par Audrey Verreault | 19 juillet 2021
Les procédures de stérilisation et d’échantillonnage d’eau ont été élaborées pour des projets ayant comme objectif de déterminer la présence d’une espèce faunique dans des milieux hydriques à l’aide de la méthode d’extraction de l’ADN environnemental (ADNe). Cette méthode est reconnue et éprouvée. Toutefois, les sources de contamination des échantillons sont multiples et nécessitent une attention particulière de la part des personnes responsables des prélèvements d’eau.
Le présent protocole fournit une approche méthodologique standardisée et rigoureuse pour la stérilisation du matériel, pour encadrer l’échantillonnage et la filtration de l’eau, et pour la désinfection du matériel une fois l’échantillonnage effectué. Il vise à sensibiliser les biologistes et les techniciens de la faune du Ministère, les consultants et les acteurs du milieu sur les bonnes pratiques à adopter lors de la réalisation d’inventaires utilisant la méthode d’ADNe
par equipewp | 16 juillet 2021
Les aménagements fauniques de l’île Dupas ont été créés par Canards Illimités (CIC) à la fin des années 1980 et visaient à améliorer l’habitat de la sauvagine. En 2020, le ministère des Forêts, de la Faune et des Parcs (MFFP) a exécuté des travaux pour rétablir la libre circulation des poissons dans les segments 4 et 5 et remplacer les ponceaux à la station de pompage des segments 6 et 7.
Les segments 4 et 5 sont deux marais créés par la construction de digues et de structures de contrôle du niveau d’eau. Ces deux structures montraient des signes de détérioration avancée. Situées sous la récurrence 0-2 ans, les structures entravaient la libre circulation des poissons entre les marais et le lac Saint-Pierre. Les segments 6 et 7 sont constitués de structures de contrôle du niveau d’eau, de digues et d’une station de pompage. En 2011, les structures de contrôle du niveau d’eau ont été déplacées et remplacées par des déversoirs d’urgence avec un seuil de maintien du niveau d’eau.
par Claire Morin | 15 juillet 2021
En 2017, l’analyse des espèces suivies au Centre de données sur le patrimoine naturel du Québec (CDPNQ) par le Ministère des Forêts, de la Faune et des Parcs (MFFP) a souligné le besoin d’harmoniser l’information disponible sur les menaces affectant la biodiversité. Bien que des classifications reconnues internationalement étaient déjà disponibles, leur niveau de précision ne permettait pas de cibler efficacement les enjeux affectant les populations.
À cette fin, une classification plus précise a été développée par le MFFP en collaboration avec de nombreux partenaires du Québec, du Canada et de l’international, permettant d’articuler les 42 menaces générales déjà reconnues en 162 libellés détaillés. Les menaces y sont organisées en fonction de leur rang hiérarchique, passant graduellement de libellés plus génériques (niveau 1) à des descriptions plus précises (niveau 3). Lorsque cela est pertinent, les entrées sont accompagnées d’une description, de spécifications permettant de nuancer les inclusions ainsi que les exclusions, et peuvent être suivies d’exemples.
Cette importante collaboration entre le MFFP et ses partenaires a permis de raffiner de façon concertée les classifications internationales en un outil pratique pour l’ensemble des acteurs œuvrant à la conservation de la biodiversité
par Audrey Verreault | 15 juillet 2021
La technologie des drones et des capteurs devient plus performante et accessible pour réaliser des inventaires fauniques, notamment les tortues. On dénombre au Québec sept espèces de tortue d’eau douce indigènes et une espèce exotique. Devant un nombre de demandes croissant pour réaliser des inventaires de tortues d’eau douce avec des drones, le Ministère a développé ce protocole pour encadrer ces activités afin de minimiser le dérangement des tortues et d’augmenter la probabilité de les détecter dans leurs environnements.
Les drones visés par le présent protocole sont les drones à voilure rotative de moins de 250 g (microdrones) et ceux dont le poids se situe entre 250 g et 25 kg, munis de capteurs couleurs.
Ce protocole standardisé est également destiné à être utilisé lors d’études d’impacts ou d’autres projets nécessitant la détection des tortues du haut des airs. Il vise à outiller les chargés de projet dans l’élaboration de leurs plans d’inventaire avec cette technologie novatrice. Il fournit également aux équipages (pilotes et observateurs) les informations nécessaires à la détection des tortues.
par Audrey Verreault | 15 juillet 2021
Plusieurs inventaires de poissons ont été réalisés sur le lac au Loup, à Boileau depuis 1975. Le dernier a été réalisé en 2019. Une dizaine d’espèces ont été répertoriées dans le lac au fil des années. Deux espèces sont ensemencées, mais deux autres ont été introduites sans autorisation.
La communauté de poissons compte maintenant trois grands prédateurs, soit le touladi, le doré jaune et l’achigan à grande bouche. La population de touladis est marginale et ne peut être restaurée par une réglementation particulière en raison de l’habitat létal. La réglementation a été modifiée pour refléter cette situation.
L’introduction du doré jaune et de l’achigan à grande bouche pourraient avoir des impacts permanents non seulement dans le plan d’eau, mais aussi ailleurs dans le bassin versant de la rivière Maskinongé.