par André Boily | 28 mai 2020
Avis de recherche forestière n° 141
Les traitements sylvicoles ont généralement pour but d’améliorer la qualité des peuplements en retirant les arbres présentant des défauts pour la production de bois. Néanmoins, ces défauts peuvent être des habitats essentiels à de nombreuses espèces animales, végétales ou fongiques. Dans un contexte d’aménagement forestier durable, l’amélioration de la qualité des peuplements ne devrait pas se faire au détriment de la biodiversité.
par Marie-Claude Boileau | 27 mai 2020
Paru dans Canadian Journal of Forest Research 32: 2077-2093
Cette étude avait pour objectif d’évaluer la contribution des forêts anciennes et des peuplements en sénescence régénérés après coupe à la biodiversité de la sapinière boréale pluviale de l’Est du Québec. L’étude se situe dans le contexte de la raréfaction des peuplements ayant dépassé le stade de la maturité sylvicole dans cette région. Les travaux ont été effectués dans le Massif des Laurentides, au nord de la ville de Québec. La structure et la composition des communautés de plantes invasculaires (mousses, hépatiques, lichens et champignons saprophytes) de forêts anciennes ont été comparées à celles de sapinières coupées il y a 60 ans et parvenues au stade de la maturité sylvicole ou au stade de la sénescence. Les forêts à maturité sylvicole présentent une structure plus uniforme et une diversité en plantes invasculaires plus faible comparativement aux peuplements en sénescence et aux forêts anciennes. Celles-ci comportent des guildes d’espèces lignicoles et terricoles spécialisées plus diversifiées, et plusieurs espèces rares qui n’ont pas été retrouvées dans les sapinières mûres régénérées après une coupe à blanc. Les sapinières de seconde venues parvenues au stade de la sénescence acquièrent une diversité structurale comparable à celle des sapinières anciennes, en raison de la mortalité dans la strate dominante. Ces traits structuraux permettent le développement de communautés de plantes invasculaires diversifiées, notamment en ce qui concerne les espèces lignicoles des débris ligneux peu dégradés et les espèces terricoles colonisant les sols perturbés.
par Marie-Claude Boileau | 26 mai 2020
Depuis le 1er avril 2017, il est interdit d’utiliser et de posséder des poissons appâts vivants en saison hivernale. Par conséquent, plusieurs adeptes de la pêche sur la glace doivent adapter leur pratique. Afin de répondre à leurs interrogations, une étude a été réalisée à l’hiver 2018. Le projet avait pour but de cibler les meilleures méthodes de pêche autres que celle des poissons appâts vivants pour la capture du doré et de la perchaude en saison hivernale. Les résultats obtenus dans le cadre de cette étude confirment l’efficacité de plusieurs méthodes de pêche en saison hivernale pour la capture du doré et de la perchaude.
par Marie-Claude Boileau | 26 mai 2020
Paru dans Le Naturaliste canadien 126(1): 45-52
par Marie-Claude Boileau | 26 mai 2020
Dans le cadre du suivi des aménagements de l’habitat de la gélinotte huppée dans un secteur de la réserve faunique de Portneuf, un réseau de chasseurs volontaires a été mis en place en 2002 afin de mesurer trois indicateurs de suivi relatifs à la récolte sportive. Le premier indicateur est le nombre de gélinottes huppées levées par heure de chasse, le deuxième est le succès de chasse (nombre d’oiseaux abattus par heure de chasse) et le troisième est la proportion de juvéniles par femelle adulte dans la récolte. Les membres du réseau devaient consacrer une journée de chasse en octobre dans le secteur aménagé et dans les deux secteurs témoins (total : trois jours de chasse).
Le taux de participation des chasseurs inscrits au réseau en début de saison a augmenté en 2017 et 2018 par rapport à 2016. Le nombre de gélinottes huppées vues par heure de chasse par les membres du réseau a été de 0,60 oiseau/heure de chasse en 2017 et 0,54 en 2018. Le succès de chasse a été de 0,27 oiseau/heure de chasse en 2017 et de 0,24 en 2018. Le nombre de juvéniles par femelle adulte dans la récolte a été de 5,5 en 2017 et de 7,3 en 2018, ce qui démontre une bonne survie des perdreaux pour les deux dernières années.