À la suite de la nomination du nouveau conseil des ministres, le Secteur des forêts relève désormais du ministère des Ressources naturelles et des Forêts alors que les secteurs de la faune et des parcs relèvent du ministère de l’Environnement, de la Lutte contre les changements climatiques, de la Faune et des Parcs. Les ajustements requis seront apportés progressivement au site Web.

Réseau québécois d’inventaires acoustiques de chauves-souris (Réseau Chirops) – Résultats des inventaires de 2000 à 2020

Ce rapport présente les résultats des inventaires acoustiques de chauves-souris qui se sont déroulés de 2000 à 2020 au Québec grâce au Réseau québécois d’inventaires acoustiques de chauves-souris (Réseau Chirops).

Les populations de chauves-souris sont en déclin depuis plusieurs décennies et depuis 2010, la propagation du syndrome du museau blanc au Québec a provoqué une chute drastique des populations résidentes. Ce document présente les tendances des populations de chauves-souris et fait ressortir les changements survenus depuis la propagation du syndrome en territoire québécois.

Les résultats indiquent un déclin important et généralisé des populations appartenant au complexe Myotis spp., alors que les niveaux d’activité de la grande chauve-souris brune n’ont pas diminué depuis l’apparition du syndrome. Pour les espèces migratrices, les niveaux d’activité enregistrés entre les périodes d’avant et d’après l’apparition du syndrome varient selon les espèces et les régions considérées. Pour la chauve-souris argentée, les niveaux d’activité semblent à la hausse dans la majorité des régions, alors qu’ils sont demeurés stables pour la chauve-souris cendrée. Les faibles niveaux d’activité répertoriés pour la pipistrelle de l’Est ne permettent pas de confirmer de tendances tandis que ceux de la chauve-souris rousse semblent à la hausse dans quelques régions

Combien de gaules sont nécessaires pour produire 1 m2/ha de surface terrière marchande?

Avis de recherche forestière no 186

Dans un contexte d’aménagement forestier durable, il est important de prévoir comment la régénération préétablie peut contribuer à remplacer la surface terrière et le volume marchand des arbres récoltés par coupes partielles en forêt mixte. Cependant, les connaissances qui permettent d’estimer la contribution des gaules à la surface terrière marchande sont limitées, notamment dans les bétulaies jaunes résineuses (BjR). Pour ce faire, nous avons créé un modèle qui permet de l’estimer et qui est présenté dans l’Avis de recherche forestière no 185. Ce modèle peut aussi être utile afin de prévoir le nombre de gaules nécessaires pour produire une unité de surface terrière.

Quelle est la contribution de la cohorte des gaules à la surface terrière marchande des bétulaies jaunes résineuses?

Avis de recherche forestière no 185

Depuis plusieurs années, les coupes partielles sont utilisées dans les peuplements mixtes tempérés pour récolter périodiquement un volume de bois de qualité, tout en contribuant à l’établissement et à la croissance de la régénération d’essences désirées. L’atteinte de ces objectifs nécessite que la régénération préétablie contribue à remplacer le volume marchand prélevé. Parmi la régénération préétablie, ce sont les gaules (diamètre à hauteur de poitrine [DHP] de 1,1 à 9,0 cm) qui sont le plus susceptibles de remplir cette fonction à court et à moyen terme. Cependant, les méthodes quantitatives pour prévoir l’accroissement de leur DHP et leur contribution à la surface terrière marchande sont encore très limitées. Afin de répondre à cet enjeu, nous avons mis au point un modèle permettant de prévoir la croissance des gaules et leur contribution à la surface terrière marchande des peuplements mixtes de bouleau jaune et résineux (BjR).

Analyse des menaces et évaluation de la viabilité des occurrences de la tortue musquée (Sternotherus odoratus) au Québec — Rapport d’analyse réalisé dans le cadre de l’approche intégrée de rétablissement (AIR)

Afin de faciliter le suivi des populations d’espèces fauniques en situation précaire au Québec, le ministère de l’Environnement, de la Lutte contre les changements climatiques, de la Faune et des Parcs a entrepris de bonifier les données du Centre de données sur le patrimoine naturel du Québec (CDPNQ) en y intégrant des informations liées à leur viabilité et aux menaces qui les affectent. Développée dans le cadre de l’approche intégrée de rétablissement (AIR), cette démarche consiste en des analyses qui documentent les menaces et les actions de conservation qui touchent les occurrences des espèces suivies au CDPNQ.

Ce rapport synthétise les résultats des analyses concernant la tortue musquée et fournit des constats pouvant orienter les actions de conservation visant l’atteinte des objectifs fixés dans le Plan de rétablissement de la tortue musquée 2021-2031.

Ce document s’adresse aux partenaires gouvernementaux, aux membres des organismes de conservation ainsi qu’à tous les autres acteurs de la conservation au Québec intéressés à en apprendre plus sur la situation de cette espèce et sur les facteurs qui affectent la viabilité de ses populations.

Comment favoriser la régénération du bouleau jaune et de l’érable à sucre dans des peuplements envahis par le hêtre?

Paru dans Progrès forestier 248: 7-9

Dans les érablières du Québec et du Nord-Est américain, il n’est pas rare d’observer une abondante régénération du hêtre à grandes feuilles au détriment de celle de l’érable à sucre, du bouleau jaune et des autres essences feuillues. Tout indique que ce phénomène s’est accru au cours des dernières décennies et qu’il pourrait entraîner un important changement dans la composition des érablières si aucune action n’est entreprise. La question est de savoir comment on peut limiter la régénération du hêtre et favoriser la régénération de l’érable à sucre et des autres essences compagnes des érablières.