par Marie-Claude Boileau | 9 avril 2020
Cette démarche ambitieuse a été amorcée avec la mise en œuvre de plusieurs recommandations de la commission Coulombe dont le rapport a été déposé en 2004. Elle a été fortement inspirée par les travaux réalisés et les consensus dégagés, en décembre 2007, dans le cadre du Sommet sur l’avenir du secteur forestier québécois. Ce document traite ainsi des principaux volets de gouvernance et de gestion sur lesquels pourrait être bâtie la prochaine grande politique forestière du Québec. Il a pour but d’informer la population, et les acteurs préoccupés de l’avenir de la forêt et du secteur forestier, de la réflexion qui a cours au sein du Ministère et, plus largement, au sein du Gouvernement du Québec. Il doit aussi servir à entreprendre une consultation sur les orientations qui y sont proposées.
par André Boily | 9 avril 2020
Ce document dresse un état de situation, en mars 2007, de la mise en œuvre du rapport de la Commission d’étude sur la gestion de la forêt publique québécoise (commission Coulombe) publié en décembre 2004. Des 81 recommandations du rapport Coulombe, 65 ont été adoptées de façon intégrale ou adaptées au contexte actuel, parmi lesquelles 32 ont déjà été réalisées.
par André Boily | 9 avril 2020
Le 14 décembre 2004, la Commission scientifique, technique, publique et indépendante sur la gestion de la forêt publique québécoise (commission Coulombe) a déposé un rapport dans lequel elle formule des constats sur la gestion des forêts publiques et propose des solutions pour améliorer ou moderniser le régime forestier du Québec. Les 81 recommandations émanent d’une vaste consultation, dans toutes les régions, visant à provoquer d’importants virages dans le régime forestier. Ce document vise à faire le point, de façon sommaire, sur les actions réalisées depuis décembre 2004 dans le contexte où le rapport de la commission sert d’inspiration principale à la modernisation de la gestion forestière.
par Marie-Claude Boileau | 2 avril 2020
En 1997, le rapport de situation sur l’alose savoureuse a été publié. Il documentait le déclin de la population d’aloses savoureuses au Québec, la perte d’accès à plusieurs frayères et la diminution des débarquements de pêche commerciale. Il recommandait de porter une attention particulière à cette espèce qui pourrait être soumise à plusieurs menaces, même si sa disparition n’était pas appréhendée à court ou à moyen terme.
Par la suite, l’alose savoureuse a été désignée vulnérable en 2003, cela étant principalement dû au fait qu’une seule frayère était connue. Entretemps, le plan d’action pour le rétablissement de l’alose savoureuse a été publié (Équipe de rétablissement de l’alose savoureuse, 2001) afin de mettre en œuvre le plus rapidement possible des actions visant à rétablir l’espèce. Souscrivant à cinq grands objectifs, le plan visait à confirmer le caractère unique de la frayère de Carillon, à protéger les habitats essentiels à la reproduction de l’alose à Carillon, à optimiser les déplacements dans l’archipel de Montréal, à suivre l’état de la ou des populations et à sensibiliser le public à la situation de l’espèce et à sa conservation. À la suite de la publication de ce document, l’Équipe a travaillé à la mise en œuvre du rétablissement de l’espèce. Au cours de la période d’application du plan, cinq actions ont été réalisées, cinq sont en cours de réalisation et trois n’ont pas débuté.
Depuis la publication du rapport de situation, les connaissances acquises sur l’espèce laissent croire que les prémisses ayant conduit à octroyer à l’espèce un statut d’espèce vulnérable devraient être révisées. En effet, des signes évidents de multiples frayères laissent penser que la précarité de l’espèce à ce titre est moins grande qu’elle ne l’était. Cependant, plusieurs menaces à son rétablissement pourraient néanmoins justifier le statut actuel de l’espèce. Une révision de statut par le Comité aviseur sur les espèces fauniques menacées ou vulnérables du Québec (CAEFMVQ) n’est pas nécessaire actuellement. Le présent document combine le rapport de situation et le bilan du rétablissement de l’alose savoureuse et couvre la période de 2001 à 2017 inclusivement. Dans l’optique de poursuivre le rétablissement de cette espèce, une mise à jour du plan de rétablissement de l’alose savoureuse est nécessaire. Ce plan devra cibler des actions permettant de quantifier la contribution des différentes frayères au stock total, d’évaluer l’effet des menaces (dont l’arrivée des carpes asiatiques), de quantifier la pression de la pêche sportive, plus précisément en ce qui concerne les modalités de pêche relativement à la remise à l’eau et de maintenir la connectivité de la route migratoire. L’historique d’envahissement de l’alose sur la côte ouest des États-Unis démontre la forte capacité d’adaptation de cette espèce dans le contexte où son habitat est adéquat. Le rétablissement de cette espèce est réalisable dans le contexte où les menaces à son habitat sont contrées et où les populations sont rigoureusement suivies.
par Marie-Claude Boileau | 4 mars 2020
L’objectif principal de la présente étude est de valider et de préciser la distribution du bec-de-lièvre dans la région de l’Estrie.