À la suite de la nomination du nouveau conseil des ministres, le Secteur des forêts relève désormais du ministère des Ressources naturelles et des Forêts alors que les secteurs de la faune et des parcs relèvent du ministère de l’Environnement, de la Lutte contre les changements climatiques, de la Faune et des Parcs. Les ajustements requis seront apportés progressivement au site Web.

La gouvernance collaborative des forêts communautaires au Québec : qui, quoi et comment?

Avis de recherche forestière n° 136

Cet Avis de recherche forestière présente le sujet de l’affiche gagnante du prix du public au concours d’affiches universitaires Gustave-Clodomir-Piché dans le cadre du Carrefour Forêts 2019.

Résumé
Au cours des 20 dernières années, la gestion des forêts québécoises a connu de grands changements. Elle s’est complexifiée en raison de la multitude d’interactions, d’acteurs et de processus. Certains suggèrent que des formes novatrices de gouvernance des forêts permettraient de mieux répondre aux exigences en matière de développement durable et d’acceptabilité sociale que la gestion centralisée et à grande échelle des ressources forestières.

Synthèse de la littérature sur la pêche hivernale au Québec et répertoire des sites de pêche hivernale dans les systèmes du Saint-Laurent et de ses tributaires

La pêche hivernale récréative est pratiquée dans plusieurs régions du Québec depuis plusieurs décennies. Par le passé, certains travaux ont été réalisés afin de caractériser l’ampleur et la nature de l’activité au Québec. Toutefois, il existe relativement peu d’ouvrages sur la pêche hivernale et les travaux s’y intéressant sont parfois difficiles à retracer. Par conséquent, un portrait des connaissances sur la pêche hivernale est nécessaire afin d’en assurer sa saine gestion et sa mise en valeur.

Le ministère des Forêts, de la Faune et des Parcs (MFFP), responsable de la gestion des poissons d’eau douce, anadromes et catadromes au Québec, s’est donné comme objectif d’actualiser les connaissances en lien avec la pêche hivernale au Québec. Ce rapport vise donc à : 1) présenter une synthèse de la littérature historique disponible sur le sujet; et 2) répertorier les sites de pêche hivernale dans les systèmes du fleuve Saint-Laurent, de l’estuaire et du golfe du Saint-Laurent, de leurs tributaires et du lac Champlain (baie Missisquoi).

L’éclaircie commerciale d’une pessière noire à pin gris : un exemple de convergence d’objectifs environnementaux et économiques

Avis de recherche forestière n° 111

Dans un contexte d’aménagement écosystémique, où l’on cherche à réduire les écarts entre la variabilité des attributs clés (p. ex. : composition forestière, structure du peuplement) de la forêt aménagée avec celle de la forêt naturelle, l’éclaircie commerciale (EC) peut soulever des enjeux de biodiversité. En réduisant la densité du peuplement en vue d’alléger la compétition pour les ressources (eau, lumière, nutriments) entre les tiges, l’EC favorise la croissance des espèces sélectionnées afin d’augmenter la valeur économique du peuplement. Ce faisant, elle peut homogénéiser la composition forestière des forêts mélangées.

Plan d’aménagement des ravages de cerfs de Virginie situés sur les terres publiques intramunicipales sous convention de gestion territoriale avec la MRC de Rimouski-Neigette

On trouve deux aires de confinement du cerf de Virginie, ou ravages, sur les terres publiques intramunicipales (TPI) sous convention de gestion territoriale avec la MRC de Rimouski-Neigette, soit les ravages Duchénier (compartiment A) et Canton-Varin (compartiment A). Les portions de ravages situées sur TPI totalisent 1 164 ha.

Les ravages Duchénier et Canton-Varin ont déjà été des ravages d’importance dans la région. Depuis 2009, les inventaires d’habitat montrent que les superficies occupées par les cerfs ont fortement diminué. En 2018, la fréquentation sur l’ensemble des ravages Duchénier et Canton-Varin a été évaluée à seulement 6 % et 1 %, respectivement. On constate, depuis plusieurs années, un déplacement des cerfs vers le nord-est, un phénomène qui semble en partie associé au nourrissage artificiel observé dans ce secteur. L’aménagement le plus raffiné possible est nécessaire dans ces ravages pour assurer la pérennité de l’espèce dans la région.

Les objectifs d’aménagement pour ces deux ravages visent à assurer l’entremêlement des peuplements d’abri et de nourriture et à maintenir les proportions d’abris et de nourriture-abris établies pour la région.

Plan d’aménagement des ravages de cerfs de Virginie situés sur les terres publiques intramunicipales sous convention de gestion territoriale avec la MRC de Témiscouata

On trouve trois aires de confinement du cerf de Virginie, ou ravages, sur les terres publiques intramunicipales (TPI) sous convention de gestion territoriale avec la MRC de Témiscouata, soit les ravages Lac-Biencourt, Lac-Pain-de-Sucre et Lac-Pohénégamook. Ces portions de ravages, qui totalisent 923 ha, sont tous occupées par les cerfs de Virginie. Dans celui du Lac-Pohénégamook, les réseaux de pistes ont peu fluctué lors des six inventaires réalisés depuis 1995. Dans les deux autres ravages, on constate une fragmentation dans les réseaux de pistes pouvant refléter un affaiblissement de la densité de cerfs.

Les objectifs d’aménagement pour ces ravages visent, entre autres, à protéger l’abri actuel (Lac-Pohénégamook et Lac-Pain-de-Sucre) et à maintenir la proportion d’abris établie pour la région (Lac-Biencourt). Pour les trois ravages, on visera l’entremêlement des composantes abri et nourriture, le maintien de la proportion de nourriture-abris fixée pour la région et la conversion des peuplements peu utilisés en nourriture.