par Marie-Claude Boileau | 2 juin 2020
Avis de recherche forestière n° 8
Une concentration de CO2 de deux à quatre fois plus importante dans l’atmosphère, une température moyenne de 1,5 à 6 oC plus chaude et un niveau de la mer de 1 m plus élevé, voilà ce qui nous attend d’ici la fin du siècle si l’on ne fait rien pour réduire les émissions anthropiques de gaz à effet de serre (GES). Que peut-on faire ? Réduire les sources anthropiques de CO2 bien sûr, mais aussi augmenter ce que l’on appelle les puits de CO2. D’après les résultats de notre étude, planter des épinettes blanches sur un hectare de friche permet de capturer, pendant 22 ans, 2 tonnes de CO2 an-1, annulant ainsi les émissions annuelles d’une voiture compacte roulant 20 000 km par année. Si l’espèce plantée est du pin rouge, le nombre de voitures augmente à trois!
par Claire Morin | 2 juin 2020
Avis de recherche forestière n° 142
L’influence de la densité du reboisement sur la rentabilité financière de plantations résineuses est au coeur des enjeux actuels de la foresterie québécoise. À partir de données recueillies dans des plantations d’épinette noire, nous avons réalisé une analyse financière pour un scénario sylvicole sans éclaircie commerciale à 30 ans selon 8 densités de reboisement. Cette analyse fait partie d’un projet visant à intégrer les aspects financiers aux travaux de recherche sur les plantations de la Direction de la recherche forestière.
par André Boily | 2 juin 2020
Avis de recherche forestière n° 134
Au Québec, notamment dans la partie sud de la forêt boréale, il y a une abondance de peuplements mixtes dans lesquels le peuplier faux-tremble (ou tremble : Populus tremuloides) domine les conifères. Une étude a été entreprise afin d’expérimenter la coupe progressive en deux phases dans ce type de peuplement stratifié. Est-il possible de limiter le drageonnement du tremble tout en favorisant la croissance des conifères?
par Marie-Claude Boileau | 2 juin 2020
Paru dans Ludoviciana 29: 38-44
Deux nouvelles localités de Coscinodon cribrosus (Hedw.) Spruce, une mousse réputée cuprophile, sont mentionnées pour le Québec. Les caractères distinctifs et l’écologie de cette espèce rare sont brièvement présentés. L’analyse du substrat de cinq populations de C. cribrosus indique que le cuivre et les autres métaux lourds mesurés (Cr, Pb, Zn, etc.) ne sont pas présents en concentration anormalement élevées. Sa répartition au Québec, qui ne peut être associée à une forte teneur en métaux du substrat, est cartographiée.
par Claire Morin | 2 juin 2020
Avis de recherche forestière n° 140
Au cours des années 1970 et 1980, les forêts mixtes ont souvent fait l’objet de coupes à diamètre limite. Lors de ces interventions, la récolte des tiges de meilleure qualité était souvent effectuée, laissant des peuplements résiduels dégradés dans lesquels les espèces non commerciales abondent alors que les tiges résiduelles d’essences désirées sont de faible qualité. Ces superficies appauvries ou dégradées comptent pour une portion significative de la sapinière à bouleau jaune. Il est important de prêter attention à leur évolution afin d’adopter des mesures favorisant leur remise en production. Pour ce faire, la DRF a établi un dispositif de suivi des peuplements mixtes dégradés au début des années 2000 et a étudié son évolution sur une période de 15 ans.