À la suite de la nomination du nouveau conseil des ministres, le Secteur des forêts relève désormais du ministère des Ressources naturelles et des Forêts alors que les secteurs de la faune et des parcs relèvent du ministère de l’Environnement, de la Lutte contre les changements climatiques, de la Faune et des Parcs. Les ajustements requis seront apportés progressivement au site Web.

Plan de rétablissement de la tortue musquée (Sternotherus odoratus) au Québec — 2021-2031

La tortue musquée est désignée comme espèce menacée depuis 2009 en vertu de la Loi sur les espèces menacées ou vulnérables du Québec. Elle vit exclusivement dans l’est de l’Amérique du Nord. Au Québec, elle peut être observée dans la rivière des Outaouais et à quelques endroits au lac Saint-François en Montérégie.

Sa répartition et son abondance au Québec ne sont pas connues précisément et des efforts importants seront nécessaires pour faire progresser ces connaissances. Plusieurs menaces pèsent sur la tortue musquée, dont la perte et la modification de l’habitat, le contrôle des niveaux d’eau, la mortalité et les blessures associées au nautisme ainsi que la pollution de l’eau. Le but du plan de rétablissement est de maintenir ou d’améliorer l’état des habitats et des populations de tortues musquées afin que des populations viables se retrouvent dans l’ensemble de l’aire de répartition de l’espèce au Québec. Pour l’atteindre, 8 mesures et 23 actions ont été établies, dont la réalisation est prévue sur un horizon de 10 ans (2021-2031). Le Groupe de mise en œuvre du rétablissement de la tortue mouchetée et de la tortue musquée, issu de l’Équipe de rétablissement des tortues du Québec, est d’avis que le maintien à long terme de cette espèce est possible et réalisable.

Le pin blanc et les peupliers font-ils bon ménage?

Avis de recherche forestière n° 163

Le pin blanc et les peupliers (à grandes dents et faux-tremble) sont des espèces pionnières qui s’établissent souvent après feu. Comme les peupliers poussent plus rapidement que le pin blanc durant les premières années, les peupliers forment un couvert au-dessus de ce dernier. Ce couvert, formé par des espèces de lumière, est-il nuisible à la croissance d’une espèce semi-tolérante comme le pin blanc? L’étude d’une pinède à pin blanc de plus de 100 ans nous apporte une réponse.

Plan de rétablissement du hibou des marais (Asio flammeus) au Québec — 2021-2031

Au cours des dernières décennies, le hibou des marais a connu un déclin à l’échelle mondiale. Il est inscrit depuis mars 2003 sur la liste des espèces susceptibles d’être désignées comme menacées ou vulnérables produite en vertu de la Loi sur les espèces menacées ou vulnérables du Québec. Depuis la fin des années 1980, sa situation s’est fortement détériorée dans le sud du Québec : on y compterait désormais moins d’une centaine de couples reproducteurs. La principale menace qui pèse sur l’espèce est la perte et la dégradation de son habitat causées par l’activité humaine. Dans le nord du Québec, les tendances de population du hibou des marais sont mal connues du fait de la rareté des données, mais aucun indice ne laisse croire qu’elles seraient à la baisse.

Le but du plan de rétablissement est de ramener la taille de la population dans le sud du Québec au niveau de celle de 1989 et de maintenir une population autosuffisante dans le nord du Québec. Pour l’atteindre, l’Équipe de rétablissement des oiseaux de proie du Québec (EROP) a établi 6 mesures et 15 actions, dont la réalisation est prévue sur un horizon de 10 ans (2021-2031). L’EROP estime que le rétablissement du hibou des marais est réalisable dans l’ensemble du Québec.

Efficacité d’une embarcation de pêche électrique à échantillonner le littoral du lac Saint-Pierre

Une opération de retrait massif de poissons captifs, dans un endiguement du littoral du lac Saint-Pierre en 2019, a été utilisée pour documenter l’efficacité d’une embarcation de pêche électrique à échantillonner la communauté de poissons de la plaine inondable du lac Saint-Pierre. L’objectif de la présente étude était de comparer l’abondance relative, la structure en taille et la diversité des poissons capturés dans un transect de pêche électrique standardisé à celles des poissons retirés du milieu à l’aide de seines.