À la suite de la nomination du nouveau conseil des ministres, le Secteur des forêts relève désormais du ministère des Ressources naturelles et des Forêts alors que les secteurs de la faune et des parcs relèvent du ministère de l’Environnement, de la Lutte contre les changements climatiques, de la Faune et des Parcs. Les ajustements requis seront apportés progressivement au site Web.

Recherche de subadultes du chevalier cuivré et suivi du recrutement en 2016

En plus du suivi du recrutement à la seine, des efforts visant la capture de subadultes du chevalier cuivré (Moxostoma hubbsi) ont été réalisés dans des habitats qui ne sont habituellement pas couverts par cet échantillonnage dans le fleuve Saint-Laurent et les rivières Richelieu et Saint-François en 2016. Ces travaux ont permis de confirmer la reproduction naturelle du chevalier cuivré en 2015 (capture d’un spécimen d’âge 1+), mais pas pour l’année 2016, car aucun jeune de l’année n’a été capturé. L’utilisation de la zone de 3 à 5 mètres de profondeur par les chevaliers, dont les subadultes du chevalier cuivré a été confirmée. Six subadultes du chevalier cuivré ont été capturés dans la rivière Richelieu parmi lesquels deux individus de la classe de taille 300 à 399 mm. Il s’agit d’un signal très intéressant puisque les dernières mentions d’individus de cette taille dans la rivière Richelieu remontaient à plus de 45 ans.

Inventaires aériens de l’orignal dans les réserves fauniques du Québec

Au cours de l’hiver 1995, dix réserves fauniques ont été inventoriées par le ministère de l’Environnement et de la Faune dans le cadre d’une modification du plan d’inventaires aériens de l’orignal 1992-1997. Les principaux résultats de ces inventaires sont présentés dans ce rapport. En plus des résultats de ces dix réserves, les données ont été ajoutées pour les inventaires réalisés dans les réserves fauniques de Papineau-Labelle, Ashuapmushuan et des Laurentides, survolées en 1989, 1993 et 1994 respectivement. Les informations sommaires disponibles pour la réserve Rouge-Matawin ont aussi été incluses. Ces données permettent de dresser un portrait fiable de la situation de l’orignal dans les réserves fauniques du Québec.

Dynamique et habitats de reproduction de la population réintroduite de bars rayés (Morone saxatilis) dans le fleuve Saint-Laurent

Ce rapport dresse un portrait à jour (2018) de la dynamique de reproduction de la population réintroduite de bars rayés dans le fleuve Saint-Laurent. Deux frayères d’importance contribuent au rétablissement et au maintien de la population de bars rayés du fleuve Saint-Laurent. Ces frayères sont localisées dans le fleuve à l’embouchure de la rivière du Sud, à Montmagny, et à l’extrémité portuaire de la ville de Québec, dans le secteur de la baie de Beauport. L’embouchure de la rivière Ouelle apparaît comme un site d’importance pour la maturation des femelles, alors que l’ensemble de la zone de turbidité maximale (ZTM) constitue un secteur critique pour la survie et la croissance des jeunes de l’année, de leur stade larvaire jusqu’à la fin de leur première saison de croissance. La position géographique de la ZTM, en ce qui a trait à la distance par rapport aux sites utilisés pour la reproduction de l’espèce, semble avoir une incidence sur la croissance et la survie des jeunes bars rayés de la population du fleuve Saint-Laurent.

Inventaire aérien de l’orignal (ALCES alces) dans le territoire de l’entente trilatérale du Lac-Barrière

En janvier et février 2008, le ministère des Ressources naturelles et de la Faune a inventorié les orignaux du territoire de l’Entente trilatérale du Lac-Barrière, ce qui a permis d’estimer que la population se situe entre 2 492 et 3 259 orignaux ou 2 876 ± 13,3 % (∝ = 0,1), ce qui représente une densité entre 2,4 et 3,1 orignaux par 10 km2 ou 2,7 ± 13,3 % orignaux/10 km2 (∝ = 0,1) pour la superficie inventoriée de 10 600 km2.

La pessière noire à mousses de l’Ouest : comprendre son évolution dans le temps pour orienter l’aménagement forestier

Avis de recherche forestière n° 147

Les connaissances sur la variabilité naturelle des écosystèmes au regard de la végétation, des feux et du climat permettent de comprendre la gamme de conditions passées dans lesquelles les espèces forestières se sont établies et développées. Les paysages forestiers de la pessière à mousses de l’Ouest se sont toujours reconstitués après les perturbations. Toutefois, si cette variabilité est outrepassée, on fait l’hypothèse que les conditions ne seront plus favorables au développement de certaines espèces, possiblement en raison d’une augmentation de la température et des feux. Ces connaissances sur le passé sont donc importantes dans l’évaluation de la vulnérabilité des forêts aux changements climatiques et l’élaboration de stratégies d’aménagement appropriées.