À la suite de la nomination du nouveau conseil des ministres, le Secteur des forêts relève désormais du ministère des Ressources naturelles et des Forêts alors que les secteurs de la faune et des parcs relèvent du ministère de l’Environnement, de la Lutte contre les changements climatiques, de la Faune et des Parcs. Les ajustements requis seront apportés progressivement au site Web.

Huit ans de fertilisation en azote dans des forêts boréales : les conséquences sur la chimie des sols et la croissance des arbres

Avis de recherche forestière n° 148

La forêt boréale est reconnue comme l’un des écosystèmes les plus limités en azote (N), un élément nutritif essentiel à la croissance des arbres. La disponibilité en N est également un facteur influençant la séquestration du carbone (C). L’ajout d’un fertilisant azoté en forêt boréale pourrait-il stimuler la croissance des arbres et la séquestration du C? Y a-t-il un risque de saturer l’écosystème en N, ce qui affecterait la fertilité des sols en cations basiques et le pH et, de là, la vigueur et la croissance des arbres? Quelles sont les conséquences à long terme d’un tel apport dans l’écosystème?

Options sylvicoles pour réhabiliter les bétulaies jaunes résineuses dégradées

Avis de recherche forestière n° 151

Au Québec, jusqu’aux années 1990, des dizaines de milliers d’hectares de forêt ont été récoltés par coupe à diamètre limite. Dans certains cas, cette méthode de récolte a laissé des peuplements appauvris en volume, en qualité, en composition et en régénération. Notre étude compare les potentiels de différentes combinaisons de méthodes de régénération et de préparation de terrain pour réhabiliter les bétulaies jaunes résineuses dégradées.

Inventaire aérien de l’orignal de la réserve faunique La Vérendrye réalisé à l’hiver 2020 – rapport complet et résumé des résultats

Un inventaire aérien de l’orignal a été réalisé dans la réserve faunique La Vérendrye (RFLV) du 15 janvier au 21 février 2020, une première exclusivement sur ce territoire. Cet inventaire a permis de mesurer avec précision le niveau de population hivernale, ses principaux paramètres démographiques et le taux d’exploitation par la chasse sportive. De plus, il a été effectué conjointement par trois directions régionales du ministère des Forêts, de la Faune et des Parcs (Outaouais, Abitibi-Témiscamingue et Laurentides-Lanaudière) ainsi qu’avec les membres des communautés algonquines de la Première Nation Kebaowek, la communauté Anicinape de Kitcisakik, la communauté de Kitigan Zibi Anishinabeg, la Nation Anishnabe du Lac-Simon et de la Première nation de Longue-Pointe.

L’analyse des données récoltées révèle une densité moyenne de 2,1 orignaux par 10 km2 d’habitat et un cheptel de 2074 ± 225 orignaux. La précision de l’inventaire est très élevée puisqu’elle atteint 89,2 %. L’orignal se trouve sur l’ensemble du territoire, mais le nombre de bêtes observées par parcelle montre une large fluctuation. Les autres détails relatifs à cet inventaire sont précisés dans le rapport joint. Un résumé est également disponible.