Inventaire ichtyologique provincial de l’omble de fontaine (Salvelinus fontinalis)

L’omble de fontaine, espèce très recherchée par les pêcheurs récréatifs, est réparti partout sur le territoire québécois et génère des retombées économiques importantes. Le Plan de gestion de l‘omble de fontaine 2020 propose plusieurs actions pour assurer une saine gestion de l’espèce, de son habitat et de son exploitation. Parmi celles-ci, la structuration d’un réseau d’inventaires en lacs permettra d’améliorer l’état des connaissances tout en assurant un suivi des populations en vue d’évaluer l’efficacité des actions qui seront mises en place pour redresser la situation de l’espèce.

Cet inventaire ichtyologique est constitué de pêches expérimentales normalisées réalisées sur l’ensemble du territoire québécois. Les données obtenues lors de ces pêches sont standardisées et permettent d’évaluer et de suivre l’état de santé des populations. Un total de 125 plans d’eau exploités, répartis sur le territoire libre et dans les territoires fauniques, et de 10 plans d’eau non exploités a été ciblé pour faire l’objet d’une pêche expérimentale normalisée tous les cinq ou dix ans. La sélection des lacs respecte la représentativité des différentes classes de superficie de plans d’eau, de leur distribution spatiale entre les zones de pêche et du type de territoire.

Omble de fontaine au lac Douaire – Bilan de l’inventaire de 2020

La population d’ombles de fontaine du lac Douaire a été étudiée par le ministère de l’Environnement, de la Lutte contre les changements climatiques, de la Faune et des Parcs (MELCCFP) en 2020 dans le but de vérifier l’état de santé de cette population exploitée.  

Le lac Douaire n’offre pas un habitat estival optimal pour l’omble de fontaine. La température de l’eau est élevée mais la concentration en oxygène est adéquate pour cette espèce. L’abondance et biomasse d’ombles de fontaine ont diminué depuis 2009. La présence d’espèces compétitrices et la faible abondance de femelles matures constituent vraisemblablement des facteurs limitants pour la population d’ombles de fontaine. Néanmoins, le taux de mortalité s’est beaucoup amélioré et l’abondance des individus plus âgés est plus élevée. L’omble de fontaine n’est plus considéré comme en surexploitation alors que c’était le cas en 2009. L’état de la population d’ombles de fontaine du lac Douaire s’est donc amélioré depuis les grandes baisses de quota instaurées en 2010. Néanmoins, les efforts devront être maintenus lors de la révision du quota afin d’assurer le rétablissement complet et la croissance de la population.

Des modifications des modalités de gestion visant à réduire la récolte par la pêche pourraient contribuer à améliorer l’état de la population.

Pêche commerciale à l’éperlan arc-en-ciel – secteur de Miguasha : bilan de la saison 2022-2023

Les eaux de l’estuaire de la rivière Ristigouche situées entre Miguasha et pointe à la Batterie (figure 1) abritent la dernière pêcherie commerciale d’importance (en matière de débarquement) visant une espèce diadrome[1] en Gaspésie. Des pêcheurs y perpétuent une tradition plus que centenaire en capturant l’éperlan arc-en-ciel l’hiver, à l’aide de filets installés sous la glace. La saison de pêche s’étend annuellement du 3 décembre au 31 mars et deux types d’engins sont autorisés, soit le filet à poche et le filet à réservoir (voir Annexe 1 pour une description de ces engins). Depuis 1997, la direction de la gestion de la Faune de la Gaspésie-Îles-de-la-Madeleine effectue le suivi de cette pêcherie. Le présent document s’adresse aux pêcheurs commerciaux d’éperlans arc-en-ciel de la région de Miguasha ainsi qu’à toute personne s’intéressant à cette espèce. Il présente des statistiques simplifiées permettant de faire le bilan de la saison de pêche et il résume des caractéristiques biologiques des éperlans pêchés.

 

Pêche commerciale à l’éperlan arc-en-ciel – secteur de Miguasha : bilan de la saison 2021-2022

Les eaux de l’estuaire de la rivière Ristigouche situées entre Miguasha et pointe à la Batterie (figure 1) abritent la dernière pêcherie commerciale d’importance (en matière de débarquement) visant une espèce diadrome[1] en Gaspésie. Des pêcheurs y perpétuent une tradition plus que centenaire en capturant l’éperlan arc-en-ciel l’hiver, à l’aide de filets installés sous la glace. La saison de pêche s’étend annuellement du 3 décembre au 31 mars et deux types d’engins sont autorisés, soit le filet à poche et le filet à réservoir (voir Annexe 1 pour une description de ces engins). Depuis 1997, la direction de la gestion de la Faune de la Gaspésie-Îles-de-la-Madeleine effectue le suivi de cette pêcherie. Le présent document s’adresse aux pêcheurs commerciaux d’éperlans arc-en-ciel de la région de Miguasha ainsi qu’à toute personne s’intéressant à cette espèce. Il présente des statistiques simplifiées permettant de faire le bilan de la saison de pêche et il résume des caractéristiques biologiques des éperlans pêchés.

État de situation du doré jaune au lac des Quinze : bilan des inventaires de 2001 à 2021.

La gestion des populations de dorés au Québec est balisée par un plan de gestion depuis 2011. De 1999 à 2016, une taille minimale de 32 cm de longueur totale était appliquée au lac des Quinze. Depuis 2016, seuls les dorés jaunes ayant une taille de 32 à 47 cm peuvent être conservés dans ce plan d’eau, afin d’assurer la reproduction de l’espèce. Dans l’objectif de suivre l’état de santé de la population de dorés jaunes au lac des Quinze, le ministère de l’Environnement, de la Lutte contre les changements climatiques, de la Faune et des Parcs (MELCCFP) y réalise des inventaires normalisés. Le dernier inventaire a été effectué en septembre 2021 et 2022 par la pose de 48 filets maillants dans l’habitat du doré. Lors des inventaires de 2001 et 2015, 56 et 47 filets ont été posés, respectivement. Chacun de ces inventaires s’est déroulé sur deux années. Des inventaires ont également été réalisés en 1987 et de 1992 à 1996, mais ceux-ci ne seront pas présentés dans ce bilan, car, pour la majorité des indicateurs, les résultats ne peuvent être comparés avec ceux des inventaires plus récents. Ce bilan a pour but de présenter les principaux résultats de ces inventaires et les tendances qui s’en dégagent.