par | 22 novembre 2019
Le partenariat du Plan conjoint des habitats de l’Est (PCHE) englobe six provinces canadiennes, soit l’Ontario, le Québec, le Nouveau-Brunswick, la Nouvelle-Écosse, I’Île-du-Prince-Édouard et Terre-Neuve-et-Labrador. Dans chacune de ces provinces, des ministères, des organismes non gouvernementaux, des propriétaires fonciers et de multiples autres organismes qui se soucient de la conservation travaillent ensemble à la mise en œuvre d’actions appuyant le Plan nord-américain de gestion de la sauvagine. Ce document présente une synthèse du PCHE sur le territoire québécois, y compris des exemples de projets de protection et de restauration de milieux humides réalisés sur une période de 30 ans (1989 à 2019).
par Marie-Claude Boileau | 4 novembre 2019
Le barotraumatisme est un phénomène qui se manifeste chez les poissons capturés à la pêche à de grandes profondeurs. Il engendre généralement un gonflement excessif de la vessie natatoire, l’exophtalmie (yeux exorbités) ou l’expulsion partielle des viscères du poisson et peut causer la mort. Pour améliorer la survie des poissons relâchés, certains pêcheurs pratiquent la perforation de la vessie natatoire (ou fizzing) pour en relâcher les gaz et ensuite permettre au poisson de regagner le fond. Le présent projet avait pour but de documenter la prévalence des barotraumatismes, le taux de mortalité qu’ils engendrent et l’efficacité de la perforation de la vessie natatoire comme méthode d’atténuation des effets du choc barométrique. Les résultats indiquent que, lorsque pêchés à des profondeurs excédant 5 m, le tiers des dorés et des achigans capturés à la pêche récréative présentent des symptômes de barotraumatisme et jusqu’à 20 % des individus risquent d’en mourir. La profondeur de la capture influence positivement la prévalence et la gravité des symptômes de choc barométrique. Les résultats de la méthode de perforation de la vessie natatoire se sont avérés mitigés et suggèrent que l’intervention peut augmenter la survie des poissons uniquement lorsque pratiquée dans des conditions optimales, ce qui est rarement le cas en situation de pêche récréative. De plus, l’intervention s’avère fréquemment inefficace pour soulager les symptômes de barotraumatisme et peut engendrer des dommages et des lésions létales à moyen terme. Il est donc recommandé de ne pas pratiquer la perforation de la vessie natatoire, et ce, peu importe les circonstances.
par Audrey Verreault | 23 octobre 2019
Avis de recherche forestière n° 132
Cet Avis de recherche forestière présente le sujet de l’affiche gagnante du 1er prix dans la catégorie 3e cycle au concours d’affiches universitaires Gustave-Clodomir-Piché dans le cadre du Carrefour Forêts 2019.
Le sapin baumier est une essence vulnérable au chablis, particulièrement à la suite de coupes partielles. Or, avec la mise en oeuvre de l’aménagement écosystémique, l’utilisation de ce type de coupe est appelée à croître, de sorte qu’il faut améliorer nos connaissances afin de minimiser les risques dans les années à venir. Mais comment planifier nos coupes partielles pour limiter les chablis? Le but de cette étude est d’améliorer l’outil de prévision des risques de chablis « ForestGALES », pour le rendre efficace à évaluer une large gamme de traitements en forêt boréale, notamment en sapinière. Ce faisant, cet outil deviendrait accessible aux gestionnaires forestiers québécois.
par Audrey Verreault | 23 octobre 2019
Avis de recherche forestière n° 130
Dans plusieurs pépinières du Québec, les récipients de culture sont surélevés pour assurer un drainage efficace du substrat et la circulation d’air nécessaire au cernage et à la croissance racinaire des plants. Avant l’hiver, les récipients sont habituellement déposés au sol afin de mieux protéger les plants du gel hivernal. Or, pour diminuer les coûts de production, les manipulations des récipients et les troubles musculosquelettiques chez les travailleurs et pallier les problèmes de rareté de la main-d’oeuvre, certains pépiniéristes déposent les récipients à même le sol pendant toute la saison, alors que d’autres laissent les récipients surélevés pendant l’hiver. Cette étude évalue et discute les effets de la surélévation sur la croissance des plants dans les conditions opérationnelles des pépinières forestières du Québec, aussi bien pendant la saison de croissance que lors de l’hivernage des plants.
par Marie-Claude Boileau | 23 octobre 2019
Avis technique n° SSS-05
Actuellement, la mortalité potentielle du sapin dans un peuplement touché par une épidémie de tordeuse des bourgeons de l’épinette (TBE) est évaluée avec une cote de défoliation cumulée. Le seuil retenu pour juger qu’une épidémie de TBE atteint une certaine gravité est une cote ≥ 15. En utilisant des données des régions 01 (Bas-Saint-Laurent), 02 (Saguenay–Lac-Saint-Jean) et 09 (Abitibi-Témiscamingue), nous avons vérifié si ce seuil est adéquat pour la région 01. La relation entre le pourcentage de défoliation du sapin et la cote de défoliation cumulée semble être différente entre la région 01 et les régions 02 et 09, mais l’absence de suivi dès les premières années de l’épidémie dans les régions 02 et 09 nous empêche de conclure avec certitude. Par contre, puisque l’épidémie est moins avancée dans la région 01 et qu’on y observe encore très peu de mortalité, il se pourrait qu’on doive revoir la valeur du seuil pour cette région. Il est cependant trop tôt pour définir celui-ci avec certitude.