par Marie-Claude Boileau | 26 juin 2024
L’inventaire aérien de l’orignal de la zone de chasse 26, excluant les réserves fauniques Mastigouche et du Saint-Maurice ainsi que le parc national de la Mauricie, visait à estimer les principaux paramètres démographiques de la population d’orignaux. L’inventaire réalisé entre le 14 et le 31 janvier 2022 a permis d’estimer la densité hivernale de la population à 3,3 (IC 90 % : 2,9 –3,8) orignaux / 10 km2 (tableau 1). Par rapport au dernier exercice effectué en 2012, ceci représente une diminution de la population de 39 %. La structure de la population a également évolué comparativement au dernier inventaire. Les mâles adultes composent désormais 18,2 %, les femelles adultes 56,6 % et les faons 25,2 % de la population hivernale. C’est au niveau des femelles et des faons que l’on observe un changement significatif comparativement à 2012 où ils représentaient respectivement 66,5 % et 16,0 % de la population. Le taux d’exploitation total à l’automne 2021 a été estimé à 18,4 %, alors qu’il s’établissait à 15 % en 2012. Rappelons que le Plan de gestion de l’orignal 2012-2019 visait l’augmentation de la population d’orignaux dans cette zone dans le but de générer une récolte intéressante pour la chasse sportive.
par Claire Morin | 26 juin 2024
Un plan de rétablissement définit la stratégie et les objectifs de rétablissement d’une espèce sur 10 ans. Il résume la situation de l’espèce en fournissant des données, notamment sur l’état des populations et les menaces qui pèsent sur elles. Ce document est une synthèse du Plan de rétablissement de trois espèces de chauves-souris résidentes du Québec : la petite chauve-souris brune (Myotis lucifugus), la chauve-souris nordique (Myotis septentrionalis) et la pipistrelle de l’Est (Perimyotis subflavus) — 2019-2029.
par Claire Morin | 21 juin 2024
Lorsque des poissons malades ou des morts anormales de poissons sont observés au Québec en milieux naturels, le MELCCFP est sollicité. Ce dernier doit alors évaluer l’ampleur de la situation et déterminer, si possible, la cause de la mortalité des poissons. Dans la plupart des cas, il s’agit de causes naturelles liées au mode de vie des poissons ou à des changements environnementaux soudains. Un bilan des signalements fait au MELCCFP est réalisé afin d’avoir un portrait global de la situation.
De plus, depuis plusieurs années, le MELCCFP mène différents projets de recherche afin d’acquérir des connaissances sur les maladies et les parasites de la faune aquatique sauvage que l’on trouve au Québec ou qui menacent de s’y introduire. Ces connaissances permettent, entre autres, de répondre aux préoccupations de la clientèle en plus de contribuer à la gestion des espèces animales et des activités socioéconomiques qui s’y rattachent.
par Claire Morin | 20 juin 2024
Les changements climatiques représentent le deuxième facteur responsable de l’érosion de la biodiversité, après la perte d’habitat. Ils agissent en synergie avec les autres menaces à la biodiversité telles que la perte d’habitats, la surexploitation de certaines espèces, l’arrivée d’espèces envahissantes, la pollution et les co-extinctions. Cet ensemble de menaces engendre un énorme défi pour la conservation de la biodiversité.
Ce guide a pour objectif de décrire les mesures d’adaptation aux changements climatiques les plus prometteuses et de présenter des exemples d’actions concrètes. L’initiative vise à inciter l’ensemble des intervenants à adopter des pratiques de conservation des espèces et des écosystèmes qui tiennent explicitement compte des changements climatiques.
Ce document a été réalisé dans le cadre de l’action 29.2 « Protection et gestion de la biodiversité et des écosystèmes » du Plan d’action 2013-2020 sur les changements climatiques. Il a été écrit en collaboration entre le Bureau d’écologie appliquée et le ministère de l’Environnement, de la Lutte contre les changements climatiques, de la Faune et des Parcs. Il s’adresse particulièrement aux intervenants québécois du domaine de la conservation de la biodiversité et de l’aménagement des milieux naturels qui désirent adapter leurs pratiques en regard des enjeux découlant des changements climatiques.
par Claire Morin | 20 juin 2024
Cette étude documente le potentiel d’utilisation de la migration assistée au Québec. La migration assistée est le déplacement intentionnel des espèces en situation précaire vers des niches climatiques plus favorables. De récentes études révèlent qu’un grand nombre d’espèces étendent progressivement leur aire de répartition vers le nord en réponse aux changements climatiques, faisant en sorte que le Québec pourrait constituer un refuge climatique pour une multitude d’espèces fauniques et floristiques. Étant donné que la vitesse naturelle de dispersion des espèces est souvent plus faible que celle des changements climatiques anticipés, une des mesures d’adaptation possible est la migration assistée.
Ce document a été réalisé dans le cadre de l’action 29.2 « Protection et gestion de la biodiversité et des écosystèmes » du Plan d’action 2013-2020 sur les changements climatiques. Il a été écrit en collaboration entre le Bureau d’écologie appliquée et le ministère de l’Environnement, de la Lutte contre les changements climatiques, de la Faune et des Parcs. Il s’adresse particulièrement aux intervenants du domaine de la conservation de la biodiversité et de l’aménagement des milieux naturels qui désirent en savoir plus sur le potentiel d’utilisation de la migration assistée pour la conservation des espèces en situation précaire au Québec.