par Marie-Claude Boileau | 24 juillet 2020
Ce document complète un premier rapport intitulé « Portrait de la régénération naturelle en forêt publique sous aménagement du Québec méridional des années 1970-2010 ». Il apporte des spécificités régionales résultant de considérations écologiques, notamment la région écologique et la végétation potentielle. Le portrait présente ce qu’il est advenu des peuplements forestiers, qui au 1er inventaire avaient 7 m et plus de hauteur et qui, au 2e inventaire, ont été affectés par un événement suffisamment perturbateur pour induire l’établissement d’une nouvelle génération d’arbres.
par Marie-Claude Boileau | 24 juillet 2020
Cette étude présente une description de la végétation du territoire du projet de parc de la région de Harrington Harbour, en Basse-Côte-Nord, afin de répondre au besoin de connaissances inscrit dans le processus de création d’un parc au sein du réseau des parcs nationaux québécois.
Les données utilisées proviennent de la carte du 2e inventaire forestier, de l’inventaire et de la classification écologiques, des districts écologiques et de la carte des dépôts de surface du MFFP; de travaux de terrain effectués en septembre 2004; ainsi que d’une cartographie de la végétation réalisée à partir d’images satellitaires acquises en juillet 2002.
L’étude indique que les types de couvert végétal les plus caractéristiques de la région naturelle de la côte rocheuse de la Basse-Côte-Nord sont très bien représentés au sein du territoire du projet de parc.
par Audrey Verreault | 24 juillet 2020
Paru dans Canadian Journal of Forest Research 22:1516-1523
Des récoltes hebdomadaires de cônes d’épinette blanche furent réalisées afin d’identifier la période où la maturité des semences est atteinte et de préciser le degré de fiabilité de certains indicateurs de maturité. Les récoltes provenaient de cinq stations réparties sur le territoire du Québec. Les résultats montrent que les semences parviennent à maturité environ une ou deux semaines avant l’ouverture des cônes et qu’il est préférable de les récolter durant cette période. En effet, le taux de germination au cours de cette période est supérieur et les semences alors récoltées maintiennent mieux leur viabilité après 15 mois de conservation. La maturité est atteinte lorsque l’embryon occupe 90% de la longueur de la cavité embryonnaire, que la teneur en eau des cônes est de 63% et leur densité spécifique de 0,99 g/L ou qu’environ 80% des cônes flottent dans une solution de méthanol dilué (d = 0,93 g/L). Ces indicateurs ont permis de déterminer que les arbres de la station nordique Les Escoumins avaient disséminés des semences immatures. Par ailleurs, le taux de germination des semences demeurant dans les cônes après leur ouverture diminue graduellement. Toutefois, aucune différence significative ne fut observée dans le taux de germination entre les semences qui sont disséminées et celles restant dans les cônes ouverts. L’effet du triage des graines sur les résultats est également discuté.
par Audrey Verreault | 24 juillet 2020
Paru dans Canadian Journal of Forest Research 22: 613-621
Des pessières noires boréales, formées de marcottes dégagées par la coupe du peuplement principal au cours de la première moitié de ce siècle, ont été échantillonnées pour en suivre la croissance en hauteur après la coupe. La plupart des tiges analysées ont tiré profit du dégagement. Au début, les plus petites tiges ont réagi plus rapidement et plus intensément. Par la suite, leur croissance a culminé entre 20 et 30 ans après dégagement, soit durant la même période que les tiges les plus hautes, bien que celles-ci fussent plus âgées. Ce comportement a permis à ces dernières de maintenir leur position dominante dans les peuplements. La croissance en hauteur des dernières années indique que cet avantage pourrait se maintenir au cours des prochaines années, voire indéfiniment. Il semble que l’évolution des peuplements d’épinette noire de seconde venue, malgré une structure inéquienne, soit semblable à celle de peuplements équiennes. La période écoulée depuis le dégagement, de même que la hauteur des tiges, seraient donc de meilleurs indicateurs de l’âge effectif des tiges que l’âge total. En conséquence, les tiges les plus hautes de la régénération préexistante, bien que généralement plus âgées, devraient être protégées lors de l’exploitation et considérées au même titre que les plus petites dans les inventaires de régénération.
par Audrey Verreault | 24 juillet 2020
Publié dans Canadian Journal of Forest Research 22: 601-612
Cinq peuplements d’épinette noire (Picea mariana (Mill.) B.S.P.), de la région de Baie-Comeau au Québec, régénérées par coupe à blanc entre 1924 et 1941, ont été étudiés afin de déterminer leur croissance après la perturbation. L’analyse révèle que les tiges se sont établies, pour la plupart, par marcottage. La composition actuelle des strates de hauteur est demeurée en relation étroite avec la classe de hauteur au moment de la coupe : les tiges les plus hautes à cette époque se distribuent principalement dans les étages dominants et codominants. Une tendance similaire est également rapportée pour la contribution relative au volume marchand. La productivité des peuplements s’apparente à celle décrite pour les meilleures stations dans les tables de rendement normal et démontre la capacité des épinettes noires issues de marcottage, y compris les tiges de quelques mètres de hauteur présentes dans le sous-étage, à contribuer de façon importante à la formation de peuplements productifs. Malgré leur âge avancé, les tiges de ces peuplements ne semblent pas plus affectées par la carie que celles d’âge équivalent à celui de la perturbation et qui proviendraient de semis.