par equipewp | 1 septembre 2020
Ce rapport dresse un portrait à jour (2018) de la dynamique de reproduction de la population réintroduite de bars rayés dans le fleuve Saint-Laurent. Deux frayères d’importance contribuent au rétablissement et au maintien de la population de bars rayés du fleuve Saint-Laurent. Ces frayères sont localisées dans le fleuve à l’embouchure de la rivière du Sud, à Montmagny, et à l’extrémité portuaire de la ville de Québec, dans le secteur de la baie de Beauport. L’embouchure de la rivière Ouelle apparaît comme un site d’importance pour la maturation des femelles, alors que l’ensemble de la zone de turbidité maximale (ZTM) constitue un secteur critique pour la survie et la croissance des jeunes de l’année, de leur stade larvaire jusqu’à la fin de leur première saison de croissance. La position géographique de la ZTM, en ce qui a trait à la distance par rapport aux sites utilisés pour la reproduction de l’espèce, semble avoir une incidence sur la croissance et la survie des jeunes bars rayés de la population du fleuve Saint-Laurent.
par Marie-Claude Boileau | 1 septembre 2020
En janvier et février 2008, le ministère des Ressources naturelles et de la Faune a inventorié les orignaux du territoire de l’Entente trilatérale du Lac-Barrière, ce qui a permis d’estimer que la population se situe entre 2 492 et 3 259 orignaux ou 2 876 ± 13,3 % (∝ = 0,1), ce qui représente une densité entre 2,4 et 3,1 orignaux par 10 km2 ou 2,7 ± 13,3 % orignaux/10 km2 (∝ = 0,1) pour la superficie inventoriée de 10 600 km2.
par Marie-Claude Boileau | 18 août 2020
Avis de recherche forestière n° 147
Les connaissances sur la variabilité naturelle des écosystèmes au regard de la végétation, des feux et du climat permettent de comprendre la gamme de conditions passées dans lesquelles les espèces forestières se sont établies et développées. Les paysages forestiers de la pessière à mousses de l’Ouest se sont toujours reconstitués après les perturbations. Toutefois, si cette variabilité est outrepassée, on fait l’hypothèse que les conditions ne seront plus favorables au développement de certaines espèces, possiblement en raison d’une augmentation de la température et des feux. Ces connaissances sur le passé sont donc importantes dans l’évaluation de la vulnérabilité des forêts aux changements climatiques et l’élaboration de stratégies d’aménagement appropriées.
par Marie-Claude Boileau | 18 août 2020
Avis de recherche forestière n° 148
La forêt boréale est reconnue comme l’un des écosystèmes les plus limités en azote (N), un élément nutritif essentiel à la croissance des arbres. La disponibilité en N est également un facteur influençant la séquestration du carbone (C). L’ajout d’un fertilisant azoté en forêt boréale pourrait-il stimuler la croissance des arbres et la séquestration du C? Y a-t-il un risque de saturer l’écosystème en N, ce qui affecterait la fertilité des sols en cations basiques et le pH et, de là, la vigueur et la croissance des arbres? Quelles sont les conséquences à long terme d’un tel apport dans l’écosystème?
par Marie-Claude Boileau | 18 août 2020
Avis de recherche forestière n° 151
Au Québec, jusqu’aux années 1990, des dizaines de milliers d’hectares de forêt ont été récoltés par coupe à diamètre limite. Dans certains cas, cette méthode de récolte a laissé des peuplements appauvris en volume, en qualité, en composition et en régénération. Notre étude compare les potentiels de différentes combinaisons de méthodes de régénération et de préparation de terrain pour réhabiliter les bétulaies jaunes résineuses dégradées.