par Claire Morin | 14 avril 2021
Les espèces exotiques envahissantes (EEE) sont une menace pour l’environnement, l’économie et la société. Afin de limiter leur introduction, leur propagation et leurs effets néfastes sur le territoire, il est nécessaire d’agir et d’avoir une stratégie de lutte.
Le présent plan balise les activités de gestion et d’acquisition de connaissances visant les EEE. Il s’agit de la première stratégie de lutte contre les EEE appliquées aux animaux sauvages et aux phytoravageurs forestiers. Le plan présente les grands enjeux, les axes d’intervention et les objectifs prioritaires en matière de prévention, de surveillance et de contrôle des EEE. De nombreuses mesures concrètes sont déjà déployées pour lutter efficacement contre les EEE et sont données dans le plan.
par Claire Morin | 8 avril 2021
La fiche résume différentes informations à propos du distemper, une maladie virale présente chez certaines espèces sauvages au Québec.
par Marie-Claude Boileau | 29 mars 2021
La salamandre pourpre est désignée comme espèce vulnérable depuis 2009 en vertu de la Loi sur les espèces menacées ou vulnérables du Québec. En raison de ses exigences écologiques strictes, sa répartition au Québec est discontinue, limitée au piémont des Adirondacks et à divers massifs montagneux qui forment les Appalaches.
Ces mêmes exigences constituent un facteur limitant, de même que sa maturité sexuelle tardive. La contrainte physiologique imposée par la respiration cutanée limite sa capacité de dispersion, en plus de la rendre particulièrement sensible à toute modification, détérioration et perte d’habitat. Au Québec, les effluents agricoles et sylvicoles, causant l’apport de sédiments et l’altération de la qualité de l’eau, constituent la menace ayant le plus de répercussions négatives sur l’espèce selon les experts. Ceux-ci lui attribuent une cote d’impact élevée. Parmi les autres menaces, trois catégories ont également un impact jugé modéré sur les populations soit : la gestion et l’utilisation de l’eau, les corridors de transport et de service, ainsi que l’exploitation forestière.
Ce deuxième plan de rétablissement pour la salamandre pourpre a pour but de maintenir le nombre et la viabilité des occurrences connues de l’espèce afin que des populations viables occupent l’ensemble de son aire de répartition au Québec. Pour l’atteindre, l’Équipe de rétablissement des salamandres de ruisseaux du Québec a établi 9 mesures et 31 actions, dont la réalisation est prévue sur un horizon de 10 ans (2021-2031). L’Équipe est d’avis que le rétablissement de la salamandre pourpre est possible et réalisable.
par Marie-Claude Boileau | 29 mars 2021
La salamandre sombre des montagnes est désignée comme espèce menacée depuis 2009 en vertu de la Loi sur les espèces menacées ou vulnérables du Québec. Elle vit exclusivement dans l’est de l’Amérique du Nord. Sa répartition connue se limite au versant nord du mont Covey Hill en Montérégie.
La faible superficie et l’isolement de son aire de répartition la rendent vulnérable aux évènements stochastiques ainsi qu’à toute modification, détérioration et perte d’habitat ou de connectivité. La contrainte physiologique imposée par la respiration cutanée limite sa capacité de dispersion, en plus de la rendre particulièrement sensible à l’altération de son habitat. Au Québec, le captage de l’eau souterraine, l’altération de la qualité de l’eau, dont font partie la sédimentation et la pollution, ainsi que l’exploitation forestière représentent les menaces les plus susceptibles d’affecter les populations dans l’avenir, bien que l’impact de ces activités soit présentement jugé faible-moyen par les experts.
Ce deuxième plan de rétablissement pour la salamandre sombre des montagnes a pour but de maintenir le nombre et la viabilité de chacune des occurrences connues de l’espèce au Québec. Pour l’atteindre, l’Équipe de rétablissement des salamandres de ruisseaux du Québec a établi 8 mesures et 29 actions, dont la réalisation est prévue sur un horizon de 10 ans (2021-2031). L’Équipe est d’avis que le rétablissement de la salamandre sombre des montagnes est possible et réalisable.
par Marie-Claude Boileau | 25 mars 2021
Afin d’assurer la conservation et la mise en valeur du saumon atlantique dans une perspective de développement durable, le ministère des Forêts, de la Faune et des Parcs (MFFP) effectue un suivi rigoureux de l’abondance et de l’exploitation du saumon atlantique dans la province.
Ce document fournit la synthèse des données d’abondance des saumons atlantiques adultes et des activités de pêche associées à cette espèce au Québec de 1984 à 2020.
L’année 2020 se caractérise par une hausse de 19 % des montaisons totales, comparativement à la moyenne quinquennale, principalement due aux retours de rédibermarins qui sont supérieurs à la moyenne de 33 %. La récolte de madeleineaux et les remises à l’eau sont de 25 % inférieures à la moyenne quinquennale, alors que la récolte de rédibermarins est en baisse de 43 %.
Cette baisse est en partie attribuable aux mesures appliquées depuis le Plan de gestion 2016-2026 et au contexte de pandémie qui a affecté l’exploitation et la fréquentation sur la rive Nord du fleuve Saint-Laurent. Le secteur sud, quant à lui, présente une hausse de 20 % des remises à l’eau.
La fréquentation des rivières à saumon s’est chiffrée à 67 809 jours-pêche en 2020, ce qui est semblable à la moyenne des cinq dernières années (+1 %).