par Claire Morin | 13 octobre 2020
Avis de recherche forestière n° 149
Les paléoécologues étudient l’évolution de la végétation et du climat depuis le retrait des glaciers il y a plus de 10 000 ans. Dans un climat changeant, les connaissances acquises permettent de guider l’élaboration de cibles et de stratégies d’aménagement écosystémique. Par exemple, on sait que le climat a déjà été plus chaud qu’actuellement. La végétation observée lors de la période plus chaude pourrait-elle se réinstaller dans le contexte du climat futur?
par Claire Morin | 13 octobre 2020
Avis de recherche forestière n° 152
Le déclin des populations de caribous et les mesures à mettre en place pour leur conservation sont des enjeux d’actualité. La présence d’un réseau routier est l’une des principales perturbations affectant le caribou forestier, une espèce désignée comme « vulnérable » au Québec depuis 2005. Si seul l’accès aux chemins est fermé, la végétation peine à se réinstaller naturellement et plusieurs dizaines d’années sont nécessaires pour la fermeture partielle du couvert forestier. C’est pourquoi le démantèlement et le reboisement des chemins ont été envisagés. Toutefois, le substrat compact, pauvre en nutriments et retenant peu l’eau, présente un véritable défi pour les plants mis en terre. Afin de tester la faisabilité du reboisement des chemins forestiers ainsi que le temps nécessaire à leur revégétalisation, un banc d’essai a été réalisé en 2017 par le ministère des Forêts, de la Faune et des Parcs (MFFP). Deux ans plus tard, qu’en est-il ?
par Marie-Claude Boileau | 8 octobre 2020
Paru dans Le Naturaliste canadien 144(1): 1-2. https://doi.org/10.7202/1068213ar
par Marie-Claude Boileau | 7 octobre 2020
Ressources naturelles Canada, Service canadien des forêts, Centre de foresterie des Grands Lacs. Rapport d’information no GLC-X-23F. 169 p.
La Classification nationale de la végétation du Canada (CNVC) est une classification écologique des communautés végétales naturelles du Canada. Fondée sur huit niveaux hiérarchiques, elle offre un cadre normalisé, à l’échelle nationale, de description des modèles de végétation au sein de leurs contextes écologiques à plusieurs échelles conceptuelles et spatiales. Le Service canadien des forêts de Ressources naturelles Canada (RNCan-SCF) a dirigé l’élaboration de la CNVC depuis ses débuts en 2000, en travaillant principalement sur les communautés de forêts et terres boisées, et essentiellement à deux niveaux de hiérarchie, le macrogroupe au niveau intermédiaire et l’association au niveau du peuplement. L’élaboration de la CNVC s’appuie sur des partenariats avec des organismes gouvernementaux provinciaux et territoriaux pour l’expertise et les données écologiques régionales, et bénéficie de collaborations internationales pour les comparaisons avec d’autres classifications nationales. Ce rapport présente la CNVC, notamment sa raison d’être, son histoire et ses partenariats; présente le cadre de classification (hiérarchie); documente les méthodes employées jusqu’en 2018 pour l’élaboration des types, y compris les sources d’information et le processus d’examen expert biorégional, et décrit les produits créés à ce jour, disponibles sur le site Web de la CNVC et le site Web de Ressources naturelles Canada – Publications du Service canadien des forêts. Élaborer et tenir à jour un cadre de classification nationale exige des ressources considérables, et un financement continu est nécessaire pour soutenir les efforts résumés dans ce document.
par André Boily | 7 octobre 2020
Paru dans The Forestry Chronicle 95(2): 124-134. https://doi.org/10.5558/tfc2019-019
Nous avons utilisé la coupe progressive en deux phases afin de dégager la régénération résineuse préétablie et de limiter le drageonnement du peuplier faux-tremble (Populus tremuloïdes) dans un peuplement mixte stratifié de trembles et de conifères. Dans le présent article, nous présentons les effets de la coupe finale, appliquée 12 ans après la coupe d’établissement, sur le développement de la régénération préétablie et des drageons de tremble après 5 ans. Le drageonnement s’est révélé inversement proportionnel à l’intensité de la coupe d’établissement, avec 19 000, 14 900 et 6800 tiges/ha 2 ans après la coupe finale, respectivement, dans les prélèvements initiaux de 35, 50 et 65 % de la surface terrière. Cependant, dès l’année 5, l’effet du traitement sur la densité des tiges n’était plus significatif, en raison du taux élevé de mortalité du tremble dans les coupes à 35 et à 50 %. La densité des tiges de conifères dépassant les 100 cm était alors comparable à celle des tiges de tremble dans les coupes à 35 et à 50 %, mais les conifères dominaient la coupe à 65 %. Le taux de mortalité sur pied était plus élevé pour les feuillus (22–28 %) que pour les conifères (4–9 %) préétablis, à l’exception du témoin non coupé (14 et 9 %, respectivement). Cependant, le chablis était respectivement de 4 et 8 %, en moyenne, dans les trois coupes partielles, et ce, sans lien au traitement. Les petites tiges marchandes de conifères (diamètre à hauteur de poitrine – DHP de 9,1–15,0 cm) qui avaient été retenues ont été les plus touchées par le chablis. Toutefois, les pertes globales ont été jugées acceptables, compte tenu de la croissance en DHP et en hauteur des tiges ayant survécu. Cette étude confirme que la coupe progressive en deux phases basée sur la régénération préétablie devrait être envisagée pour limiter l’enfeuillement en forêt mixte boréale.