À la suite de la nomination du nouveau conseil des ministres, le Secteur des forêts relève désormais du ministère des Ressources naturelles et des Forêts alors que les secteurs de la faune et des parcs relèvent du ministère de l’Environnement, de la Lutte contre les changements climatiques, de la Faune et des Parcs. Les ajustements requis seront apportés progressivement au site Web.

Inventaire aérien de l’habitat du cerf de Virginie au Bas-Saint-Laurent – Hiver 2023

Le Ministère a réalisé un inventaire aérien de l’habitat du cerf de Virginie au Bas-Saint-Laurent entre le 28 janvier et le 9 février 2023. L’inventaire visait à mettre à jour la distribution et la superficie des habitats hivernaux occupés par le cerf de Virginie à l’échelle de la zone de chasse 2 et d’une partie de la zone de chasse 1. Sur la base de différents indicateurs de présence, l’équipe a survolé par hélicoptère l’ensemble des secteurs propices à une présence du cerf, autant en milieu forestier, agroforestier que périurbain. L’inventaire couvre une superficie globale de 2 824 km². Il comprend au total 1 344 ravages de moins de 2,5 km² et 16 ravages de 2,5 km² ou plus pour une superficie totale de 276,9 km² d’habitats hivernaux occupés par le cerf.

Rapport de l’inventaire aérien de l’orignal dans la zone de chasse 28 à l’hiver 2023

La zone de chasse 28, située dans la région du Saguenay–Lac-Saint-Jean, accueille annuellement près de 30 000 chasseurs d’orignaux. L’inventaire aérien de l’orignal dans la zone de chasse 28 visait à estimer les principaux paramètres démographiques de la population d’orignaux. L’inventaire réalisé à l’hiver 2023 a permis d’estimer la densité hivernale de la population à 4,16 orignaux/10 km2. Par rapport au précédent inventaire, effectué en 2006, cela représente une forte augmentation de la population, soit une hausse de 378 %.

Considérant la forte croissance de la population d’orignaux de la zone de chasse 28 depuis 2006, les résultats sont considérés comme globalement positifs. Ces résultats sont cohérents avec la progression des habitats favorables à l’orignal et les indicateurs démographiques suivis annuellement avec les données de récolte de chasse. Ces derniers permettaient de prévoir cette forte croissance au cours des deux dernières décennies malgré une pression de chasse élevée et croissante sur le segment mâle. Malgré les densités élevées, la faible productivité des femelles observée en 2022 est préoccupante, en particulier dans un contexte où l’effort de chasse est grandissant. La faible productivité sera à considérer dans la révision des modalités de chasse pour éviter une surexploitation de la population. La progression du segment femelle au détriment du segment mâle devra être freinée afin d’éviter un débalancement plus important des sexes.

Bilan de l’exploitation commerciale de l’esturgeon noir dans l’estuaire du Saint-Laurent en 2022

Le suivi de l’exploitation commerciale de l’esturgeon noir est réalisé depuis 1994 dans l’estuaire du Saint-Laurent, un secteur subdivisé en cinq zones de pêche. Les objectifs de ce suivi sont d’évaluer l’importance des débarquements, de définir la structure de longueur du stock et d’évaluer l’impact des mesures de gestion sur l’exploitation en fonction du contingent de 56 t autorisé annuellement. La méthodologie d’acquisition des données suit les mêmes procédures que les années antérieures. Toutefois, le traitement des données a été bonifié par de nouvelles analyses permettant de raffiner l’interprétation des résultats.

Intégration du gain génétique des arbres améliorés dans les courbes de rendement en plantation : prudence et patience

Avis technique SGEF-29

Les améliorateurs évaluent le gain génétique en hauteur des arbres en plantations comparatives, au cours des 15 premières années de croissance. Toutefois, cette mesure ne permet pas d’estimer précisément le gain en volume marchand attendu au moment de la récolte. Sur la base de la relation entre le gain en hauteur moyenne et celui en hauteur dominante, nous recommandons de réduire de moitié le pourcentage de gain génétique en hauteur, lorsque celui-ci est appliqué à la hauteur dominante utilisée pour les tables de rendement. Dans cet avis, nous présentons une démonstration théorique confirmant qu’une telle réduction est nécessaire et justifiée.