À la suite de la nomination du nouveau conseil des ministres, le Secteur des forêts relève désormais du ministère des Ressources naturelles et des Forêts alors que les secteurs de la faune et des parcs relèvent du ministère de l’Environnement, de la Lutte contre les changements climatiques, de la Faune et des Parcs. Les ajustements requis seront apportés progressivement au site Web.

Classification nationale de la végétation du Canada: principes, méthodes et état

Ressources naturelles Canada, Service canadien des forêts, Centre de foresterie des Grands Lacs. Rapport d’information no GLC-X-23F. 169 p. 

La Classification nationale de la végétation du Canada (CNVC) est une classification écologique des communautés végétales naturelles du Canada. Fondée sur huit niveaux hiérarchiques, elle offre un cadre normalisé, à l’échelle nationale, de description des modèles de végétation au sein de leurs contextes écologiques à plusieurs échelles conceptuelles et spatiales. Le Service canadien des forêts de Ressources naturelles Canada (RNCan-SCF) a dirigé l’élaboration de la CNVC depuis ses débuts en 2000, en travaillant principalement sur les communautés de forêts et terres boisées, et essentiellement à deux niveaux de hiérarchie, le macrogroupe au niveau intermédiaire et l’association au niveau du peuplement. L’élaboration de la CNVC s’appuie sur des partenariats avec des organismes gouvernementaux provinciaux et territoriaux pour l’expertise et les données écologiques régionales, et bénéficie de collaborations internationales pour les comparaisons avec d’autres classifications nationales. Ce rapport présente la CNVC, notamment sa raison d’être, son histoire et ses partenariats; présente le cadre de classification (hiérarchie); documente les méthodes employées jusqu’en 2018 pour l’élaboration des types, y compris les sources d’information et le processus d’examen expert biorégional, et décrit les produits créés à ce jour, disponibles sur le site Web de la CNVC et le site Web de Ressources naturelles Canada – Publications du Service canadien des forêts. Élaborer et tenir à jour un cadre de classification nationale exige des ressources considérables, et un financement continu est nécessaire pour soutenir les efforts résumés dans ce document.

Coupe progressive dans un peuplement mixte boréal : effets après 5 ans de la coupe finale sur le développement des drageons de tremble et des conifères dégagés

Paru dans The Forestry Chronicle 95(2): 124-134. https://doi.org/10.5558/tfc2019-019

Nous avons utilisé la coupe progressive en deux phases afin de dégager la régénération résineuse préétablie et de limiter le drageonnement du peuplier faux-tremble (Populus tremuloïdes) dans un peuplement mixte stratifié de trembles et de conifères. Dans le présent article, nous présentons les effets de la coupe finale, appliquée 12 ans après la coupe d’établissement, sur le développement de la régénération préétablie et des drageons de tremble après 5 ans. Le drageonnement s’est révélé inversement proportionnel à l’intensité de la coupe d’établissement, avec 19 000, 14 900 et 6800 tiges/ha 2 ans après la coupe finale, respectivement, dans les prélèvements initiaux de 35, 50 et 65 % de la surface terrière. Cependant, dès l’année 5, l’effet du traitement sur la densité des tiges n’était plus significatif, en raison du taux élevé de mortalité du tremble dans les coupes à 35 et à 50 %. La densité des tiges de conifères dépassant les 100 cm était alors comparable à celle des tiges de tremble dans les coupes à 35 et à 50 %, mais les conifères dominaient la coupe à 65 %. Le taux de mortalité sur pied était plus élevé pour les feuillus (22–28 %) que pour les conifères (4–9 %) préétablis, à l’exception du témoin non coupé (14 et 9 %, respectivement). Cependant, le chablis était respectivement de 4 et 8 %, en moyenne, dans les trois coupes partielles, et ce, sans lien au traitement. Les petites tiges marchandes de conifères (diamètre à hauteur de poitrine – DHP de 9,1–15,0 cm) qui avaient été retenues ont été les plus touchées par le chablis. Toutefois, les pertes globales ont été jugées acceptables, compte tenu de la croissance en DHP et en hauteur des tiges ayant survécu. Cette étude confirme que la coupe progressive en deux phases basée sur la régénération préétablie devrait être envisagée pour limiter l’enfeuillement en forêt mixte boréale.

Identifier les arbres à risque après une coupe partielle

Paru dans Progrès forestier, automne 2019: 32-35

De nombreux résultats de recherche permettent maintenant d’évaluer le risque de mortalité des arbres après une coupe de jardinage dans une érablière ou une bétulaie jaune à résineux. Cet article propose des critères simples et pratiques pour identifier les arbres les plus susceptibles de mourir, aux fins de l’inventaire et du martelage en préparation d’une coupe partielle.

Basse régénération préétablie d’épinette rouge : un constat peu rassurant…

Avis de recherche forestière no139

La régénération préétablie joue un rôle prépondérant pour maintenir l’épinette rouge au sein des bétulaies jaunes résineuses. Or, peu d’information est disponible sur la survie, l’acclimatation et le développement de cette régénération à la suite d’interventions sylvicoles. Des études écophysiologiques ont donc été entreprises afin de suivre l’évolution de la basse régénération d’épinette rouge à la suite de coupes partielles uniformes. Les résultats obtenus 20 ans après ces coupes ont été toutefois peu rassurants : mortalité, dépérissement et faible croissance.