par Marie-Claude Boileau | 30 janvier 2019
À partir des critères, de l’outil d’aide à l’identification de frayères et des photos descriptives présentés dans cet ouvrage, il est possible d’évaluer le potentiel d’un site pour la fraie de l’omble de fontaine et, le cas échéant, de prendre les mesures de précaution appropriées lors de travaux ou de déplacer l’emplacement de l’ouvrage afin de minimiser les risques d’impacts.
par equipewp | 30 janvier 2019
Une étude a été réalisée en 2010 et 2011 afin d’évaluer et de mettre à jour l’état de la population de dorés jaunes du Grand lac Saint-François et par la même occasion, vérifier si les mesures réglementaires et de protection appliquées suite aux recommandations de la diagnose de 1999 ont eu les effets escomptés.
par Claire Morin | 30 janvier 2019
Mémoire de recherche forestière n° 175
La structure d’âge des forêts, définie comme l’abondance relative des peuplements appartenant à différentes classes d’âge, est un attribut majeur des paysages forestiers. Elle varie dans l’espace et dans le temps, notamment en réponse aux régimes de perturbations naturelles propres aux différents écosystèmes. La variabilité observée dans l’abondance des différentes classes d’âge en forêt naturelle nous fournit une estimation quantitative des conditions auxquelles une proportion importante des espèces présentes sur le territoire sont adaptées. Les connaissances sur la structure d’âge des paysages forestiers naturels peuvent donc servir à calculer un écart par rapport aux territoires aménagés, et à estimer le risque posé pour le maintien de la biodiversité dans ceux-ci. L’objectif de cette étude était de modéliser la variabilité naturelle de l’abondance de deux classes d’âge, soit les peuplements en régénération et les vieux peuplements, à partir de simulations des régimes de perturbations naturelles pour la partie méridionale de la province de Québec. Trois sousmodèles ont été construits afin de simuler les effets des feux, des épidémies de tordeuse des bourgeons de l’épinette (Choristoneura fumiferana Clemens) et des chablis. Les sous-modèles ont été structurés et paramétrés en fonction des connaissances disponibles dans la littérature scientifique sur l’effet de ces trois types de perturbations naturelles dans les différentes parties de la province, pour les années 1800 à 2000. Dans cette étude, la variabilité naturelle a été définie comme l’intervalle entre les 5e et 95e percentiles des résultats de 500 simulations. En accord avec des études antérieures, les résultats indiquent que l’abondance médiane des classes d’âge et les limites de la variabilité naturelle sont toutes deux fortement conditionnées par les cycles de perturbations naturelles, particulièrement
le cycle de feux. De plus, la variabilité naturelle est largement déterminée par les dimensions du territoire sur lequel les résultats sont compilés : plus la superficie augmente, plus la variabilité est faible. En fonction de ces résultats, les limites de la variabilité naturelle sont présentées pour les peuplements en régénération et les vieux peuplements dans les différentes unités d’aménagement du Québec. Ces informations pourront être utilisées afin de mieux quantifier le niveau de risque associé à la conservation de la biodiversité dans les territoires aménagés.
par Marie-Claude Boileau | 30 janvier 2019
Avis de recherche forestière n° 59
Les peuplements mixtes dans lesquels le peuplier faux-tremble domine les conifères abondent dans la partie sud de la forêt boréale. Le maintien de la fraction résineuse peut cependant être compromis à la suite de la coupe, en raison du fort drageonnement du tremble. Nous avons donc expérimenté la coupe progressive en deux étapes dans ce type de peuplement stratifié, afin de dégager les conifères préétablis et de limiter le développement du tremble. Les résultats de 10 ans démontrent qu’on peut favoriser les conifères au détriment du tremble, en prélevant jusqu’aux deux tiers de la surface terrière (ST) lors de la première coupe, à condition de protéger adéquatement la régénération préétablie. De plus, l’analyse de la réaction des tiges résiduelles indique qu’un prélèvement de 50 % de la ST permet de maximiser le grain en ST entre les deux coupes.