, les nouvelles technologies ont permis de développer la carte dendrométrique LiDAR, qui donne des résultats précis et stables.
par equipewp | 24 septembre 2021
Paru dans Le Naturaliste canadien 144(2): 2. https://doi.org/10.7202/1071603ar
En 2020, Le Naturaliste canadien a pris un virage « tout numérique » qui permettra à ses lecteurs et à ses auteurs de mieux profiter des avantages qu’offre la technologie de notre époque. En parallèle, le travail de fond se poursuit afin de consolider les processus et les méthodes de production, conformément aux bonnes pratiques qui font consensus dans le monde de l’édition scientifique.
par Audrey Verreault | 24 septembre 2021
Published in Agronomy 11(6): 1129. https://doi.org/10.3390/agronomy11061129
The increased use of fertilizers in agriculture and forest and horticulture nurseries contributes to the pollution of water resources and greenhouse gas emissions. The objective of this study is to evaluate a new generation of fertilizers coated with new biodegradable polymers in terms of physical quality, release kinetics, and their effect on reducing nitrate leaching and N2O emissions and compare them to uncoated fertilizers (Urea, monoammonium phosphate (MAP), and KCl) having the same mineral nutrient concentration. In a peat-based substrate, the release of mineral nutrients was similar in both types of fertilizer. Two hours after application, Urea released 34% more urea than Biodrix N, the difference disappearing after one day. The leaching of cumulative ammonium nitrogen after 20 days was reduced by 40% and 26% respectively by Aminaex and Biodrix N compared to Urea. In a peat-based substrate containing 30% (v/v) of compost, the cumulative nitrate leaching was reduced by 54% by Biodrix N and by 41% by Aminaex compared to Urea. The highest average N2O flux was observed on the first day for Urea, whereas for Aminaex and Biodrix N, N2O emissions increased on the third day, reaching a peak of efflux on day 10. A 10-day delay of the N2O efflux emissions and a longer period of emissions were observed in treatments containing Aminaex and Biodrix N compared to Urea. Cumulative N2O efflux was 142, 154, and 171 mg m−2, respectively, for Urea, Aminaex, and Biodrix N over a 20-day period. These new biodegradable polymer-coated nitrogen fertilizers can reduce mineral nutrient leaching in the event of heavy rainfall and lower maximum N2O emissions in comparison with conventional nitrogen sources.