À la suite de la nomination du nouveau conseil des ministres, le Secteur des forêts relève désormais du ministère des Ressources naturelles et des Forêts alors que les secteurs de la faune et des parcs relèvent du ministère de l’Environnement, de la Lutte contre les changements climatiques, de la Faune et des Parcs. Les ajustements requis seront apportés progressivement au site Web.

Recueil des protocoles standardisés pour le suivi de la nidification et de la productivité de l’aigle royal au Québec

L’aigle royal a connu un important déclin à travers son aire de répartition au cours du XXe siècle, en raison de certaines activités humaines. Étant donné son statut actuel d’espèce vulnérable au Québec, il fait l’objet d’un suivi de sa nidification et de sa productivité d’aiglons par le ministère de l’Environnement, de la Lutte contre les changements climatiques, de la Faune et des Parcs.

Ce recueil est lié au Programme de suivi de l’aigle royal au Québec (document interne). Il est composé de trois protocoles standardisés. Il présente la méthode d’inventaire classique (Protocole standardisé pour le suivi de la nidification et de la productivité de l’aigle royal à partir d’observations au sol), la méthode d’inventaire à l’aide d’un drone (Protocole standardisé pour le suivi de la nidification et de la productivité de l’aigle royal à l’aide d’un drone) ainsi que la méthode d’inventaire par hélicoptère (Protocole standardisé pour l’inventaire héliporté des nids d’aigle royal). Ce recueil est également destiné à être utilisé lors d’études d’impact ou d’autres projets nécessitant des suivis ponctuels de nids d’aigles royaux.

Enfin, ce protocole vise à outiller l’observateur dans l’élaboration de son plan d’inventaire, l’identification de l’espèce ainsi que dans l’évaluation de l’âge des aiglons et du succès de reproduction des couples nicheurs.

Sélection de l’habitat de reproduction et paramètres démographiques de la perdrix grise (Perdix perdix) au Québec – Mai 2021

La perdrix grise (Perdix perdix) est originaire d’Eurasie et a été introduite avec succès au Québec au milieu de XXe siècle et a maintenant le statut d’espèce acclimatée et de petit gibier. Les populations de cette espèce ont connu une forte diminution de leur abondance à la fin des années 1970, ici et ailleurs dans son aire de répartition. Ce projet s’inscrit dans des actions prévues dans le Plan de gestion du petit gibier 2011-2018 et a pour objectifs de caractériser les habitats de reproduction essentiels de la perdrix grise et de mesurer des paramètres biologiques propres à l’espèce dans les conditions bioclimatiques du Québec. Une approche par suivi télémétrique de perdrix grises durant la période de reproduction a été privilégiée afin de répondre à ces objectifs. Le projet s’est déroulé dans les régions de la Chaudière-Appalaches et de la Mauricie–Centre-du-Québec en 2016, 2017 et 2018.

Une première étude québécoise sur la productivité des marteleurs

Paru dans Progrès forestier Hiver: 14-15-16

Le martelage consiste à sélectionner et à marquer les arbres à récolter ou à conserver en suivant les directives d’un ingénieur forestier afin d’atteindre les objectifs d’une récolte partielle. Les coûts du martelage sont liés à la productivité du marteleur. Une première étude québécoise effectuée de 2011 à 2013 avait pour but de déterminer et de quantifier les variables qui ont le plus d’influence sur la productivité du marteleur afin de soutenir l’établissement d’un taux forfaitaire pour le martelage.

L’éperlan et la ouananiche au lac Saint-Jean, bilan du suivi de 2020

Année après année, le Ministère réalise des travaux d’acquisition de connaissances et de suivi pour assurer une saine gestion de la faune aquatique du lac Saint-Jean. Voici le bilan de suivis réalisés en 2020 sur l’abondance de l’éperlan arc-en-ciel et de la ouananiche. Les observations rapportées servent également à appuyer des changements réglementaires concernant la pêche sportive de ces espèces dans le lac Saint-Jean et ses tributaires.

Reproduction artificielle, ensemencements et suivi de la population du chevalier cuivré (Moxostoma hubbsi) en 2017

La population de chevaliers cuivrés (Moxostoma hubbsi) est soutenue par un programme de reproduction artificielle depuis 2004. Les travaux sur le terrain se sont déroulés du 7 au 27 juin 2017. Au total, neuf chevaliers cuivrés (5 femelles, 2 mâles et 2 immatures) ont été manipulés en 2017. Les deux mâles étaient de nouveaux individus, alors que deux femelles étaient connues (taux de recapture de 22 %). Au total, 32 familles ont été produites parmi lesquelles 24 sont issues de croisements réalisés avec de la laitance cryopréservée. L’incubation et l’élevage a eu lieu à la station piscicole de Baldwin-Coaticook. Le 13 juillet, quelque 36 000 larves ont été ensemencées et environ 16 300 fretins (dont environ 1 600 issus de la fécondation avec de la laitance cryopréservée) ont été remis à l’eau dans la rivière Richelieu le 12 septembre. Leur taille (LT) variait de 20,3 à 41,3 mm. Le suivi du recrutement a été réalisé entre le 18 et le 28 septembre dans les secteurs de Saint-Marc et de Saint-Ours. En tout, 78 jeunes chevaliers cuivrés de l’année, dont la taille variait de 41,6 à 59,5 mm, ont été capturés, ce qui représente 22,3 % de l’effectif par rapport à ses congénères du même groupe d’âge.