par Marie-Claude Boileau | 23 juillet 2020
Dans le cadre de son mandat d’acquisition de connaissances écologiques du Québec, le gouvernement a entrepris la classification et la cartographie de la végétation du territoire du Plan Nord. Ce territoire est occupé par divers écosystèmes, dont les milieux humides qui sont fort diversifiés, notamment divers types de tourbières ainsi que des marais-marécages. Une classification (typologie) des milieux humides basée sur des techniques de télédétection a été mise au point. Ce guide en permet l’identification, autant sur le terrain qu’en survol aérien, ainsi que par images satellite.
par Audrey Verreault | 23 juillet 2020
Dans le cadre de la planification du 5e inventaire écoforestier du Québec méridional, plusieurs modifications ont été apportées aux différents processus de travail de façon à améliorer la qualité des connaissances tout en respectant les nouvelles contraintes budgétaires. Ce document présente l’analyse réalisée afin de connaître l’impact d’une diminution (28 %) de nombre de placettes-échantillons temporaires implantées au Québec sur l’estimation des volumes marchands bruts des essences forestières et l’état des connaissances pour la production des plans de protection des forêts privées (PPMV). Le cas de la forêt privée mauricienne a été utilisé. Les résultats démontrent que le niveau d’échantillonnage prévu dans le cadre du 5e inventaire est adéquat et n’entraîne pas une diminution notable de la qualité des résultats sur les territoires des agences de la forêt privée.
par Marie-Claude Boileau | 23 juillet 2020
Dans le cadre de la production des compilations forestières du 4e inventaire écoforestier du Québec méridional (IEQM), plusieurs méthodes ont été utilisées au cours des années. Ce document est destiné à toute personne qui désire en connaître davantage sur les fondements de base et le fonctionnement de la méthode k-NN, qui est utilisée depuis 2013, de même que sur son utilisation dans le contexte particulier de l’inventaire forestier québécois. Les utilisateurs des données de compilations forestières seront ainsi en mesure de mieux comprendre la façon dont sont produits les différents résultats de variables dendrométriques.
par Marie-Claude Boileau | 23 juillet 2020
Le processus général d’inventaire des forêts au Québec regroupe quatre principales étapes que sont l’acquisition des photographies aériennes, la cartographie, le sondage terrestre et la compilation des données. Le présent document concerne l’étape de la compilation. Il s’agit d’un guide d’utilisation des fichiers résultant de la compilation des données du 4e inventaire. Il s’adresse à tous les utilisateurs de l’un ou de l’autre de ces fichiers compris dans un projet de compilation réalisés entre 2004 et 2010 par la Direction des inventaires forestiers.
par Marie-Claude Boileau | 22 juillet 2020
Mémoire de recherche forestière no 33F
Même si le phénomène des épidémies d’insectes forestiers date de quelques siècles au Canada, l’aspect économique de ces épidémies fut à peu près ignoré jusqu’à récemment. Ce mémoire présente les grandes lignes et quelques-uns des résultats d’une étude économique réalisée au cours de l’année 1972 au Service de la recherche du ministère des Terres et Forêts du Québec, concernant la rentabilité des arrosages aériens contre la Tordeuse des bourgeons de l’épinette.
Cette étude proposait une politique globale de lutte à partir de la comparaison de neuf choix possibles d’arrosage en termes de critères économiques. L’approche marginale est utilisée. La politique d’arrosage doit être intégrée aux autres politiques forestières et gouvernementales. L’étude repose sur des hypothèses de base concernant l’entomologie, l’aménagement forestier et l’économique.
L’un des choix d’arrosage les plus rentables en valeurs directes, rapporte 8 p. 100 sur l’investissement. Ce choix consiste en un arrosage en séquence caractérisé par deux années d’arrosage suivies d’une période de deux années sans arrosage, de tous les peuplements résineux et mélangés. Sans intervention de lutte, l’épidémie actuelle au Québec pourrait représenter, sur une base annuelle et pour une durée de plus de quarante ans, des pertes minimales de :
1- Plus de deux millions de cunits* de bois (5,6 millions de mètres cubes);
2- $12,6 millions en termes de droits de coupe sur les forêts publiques;
3- $14,7 millions en termes de taxes, impôts, etc.;
4- $63,2 millions en termes de salaires;
5- 17 000 emplois.