À la suite de la nomination du nouveau conseil des ministres, le Secteur des forêts relève désormais du ministère des Ressources naturelles et des Forêts alors que les secteurs de la faune et des parcs relèvent du ministère de l’Environnement, de la Lutte contre les changements climatiques, de la Faune et des Parcs. Les ajustements requis seront apportés progressivement au site Web.

Plan d’aménagement du ravage de cerfs de Virginie de la Forêt d’enseignement et de recherche Témiscouata – Ravage Ruisseau-Baseley

Une portion de l’aire de confinement du cerf de Virginie, ou ravage, est située dans les limites de la Forêt d’enseignement et de recherche (FER) Témiscouata. La FER Témiscouata couvre 884 ha, dont 150 ha (17 %) sont occupés par le ravage Ruisseau-Baseley. Depuis quelques années, la population de cerfs a diminué dans ce ravage. Le dernier survol aérien de 2009 montre que les cerfs occupent seulement 0,48 km2 du ravage et que ces secteurs sont situés à l’extérieur des limites de la FER.

Les objectifs d’aménagement pour ce ravage visent, entre autres, à assurer l’entremêlement des peuplements d’abri et de nourriture, à augmenter le potentiel de nourriture-abri, à maintenir la proportion actuelle d’abris ainsi qu’à convertir les peuplements peu utilisés en nourriture.

Plan d’aménagement du ravage de cerfs de Virginie de la Forêt d’enseignement et de recherche Macpès – Ravage Duchénier – compartiment A

Une portion de l’aire de confinement du cerf de Virginie, ou ravage Duchénier, est située dans les limites de la FER Macpès. Le ravage occupe 23 % de la superficie de ce territoire, soit 547 ha. Le ravage Duchénier a déjà été le deuxième ravage d’importance dans la région avec une occupation de 162 km2 à l’hiver 1998. Pourtant, depuis quelques années, la population a fortement diminué. En 2018, le ravage Duchénier a atteint son aire d’occupation la plus basse de 23 km2. L’aménagement le plus raffiné possible est donc nécessaire dans ce ravage pour assurer la pérennité de l’espèce dans la région.

Les objectifs d’aménagement pour ce ravage visent, entre autres, à augmenter les peuplements de nourriture-abri, à assurer l’entremêlement des peuplements d’abri et de nourriture ainsi qu’à maintenir la proportion actuelle d’abris.

La résilience des sapinières d’Amérique du Nord aux plantations d’épinettes

Avis de recherche forestière n° 135

Dans le nord-est de l’Amérique du Nord, les plantations d’épinettes sont des scénarios sylvicoles fréquemment appliqués dans les sapinières. Toutefois, nous ne savons pas si ces scénarios altèrent la résilience des peuplements. Dans un paradigme d’aménagement écosystémique, il est primordial de maintenir la biodiversité et les services écosystémiques fournis par la forêt naturelle. Après une perturbation anthropique, les processus de régénération devraient permettre à la forêt résiliente de retourner vers sa composition, sa structure et ses fonctions d’avant la perturbation. Ainsi, planter dans une forêt résiliente une espèce qui ne correspond pas à la trajectoire successionnelle de la forêt naturelle pourrait compromettre les investissements sylvicoles.

Capsis, une plateforme pour l’utilisation des modèles de croissance forestière

Avis de recherche forestière n° 138

Les modèles de croissance forestière servent à prévoir l’évolution des forêts. Ces modèles sont souvent complexes et, pour être pleinement exploités, ils doivent être intégrés sous forme de simulateurs dans des outils informatiques conviviaux. Le développement de tels outils informatiques est énergivore; c’est pourquoi la Direction de la recherche forestière (DRF) utilise Capsis, une plateforme élaborée par l’Institut national de recherche en agronomie de France pour héberger ses simulateurs de croissance.

 

Le touladi au lac Blue Sea

Le lac Blue Sea, qui situé en Outaouais dans les municipalités de Blue Sea et de Messines, a fait l’objet de plusieurs pêches expérimentales du ministère des Forêts, de la Faune et des Parcs. À chaque pêche expérimentale, 16 filets ont été posés afin de suivre l’évolution de la population de touladis.

La surexploitation du touladi, décelée à l’échelle provinciale à la fin des années 1980, a engendré une gamme de longueurs protégées (remise à l’eau des touladis mesurant entre 40 et 55 cm) en 1993. Cette gamme a été remplacée par une longueur minimale à la récolte de 55 cm en 2002. Le Plan de gestion du touladi au Québec a permis de maintenir cette longueur minimale à la récolte. Le touladi est ensemencé régulièrement dans le lac Blue Sea depuis 1972.

Cette population de touladis est suivie depuis 1982. Toutefois, des différences de protocole ne permettent pas de considérer les abondances des pêches expérimentales effectuées avant 1996 dans l’évaluation de l’état de la population de touladis

Ce document a pour but de résumer les principales constatations concernant les pêches expérimentales et les tendances qui s’en dégagent.