À la suite de la nomination du nouveau conseil des ministres, le Secteur des forêts relève désormais du ministère des Ressources naturelles et des Forêts alors que les secteurs de la faune et des parcs relèvent du ministère de l’Environnement, de la Lutte contre les changements climatiques, de la Faune et des Parcs. Les ajustements requis seront apportés progressivement au site Web.

L’influence de quelques caractéristiques du peuplement et du milieu sur la croissance en volume du sapin baumier et de l’épinette noire au Québec

Paru dans Le Naturaliste Canadien 102: 339-352

L’effet de l’âge, de la surface terrière et de l’indice de fertilité sur l’accroissement annuel périodique net en volume total et en volume marchand a été analysé à l’aide de la méthode de régression multiple linéaire par étape (Stepwise). Ces analyses ont été effectuées à partir des données de 167 places d’étude permanentes représentant quelques-uns des peuplements équiennes purs de sapin baumier et d’épinette noire de la forêt boréale du Québec. A l’exception d’un cas, chez les deux essences, les paramètres analysés contribuent à expliquer entre 50 et 70 pour cent de la variation de l’accroissement. L’augmentation de l’accroissement en fonction de la surface terrière et de la qualité de la station et sa diminution suivant l’âge du peuplement, permettent de suggérer que les travaux d’aménagement soient planifiés de façon à obtenir un matériel sur pied de densité suffisante pour une utilisation optimum du potentiel productif de la station, tout en favorisant la pratique d’un aménagement à courte durée de révolution. Les équations trouvées au cours de ces analyses peuvent être utilisées à des fins de prédiction de l’accroissement en volume des peuplements de sapin et d’épinette de diverses densités.

Estimation de la production de jeunes plantations de pin rouge et de pin gris du sud du Québec

Paru dans Canadian Journal of Forest Research 6(4): 478-486

Des équations de régression multiple ont été développées dans le but de permettre l’estimation de la production de jeunes plantations de pin rouge et de pin gris. Les données analysées sont celles de 446 parcelles-échantillons représentant les pineraies rouges et grises de la rive sud du fleuve Saint-Laurent entre Québec et Montréal. La production ligneuse des plantations de pin rouge est supérieure à celles de pin gris. Cependant, en plantation, les deux essences ont une production plus élevée que celle des peuplements naturels. Compte tenu de l’âge et de l’espacement des plantations échantillonnées, les équations trouvées peuvent fournir des informations sur la production ligneuse des pineraies rouges et grises ayant un espacement maximum de 3 X 3 m jusqu’à l’âge respectif de 45 et 35 ans. La solution des équations trouvées devra permettre la construction de tables de production provisoires pour les deux essences.

Étude de la perturbation des horizons du sol par un arbre qui se renverse et de son impact sur la pédogenèse

Paru dans Canadian Journal of Soil Science 57: 173-186

Dans le cadre d’un travail sur la variabilité des sols à l’intérieur d’une même station, une étude détaillée des perturbations produites dans les horizons du sol, par un arbre qui renverse, a été effectuée. On a choisi à cette fin un renversé représentatif du type le plus répandu. Un arrangement des horizons a été reconnu et décrit pour ce type de renversé, qualifié de normal. Les mécanismes qui ont présidé à ce réarrangement des horizons y sont également expliqués. D’autres types de renversé sont brièvement mentionnés et comparés avec celui décrit ici. L’importance de ce phénomène est discutée en regard des variations apportées dans les propriétés physico-chimiques du sol entre des profils voisins, et de sa contribution au façonnement du patron de sol, tel qu’on le rencontre dans un écosystème donné.

Étude systématique de la variabilité d’un sol podzolique, le long d’une tranchée dans une érablière à bouleau jaune

Paru dans Canadian Journal of Soil Science 59: 131-146

Dans une tranchée longue de 16.50 m, creusée dans un sol podzolisé sous un couvert d’érable à sucre et de bouleau jaune, les principales variations morphologiques ont été étudiées et des échantillons de sol ont été prélevés systématiquement. L’étude de la morphologie du sol combinée à celle des teneurs en Fe et AI libres et en matière organique, pour les 10 premiers centimètres de l’horizon B, montre qu’il existe neuf changements, statistiquement différents, dans l’intensité de la podzolisation le long de cette tranchée. Les coefficients de variation (CV) des principales propriétés chimiques varient en général de grands (>30%) à très grand (>60%). Il s’en suit que le nombre de prélèvements nécessaires pour estimer la valeur moyenne de ces propriétés, avec une précision de ±10% de cette moyenne (a = 95%), demeure grand, sauf pour le pH. La granulométrie de ce sol sablonneux présente un CV faible (<11%) pour la fraction sable; par contre le CV est assez grand (24%) pour le limon dans l’horizon B(10 cm) tandis que l’argile très faiblement présente dans ce sol montre toujours des valeurs de CV élevées (>35%). Cette variabilité du sol n’obéissant pas à un cycle régulier, le choix du ou des pédons pour décrire ce sol se trouve d’autant plus compliqué.

Dégâts d’une hépiale et susceptibilité des peupliers

Paru dans Phytoprotection 60(1): 23-31

Lors de l’arrachage de plants de 5 ans de peupliers hybrides pour réaliser une éclaircie dans un test clonal, la présence de larves d’une hépiale (Sthenopis quadriguttatus Grt.) a été constatée dans la racine principale des arbres.

Les dégâts occasionnés par cet insectes sont des galeries de 10 à 15 cm de longueur et de 10 à 12 mm de diamètre communiquant avec des chambres de 25 à 30 mm de largeur. Les trous d’évacuation des sciures ont de 1 à 2 cm de diamètre et sont situés sur la racine.

Aucun des 12 hybrides ou espèces de peuplier des sections Aigeiros et Tacamahaca présents dans la plantation n’était intact. Sur 548 arbres examinés, 24 p. cent étaient infestés. Cet insecte peut être très nuisible aux plantations de peupliers hybrides. L’application d’insecticides systémiques semble actuellement le seul moyen de lutte.