À la suite de la nomination du nouveau conseil des ministres, le Secteur des forêts relève désormais du ministère des Ressources naturelles et des Forêts alors que les secteurs de la faune et des parcs relèvent du ministère de l’Environnement, de la Lutte contre les changements climatiques, de la Faune et des Parcs. Les ajustements requis seront apportés progressivement au site Web.

État de la population d’ombles de fontaine du lac Turcotte (synthèse)

Le lac Turcotte est situé en territoire libre, à proximité de la ville de La Tuque. C’est un plan d’eau convoité pour la pêche sportive à l’omble de fontaine. On peut y accéder par plusieurs rampes de mise à l’eau publiques. Il s’étend sur une longueur de 6,8 km et une largeur de 1 km, pour une superficie totale de 4,1 km2. On dénombre au total 48 baux de villégiature en bordure de ce plan d’eau. Afin d’obtenir un portrait récent de l’état de la population d’ombles de fontaine du lac Turcotte, le Ministère y a réalisé une pêche expérimentale en 2018.

Bilan du rétablissement du fouille-roche gris (Percina copelandi) au Québec pour la période 2001-2016

En 2001, le premier Plan de rétablissement du fouille-roche gris a été publié. Ce poisson était alors inscrit sur la liste des espèces susceptibles d’être désignées comme menacées ou vulnérables en vertu de la Loi sur les espèces menacées ou vulnérables (LEMV) du Québec. L’espèce a par la suite été désignée comme vulnérable en 2005. Ce document présente les mesures entreprises de 2001 à 2016 pour rétablir l’espèce au Québec. Grâce aux efforts déployés en acquisition de connaissances, les besoins de l’espèce en matière d’utilisation de l’habitat ont été précisés. La répartition du fouille-roche gris, qui se limitait à quelques rivières éparses, est maintenant connue pour la majorité des grandes rivières de la région des basses terres du Saint-Laurent.

Cependant, il reste encore beaucoup de travail à accomplir pour faire connaître cette espèce et ses particularités au grand public. Aussi, bien que des efforts notables aient été investis dans le rétablissement de cette espèce au cours de ces 15 années, le fouille-roche gris demeure rare. La détérioration de ses habitats, couplée à l’arrivée imminente d’espèces envahissantes, notamment du gobie à taches noires, nous porte à croire que le rétablissement de l’espèce requiert encore des efforts soutenus. Ainsi, l’Équipe de rétablissement des cyprinidés et petits percidés du Québec juge qu’il est nécessaire de poursuivre des actions de rétablissement pour le fouille-roche gris. Les conclusions tirées de ce Bilan ont servi de base à la mise à jour du second Plan de rétablissement pour cette espèce, également publié en 2019.

Plan de rétablissement du fouille-roche gris (Percina copelandi) au Québec — 2020-2030

Au Québec, le fouille-roche gris a été désigné comme espèce vulnérable en mars 2005 en vertu de la Loi sur les espèces menacées ou vulnérables du Québec. Un premier Plan de rétablissement concernant le fouille-roche gris a été publié en 2001. Ce dernier a défini les objectifs à atteindre pour réaliser le rétablissement de l’espèce au Québec. En 2019, le Bilan du rétablissement pour cette espèce a été publié. Ce document a mis en lumière les mesures entreprises de 2001 à 2016 pour contribuer au rétablissement du fouille-roche gris et a servi de base à la mise à jour de ce second Plan de rétablissement. Bien que des efforts notables aient été investis dans le rétablissement de cette espèce au cours de ces 15 années, le fouille-roche gris demeure rare. La détérioration de ses habitats, couplée à l’arrivée imminente d’espèces envahissantes, notamment du gobie à taches noires, nous porte à croire que le rétablissement de l’espèce requiert encore des efforts soutenus.

Le but qui sera poursuivi entre 2020 et 2030 consistera à améliorer l’état des populations de fouille-roche gris et de ses habitats dans l’ensemble de l’aire de répartition historique et actuelle au Québec. La situation du fouille-roche gris pourrait être améliorée par la mise en œuvre de mesures visant notamment à réduire la pollution qui nuit à l’espèce et à ses habitats. Ainsi, l’Équipe de rétablissement des cyprinidés et petits percidés du Québec est d’avis que le rétablissement de cette espèce est possible et réalisable, malgré les menaces qui pèsent toujours sur l’espèce.