par Marie-Claude Boileau | 17 mars 2021
L’équipe de la Direction de la gestion de la faune de Lanaudière et des Laurentides du ministère des Forêts, de la Faune et des Parcs (MFFP) a réalisé une première étude sur la population d’ombles de fontaine du lac Walton en 2018. Les objectifs étaient de confirmer si cette population était allopatrique, de vérifier son état de santé et de convenir des modalités de pêche à privilégier pour conserver cette population.
Les travaux réalisés ont démontré la présence du cyprin du genre Chrosomus et du mené à grosse tête. L’abondance de l’omble de fontaine est élevée. Les indicateurs de pêche sportive sont en baisse. Le problème semble lié au mauvais état des cours d’eau lequel nuit à la reproduction. Le lac Walton présente des températures élevées et peu de refuges thermiques en profondeur. Cette population réagit bien pour le moment à l’exploitation. Le nombre de femelles aptes à se reproduire est élevé. Plusieurs indicateurs montrent des signes d’une population en santé actuellement.
Dans le contexte où il est nécessaire de maintenir la situation de l’omble de fontaine au lac Walton, le MFFP a recommandé d’effectuer des interventions dans l’habitat du poisson. Il réduira aussi le contingent de pêche.
par Marie-Claude Boileau | 15 mars 2021
La biodiversité se définit comme l’ensemble des formes de vie, des milieux qu’elles habitent et des interactions entre tous ces éléments. Notre bien-être, notre survie même, dépend de cette richesse naturelle puisqu’elle est source de nourriture, de médicaments et de matières premières indispensables. Les forêts québécoises contribuent à la biodiversité de la planète.
Celles du sud de la province sont particulièrement riches et elles renferment des éléments qui suscitent actuellement beaucoup d’inquiétudes en raison de leur rareté, de leur rythme de disparition ou de la disparition de leur habitat.
Or, en endommageant les boisés, le verglas a modifié le milieu de vie de ces plantes, de ces animaux et de ces forêts remarquables. De plus, les travaux requis pour remettre ces boisés en état entraîneront d’autres bouleversements.
Des mesures s’imposent donc pour protéger les éléments particuliers de ces forêts.
par Marie-Claude Boileau | 15 mars 2021
Les travaux de mise en oeuvre de la stratégique de protection des forêts du ministère des Ressources naturelles ont permis d’identifier certains problèmes liés à l’impact des opérations forestières dans les milieux forestiers humides. Plus précisément, les ornières formées par la circulation de la machinerie lourde sur le parterre de coupe sont un des éléments susceptibles d’affecter la productivité à long terme de ces écosystèmes.
L’orniérage est vu comme un indicateur de perturbation physique du sol permettant de mesurer le respect du critère d’aménagement forestier durable concernant le maintien de la capacité productive des sols.
Cette note technique présente les résultats obtenus lors de la réalisation d’un projet pilote visant à expérimenter une méthode de mesure de l’indicateur qui soit efficace et peu coûteux.
par Marie-Claude Boileau | 11 mars 2021
Avis technique SSRF-23
Les propriétés du bois des mélèzes hybrides étant encore peu connues, les aménagistes se questionnent sur les usages qui pourraient être tirés des arbres récoltés lors de l’éclaircie dans les plantations de cette espèce arborescente. Dans la région de Lanaudière, où l’espèce a été plantée en grande quantité, nous avons mesuré les propriétés du bois de mélèzes hybrides non élagués plantés dans le secteur du Lac à la Truite, à savoir la densité basale, la teneur en humidité, la rigidité et la résistance à la flexion. Dans cette étude, nous faisons également état des utilisations possibles du bois, considérant ces propriétés.
par Marie-Claude Boileau | 9 mars 2021
Au Québec, les densités et les tendances des populations de chauves-souris rousses ne sont pas bien connues. Les inventaires réalisés dans la province indiquent un faible taux moyen de détection avec des variations interannuelles. Cette espèce migratrice parcourt annuellement plusieurs territoires. La responsabilité de sa protection est donc partagée entre les autorités des États où elle migre en hiver et les différentes provinces canadiennes qu’elle fréquente l’été. Ce contexte complexifie la portée des mesures de rétablissement, mais accentue aussi l’importance des interventions réalisées ici, dans son habitat de reproduction, afin de maintenir un recrutement adéquat. De plus, l’effet combiné de la mortalité engendrée par la production d’énergie éolienne et de la perte d’habitats, occasionnée par le développement urbain, agricole et forestier, accentue les pressions sur les populations de chauves-souris rousses.
Le but du plan de rétablissement est d’atteindre et de maintenir des populations autosuffisantes, écologiquement fonctionnelles et largement réparties de chauves-souris rousses au Québec. Pour l’atteindre, l’Équipe de rétablissement des chauves-souris du Québec a établi 10 mesures et 24 actions, dont la réalisation est prévue sur un horizon de 10 ans (2021-2031). L’Équipe estime que le rétablissement de la chauve-souris rousse est réalisable, bien que cela dépende de la collaboration des intervenants dont les activités génèrent les menaces énumérées ci-dessus.