À la suite de la nomination du nouveau conseil des ministres, le Secteur des forêts relève désormais du ministère des Ressources naturelles et des Forêts alors que les secteurs de la faune et des parcs relèvent du ministère de l’Environnement, de la Lutte contre les changements climatiques, de la Faune et des Parcs. Les ajustements requis seront apportés progressivement au site Web.

Plan d’aménagement des ravages de cerfs de Virginie situés sur les terres publiques intramunicipales sous convention de gestion territoriale avec la MRC de Rimouski-Neigette

On trouve deux aires de confinement du cerf de Virginie, ou ravages, sur les terres publiques intramunicipales (TPI) sous convention de gestion territoriale avec la MRC de Rimouski-Neigette, soit les ravages Duchénier (compartiment A) et Canton-Varin (compartiment A). Les portions de ravages situées sur TPI totalisent 1 164 ha.

Les ravages Duchénier et Canton-Varin ont déjà été des ravages d’importance dans la région. Depuis 2009, les inventaires d’habitat montrent que les superficies occupées par les cerfs ont fortement diminué. En 2018, la fréquentation sur l’ensemble des ravages Duchénier et Canton-Varin a été évaluée à seulement 6 % et 1 %, respectivement. On constate, depuis plusieurs années, un déplacement des cerfs vers le nord-est, un phénomène qui semble en partie associé au nourrissage artificiel observé dans ce secteur. L’aménagement le plus raffiné possible est nécessaire dans ces ravages pour assurer la pérennité de l’espèce dans la région.

Les objectifs d’aménagement pour ces deux ravages visent à assurer l’entremêlement des peuplements d’abri et de nourriture et à maintenir les proportions d’abris et de nourriture-abris établies pour la région.

Plan d’aménagement des ravages de cerfs de Virginie situés sur les terres publiques intramunicipales sous convention de gestion territoriale avec la MRC de Témiscouata

On trouve trois aires de confinement du cerf de Virginie, ou ravages, sur les terres publiques intramunicipales (TPI) sous convention de gestion territoriale avec la MRC de Témiscouata, soit les ravages Lac-Biencourt, Lac-Pain-de-Sucre et Lac-Pohénégamook. Ces portions de ravages, qui totalisent 923 ha, sont tous occupées par les cerfs de Virginie. Dans celui du Lac-Pohénégamook, les réseaux de pistes ont peu fluctué lors des six inventaires réalisés depuis 1995. Dans les deux autres ravages, on constate une fragmentation dans les réseaux de pistes pouvant refléter un affaiblissement de la densité de cerfs.

Les objectifs d’aménagement pour ces ravages visent, entre autres, à protéger l’abri actuel (Lac-Pohénégamook et Lac-Pain-de-Sucre) et à maintenir la proportion d’abris établie pour la région (Lac-Biencourt). Pour les trois ravages, on visera l’entremêlement des composantes abri et nourriture, le maintien de la proportion de nourriture-abris fixée pour la région et la conversion des peuplements peu utilisés en nourriture.

Plan d’aménagement du ravage de cerfs de Virginie de la Forêt d’enseignement et de recherche Témiscouata – Ravage Ruisseau-Baseley

Une portion de l’aire de confinement du cerf de Virginie, ou ravage, est située dans les limites de la Forêt d’enseignement et de recherche (FER) Témiscouata. La FER Témiscouata couvre 884 ha, dont 150 ha (17 %) sont occupés par le ravage Ruisseau-Baseley. Depuis quelques années, la population de cerfs a diminué dans ce ravage. Le dernier survol aérien de 2009 montre que les cerfs occupent seulement 0,48 km2 du ravage et que ces secteurs sont situés à l’extérieur des limites de la FER.

Les objectifs d’aménagement pour ce ravage visent, entre autres, à assurer l’entremêlement des peuplements d’abri et de nourriture, à augmenter le potentiel de nourriture-abri, à maintenir la proportion actuelle d’abris ainsi qu’à convertir les peuplements peu utilisés en nourriture.

Plan d’aménagement du ravage de cerfs de Virginie de la Forêt d’enseignement et de recherche Macpès – Ravage Duchénier – compartiment A

Une portion de l’aire de confinement du cerf de Virginie, ou ravage Duchénier, est située dans les limites de la FER Macpès. Le ravage occupe 23 % de la superficie de ce territoire, soit 547 ha. Le ravage Duchénier a déjà été le deuxième ravage d’importance dans la région avec une occupation de 162 km2 à l’hiver 1998. Pourtant, depuis quelques années, la population a fortement diminué. En 2018, le ravage Duchénier a atteint son aire d’occupation la plus basse de 23 km2. L’aménagement le plus raffiné possible est donc nécessaire dans ce ravage pour assurer la pérennité de l’espèce dans la région.

Les objectifs d’aménagement pour ce ravage visent, entre autres, à augmenter les peuplements de nourriture-abri, à assurer l’entremêlement des peuplements d’abri et de nourriture ainsi qu’à maintenir la proportion actuelle d’abris.

La résilience des sapinières d’Amérique du Nord aux plantations d’épinettes

Avis de recherche forestière n° 135

Dans le nord-est de l’Amérique du Nord, les plantations d’épinettes sont des scénarios sylvicoles fréquemment appliqués dans les sapinières. Toutefois, nous ne savons pas si ces scénarios altèrent la résilience des peuplements. Dans un paradigme d’aménagement écosystémique, il est primordial de maintenir la biodiversité et les services écosystémiques fournis par la forêt naturelle. Après une perturbation anthropique, les processus de régénération devraient permettre à la forêt résiliente de retourner vers sa composition, sa structure et ses fonctions d’avant la perturbation. Ainsi, planter dans une forêt résiliente une espèce qui ne correspond pas à la trajectoire successionnelle de la forêt naturelle pourrait compromettre les investissements sylvicoles.