par Claire Morin | 12 juillet 2024
Un plan de rétablissement définit la stratégie et les objectifs de rétablissement d’une espèce sur 10 ans. Il résume la situation de l’espèce en fournissant des données, notamment sur l’état des populations et les menaces qui pèsent sur elles. Ce document est une synthèse du Plan de rétablissement du faucon pèlerin (Falco peregrinus anatum/tundrius) au Québec — 2019-2029.
par Audrey Verreault | 5 juillet 2024
Avis de recherche forestière no 191
De plus en plus de projets de démantèlement de chemins dans l’habitat du caribou ont lieu actuellement au Québec. La principale technique employée pour accélérer le rétablissement de la végétation est le décompactage du sol suivi du reboisement d’une espèce coniférienne. Dans certains cas, les jeunes arbres peinent à s’établir en raison des conditions difficiles de croissance, voire ne survivent pas au-delà de quelques mois ou années. Cette situation s’est produite au parc national de la Gaspésie, où seuls 5 à 35 % des plants étaient vivants deux ans après leur mise en terre. Durant l’été 2022, en collaboration avec la Sépaq, nous avons testé de nouvelles approches mieux adaptées aux conditions et aux ressources du parc. Celles-ci devraient permettre un rétablissement plus rapide de la végétation sur les chemins forestiers.
par Claire Morin | 4 juillet 2024
La gestion des populations de touladis (truite grise) au Québec est balisée par un plan de gestion depuis 2014. Au lac David, l’exploitation du touladi se faisait selon un contingent annuel (quota). Il a été originellement établi à 200 en 1985, puis baissé à 63 en 2010 et à 49 en 2019. La pêche au touladi a été fermée pour une durée indéterminée en 2021 à la suite de l’analyse préliminaire des résultats de la pêche de 2019. Dans l’objectif de suivre l’état de santé de la population de touladis au lac David, le ministère de l’Environnement, de la Lutte contre les changements climatiques, de la Faune et des Parcs a réalisé des inventaires normalisés en 1988 et en 2019. Le dernier inventaire a été réalisé du 14 au 16 août 2019 par la pose de 10 filets maillants dans l’habitat du touladi. De plus, pour repeupler le lac, tout en maintenant la pêche sportive, des ensemencements de touladis âgés d’un an ont été faits entre 1980 et 2015. Ce bilan a pour but de présenter les principaux résultats des inventaires et les tendances qui s’en dégagent.
par Audrey Verreault | 26 juin 2024
Avis technique SSRF-34
Des ingénieurs forestiers et ingénieures forestières chargés de suivre les effets des procédés de régénération sur l’établissement de celle-ci souhaitaient savoir si l’on peut optimiser l’échantillonnage pour effectuer une meilleure reddition de comptes. Pour trouver un meilleur équilibre entre les ressources disponibles et répondre adéquatement au besoin, nous avons relevé des principes d’échantillonnage, montré des exemples et proposé une façon d’analyser les données.
par Claire Morin | 26 juin 2024
La qualité des habitats de reproduction des ombles de fontaine a été évaluée à partir des températures de l’eau dans quatre tributaires aménagés du lac Turcotte, un lac de 410 hectares situé sur le territoire libre à proximité de la ville de La Tuque. Les températures de l’eau ont été suivies du 12 octobre 2021 au 25 juillet 2022 à l’aide d’enregistreurs de données de température sans fil. Les enregistreurs étaient fixés sur des piquets de bois et ont prélevé des données de température, toutes les heures, en surface et à 20 centimètres sous le substrat. Janvier, février et mars étaient les mois les plus froids, avec des températures mensuelles de surface stables (entre 0,14 °C et 0,19 °C) et similaires dans tous les tributaires. Durant cette période, la température mensuelle du substrat variait de 0,75 °C à 0,25 °C suivant les mois ou les tributaires. Les seules températures sous le point de congélation ont été enregistrées entre les 3 et 5 janvier 2022 pour les températures de surface d’un seul des tributaires, la température minimale étant de -0,05 °C. Pendant cette période, la température moyenne du substrat était de 0,81 °C. Ce résultat indique que les données de température de surface seules ne permettent pas de juger de la qualité de l’habitat de reproduction.
Des activités de reproduction ont été documentées dans un seul des quatre tributaires lors de l’installation des équipements. Le substrat de ce tributaire présentait des températures 0,36 °C plus chaudes en moyenne que celles d’un autre tributaire entre janvier et mars. Ce résultat laisse supposer un apport d’eau souterraine, ce qui crée des habitats de meilleure qualité et plus résilients aux fluctuations environnementales. Ainsi, les températures hivernales moyennes du substrat pourraient constituer un des indicateurs à utiliser pour classifier les habitats de reproduction. La présente étude porte à croire que les œufs n’étaient pas à risque de gel pendant la période suivie et propose des pistes d’amélioration du protocole utilisé. Des études complémentaires sont toutefois nécessaires pour préciser les indicateurs à suivre pour poser un meilleur diagnostic sur la qualité des habitats thermiques de reproduction des ombles de fontaine pendant la période d’incubation des œufs.