par Stéphane Cantin | 22 février 2024
Les eaux de l’estuaire de la rivière Ristigouche situées entre Miguasha et pointe à la Batterie (figure 1) abritent la dernière pêcherie commerciale d’importance (en matière de débarquement) visant une espèce diadrome[1] en Gaspésie. Des pêcheurs y perpétuent une tradition plus que centenaire en capturant l’éperlan arc-en-ciel l’hiver, à l’aide de filets installés sous la glace. La saison de pêche s’étend annuellement du 3 décembre au 31 mars et deux types d’engins sont autorisés, soit le filet à poche et le filet à réservoir (voir Annexe 1 pour une description de ces engins). Depuis 1997, la direction de la gestion de la Faune de la Gaspésie-Îles-de-la-Madeleine effectue le suivi de cette pêcherie. Le présent document s’adresse aux pêcheurs commerciaux d’éperlans arc-en-ciel de la région de Miguasha ainsi qu’à toute personne s’intéressant à cette espèce. Il présente des statistiques simplifiées permettant de faire le bilan de la saison de pêche et il résume des caractéristiques biologiques des éperlans pêchés.
par Stéphane Cantin | 22 février 2024
Les eaux de l’estuaire de la rivière Ristigouche situées entre Miguasha et pointe à la Batterie (figure 1) abritent la dernière pêcherie commerciale d’importance (en matière de débarquement) visant une espèce diadrome[1] en Gaspésie. Des pêcheurs y perpétuent une tradition plus que centenaire en capturant l’éperlan arc-en-ciel l’hiver, à l’aide de filets installés sous la glace. La saison de pêche s’étend annuellement du 3 décembre au 31 mars et deux types d’engins sont autorisés, soit le filet à poche et le filet à réservoir (voir Annexe 1 pour une description de ces engins). Depuis 1997, la direction de la gestion de la Faune de la Gaspésie-Îles-de-la-Madeleine effectue le suivi de cette pêcherie. Le présent document s’adresse aux pêcheurs commerciaux d’éperlans arc-en-ciel de la région de Miguasha ainsi qu’à toute personne s’intéressant à cette espèce. Il présente des statistiques simplifiées permettant de faire le bilan de la saison de pêche et il résume des caractéristiques biologiques des éperlans pêchés.
par Stéphane Cantin | 21 février 2024
La gestion des populations de dorés au Québec est balisée par un plan de gestion depuis 2011. De 1999 à 2016, une taille minimale de 32 cm de longueur totale était appliquée au lac des Quinze. Depuis 2016, seuls les dorés jaunes ayant une taille de 32 à 47 cm peuvent être conservés dans ce plan d’eau, afin d’assurer la reproduction de l’espèce. Dans l’objectif de suivre l’état de santé de la population de dorés jaunes au lac des Quinze, le ministère de l’Environnement, de la Lutte contre les changements climatiques, de la Faune et des Parcs (MELCCFP) y réalise des inventaires normalisés. Le dernier inventaire a été effectué en septembre 2021 et 2022 par la pose de 48 filets maillants dans l’habitat du doré. Lors des inventaires de 2001 et 2015, 56 et 47 filets ont été posés, respectivement. Chacun de ces inventaires s’est déroulé sur deux années. Des inventaires ont également été réalisés en 1987 et de 1992 à 1996, mais ceux-ci ne seront pas présentés dans ce bilan, car, pour la majorité des indicateurs, les résultats ne peuvent être comparés avec ceux des inventaires plus récents. Ce bilan a pour but de présenter les principaux résultats de ces inventaires et les tendances qui s’en dégagent.
par Claire Morin | 19 février 2024
Au Québec, la chasse à l’orignal compte le plus grand nombre d’adeptes parmi tous les types de chasse. Cet intérêt marqué des chasseurs est en partie le résultat de la croissance des populations d’orignaux depuis près de 20 ans dans plusieurs régions. Toutefois, la situation de l’orignal n’a pas toujours été aussi enviable.
Le système de suivi québécois des populations d’orignaux utilise actuellement des données provenant de trois principales sources : les données issues du programme d’inventaire aérien, les statistiques de chasse colligées par le biais de l’enregistrement obligatoire des orignaux récoltés, et les estimations de la qualité de l’habitat lorsque nécessaire. Ce document vise à faire une révision du système de suivi des populations d’orignaux au Québec. La dernière révision du système de suivi de l’orignal remontait à 1991 et il s’avérait donc important de vérifier si les constats effectués à cette époque étaient toujours valables. La révision a également pour objectif d’adapter les outils aux nouvelles réalités des populations animales, évoluant dans un contexte de changements climatiques et socio-économiques, ainsi que de mettre à profit les développements technologiques.
par Claire Morin | 14 février 2024
Le suivi intensif des populations de saumon atlantique de la rivière Saint-Jean en Gaspésie et de la rivière de la Trinité sur la Côte-Nord a débuté il y a plus de 40 ans et a pour objectif général de mieux comprendre l’évolution de la dynamique des populations. Ce suivi permet donc notamment de décrire les variations au niveau de l’abondance des saumons juvéniles en dévalaison et des adultes en montaison, des caractéristiques biologiques ainsi que des taux de survie en rivière et en mer de ces deux populations naturelles. Ces données servent ensuite à mieux comprendre les causes des changements de la dynamique des populations et à guider les choix de gestion. Dans l’ensemble, la tendance à la baisse de plusieurs indicateurs populationnels confirme que le saumon atlantique requiert des efforts de conservation. Heureusement, une importante diminution des prélèvements par la pêche accompagnée d’une stabilisation ou même d’une amélioration des taux de survie en mer au cours des dernières décennies a permis aux deux rivières témoins d’atteindre leur seuil de conservation optimal en 2022