À la suite de la nomination du nouveau conseil des ministres, le Secteur des forêts relève désormais du ministère des Ressources naturelles et des Forêts alors que les secteurs de la faune et des parcs relèvent du ministère de l’Environnement, de la Lutte contre les changements climatiques, de la Faune et des Parcs. Les ajustements requis seront apportés progressivement au site Web.

Utilisation du modèle Artémis pour développer une méthode de simulation du changement de productivité des forêts associé aux changements climatiques

Avis technique n° SSRF-18

Au cours des années futures, les changements climatiques modifieront les conditions de croissance des peuplements forestiers. La planification des activités d’aménagement forestier, y compris le calcul des possibilités forestières, doit en tenir compte. Pour ce faire, les courbes qui prévoient l’évolution dans le temps du volume produit par les peuplements forestiers doivent être adaptées. Nous proposons ici une méthode, basée sur la combinaison du modèle de croissance Artémis et d’un modèle d’accroissement de la surface terrière sensible au climat, qui permet de modifier les courbes d’évolution du volume afin de tenir compte du changement anticipé des conditions climatiques.

Effets appréhendés de la maladie corticale du hêtre à l’échelle du calcul des possibilités forestières 2023-2028

Avis technique n° SSRF-20

Le sud-est de l’Outaouais a récemment connu un épisode de forte mortalité du hêtre à grandes feuilles causée, entre autres, par la maladie corticale du hêtre (MCH). Pour préparer les calculs de possibilité forestière dans cette région, le Bureau du forestier en chef et la Direction de la gestion des forêts de l’Outaouais souhaitaient savoir quelles variables écologiques influencent la vulnérabilité des peuplements à la MCH et s’il est possible de regrouper ceux-ci en classes de vulnérabilité à cette maladie. Ils voulaient aussi connaître les effets de la MCH, notamment sur le taux de mortalité des hêtres, de même que sur les autres essences du peuplement.

Étude provisoire de la qualité interne de l’érable à sucre en peuplement nordique — Partie 2 : évaluation du diamètre à maturité

Avis technique n° SSRF-17

Historiquement, les industriels forestiers du Québec ont évité le plus possible de s’approvisionner en érable à sucre dans les secteurs situés dans le nord de l’aire de répartition de l’espèce. On soupçonne que ce comportement s’explique par une plus faible valeur des arbres pour le sciage. Nous avons amorcé l’échantillonnage d’érables à sucre provenant de conditions nordiques afin de vérifier si leur valeur pour le sciage était moindre que celle des arbres provenant de sites plus au sud et aussi pour vérifier s’il faudrait réviser le calcul des diamètres à maturité financière dans ces conditions.

Étude provisoire de la qualité interne de l’érable à sucre en peuplement nordique – Partie 1 : matrice de répartition par produits

Avis technique SSRF-16

Historiquement, les industriels forestiers du Québec ont évité le plus possible de s’approvisionner en érable à sucre dans les secteurs situés dans le nord de l’aire de répartition de l’espèce. On soupçonne que ce comportement s’explique par la présence d’une forte proportion colorée de la découpe des billes de sciage, l’abondance des taches de minéralisation et la faible proportion d’arbres de belle qualité apparente. Nous avons amorcé l’échantillonnage d’érables à sucre provenant de conditions nordiques afin de vérifier s’ils produisaient moins de volume de billes de grande qualité pour le sciage que les arbres provenant de sites plus au sud.

Proposition d’un calendrier d’éclaircies pour la production de bouleaux à papier de gros diamètres

Avis technique n° SSRF-15

Le bouleau à papier (Betula papyrifera Marsh.) est une espèce de feuillu dont le bois est utilisé aux fins de sciage et de déroulage. Or, la qualité d’une bille de bois d’œuvre est liée à son diamètre. Cet avis propose une sylviculture qui vise à maximiser le nombre de bouleaux à papier de gros diamètres plutôt que le volume à l’hectare, en procurant l’espacement nécessaire à une croissance libre du houppier entre chacune des interventions sylvicoles planifiées. Un calendrier d’éclaircies basé sur la croissance en diamètre des bouleaux à papier d’avenir et de leur houppier est proposé.