À la suite de la nomination du nouveau conseil des ministres, le Secteur des forêts relève désormais du ministère des Ressources naturelles et des Forêts alors que les secteurs de la faune et des parcs relèvent du ministère de l’Environnement, de la Lutte contre les changements climatiques, de la Faune et des Parcs. Les ajustements requis seront apportés progressivement au site Web.

Réintroduire l’épinette blanche dans les bétulaies jaunes résineuses dégradées à l’aide de semis plantés

Avis de recherche forestière 137

La régénération préétablie d’épinettes blanches est plutôt rare dans les bétulaies jaunes résineuses dégradées et la diminution de la proportion de cette espèce qui en résulte est préoccupante. Dans le contexte des changements globaux, elle aura potentiellement un effet néfaste sur la résilience de ces écosystèmes forestiers face aux futures perturbations naturelles et anthropiques. La plantation d’enrichissement, jumelée à des traitements sylvicoles de réhabilitation (différents types de scarifiage et de coupe avec réserve d’arbres semenciers), pourrait-elle combler ce manque de régénération et permettre de maintenir l’épinette blanche?

Une histoire de perturbations! Les changements de composition dans la forêt du Québec méridional au cours des 30 dernières années

Avis de recherche forestière n° 11

La Direction de la recherche forestière du MRNF vient de dresser un portrait de la dynamique contemporaine des forêts du Québec Méridional. Les constats sont surprenants et les recommandations éclairées! On s’aperçoit notamment que le premier responsable des changements de composition forestière observés aux cours des dernières décennies ne serait pas celui que l’on croyait.

La gouvernance collaborative des forêts communautaires au Québec : qui, quoi et comment?

Avis de recherche forestière n° 136

Cet Avis de recherche forestière présente le sujet de l’affiche gagnante du prix du public au concours d’affiches universitaires Gustave-Clodomir-Piché dans le cadre du Carrefour Forêts 2019.

Résumé
Au cours des 20 dernières années, la gestion des forêts québécoises a connu de grands changements. Elle s’est complexifiée en raison de la multitude d’interactions, d’acteurs et de processus. Certains suggèrent que des formes novatrices de gouvernance des forêts permettraient de mieux répondre aux exigences en matière de développement durable et d’acceptabilité sociale que la gestion centralisée et à grande échelle des ressources forestières.

Synthèse de la littérature sur la pêche hivernale au Québec et répertoire des sites de pêche hivernale dans les systèmes du Saint-Laurent et de ses tributaires

La pêche hivernale récréative est pratiquée dans plusieurs régions du Québec depuis plusieurs décennies. Par le passé, certains travaux ont été réalisés afin de caractériser l’ampleur et la nature de l’activité au Québec. Toutefois, il existe relativement peu d’ouvrages sur la pêche hivernale et les travaux s’y intéressant sont parfois difficiles à retracer. Par conséquent, un portrait des connaissances sur la pêche hivernale est nécessaire afin d’en assurer sa saine gestion et sa mise en valeur.

Le ministère des Forêts, de la Faune et des Parcs (MFFP), responsable de la gestion des poissons d’eau douce, anadromes et catadromes au Québec, s’est donné comme objectif d’actualiser les connaissances en lien avec la pêche hivernale au Québec. Ce rapport vise donc à : 1) présenter une synthèse de la littérature historique disponible sur le sujet; et 2) répertorier les sites de pêche hivernale dans les systèmes du fleuve Saint-Laurent, de l’estuaire et du golfe du Saint-Laurent, de leurs tributaires et du lac Champlain (baie Missisquoi).

L’éclaircie commerciale d’une pessière noire à pin gris : un exemple de convergence d’objectifs environnementaux et économiques

Avis de recherche forestière n° 111

Dans un contexte d’aménagement écosystémique, où l’on cherche à réduire les écarts entre la variabilité des attributs clés (p. ex. : composition forestière, structure du peuplement) de la forêt aménagée avec celle de la forêt naturelle, l’éclaircie commerciale (EC) peut soulever des enjeux de biodiversité. En réduisant la densité du peuplement en vue d’alléger la compétition pour les ressources (eau, lumière, nutriments) entre les tiges, l’EC favorise la croissance des espèces sélectionnées afin d’augmenter la valeur économique du peuplement. Ce faisant, elle peut homogénéiser la composition forestière des forêts mélangées.