par equipewp | 30 janvier 2019
Paru dans Nat. Can. 139(2): 35-41. doi: 10.7202/1030819ar. Cette étude avait pour objectif d’évaluer l’évolution du statut nutritif des sapinières de la Forêt Montmorency en se basant sur des analyses foliaires faites en 1967, 1988 et en 2011. La composition minérale des aiguilles du sapin baumier (Abies balsamea) a grandement fluctué au cours de ces 45 ans. Entre 1967 et 2011, nous avons observé une baisse de 5,7 % des teneurs en azote dans le feuillage, de 13,5 % des teneurs en potassium (aiguilles âgées de 1 an) et de 18 % des teneurs en magnésium (aiguilles âgées de 2 et de 3 ans). (…)
par Audrey Verreault | 30 janvier 2019
Avis de recherche forestière n° 63
Les changements climatiques pourraient modifier considérablement la composition, la structure et le fonctionnement des écosystèmes. Comme ces changements sont déjà manifestes, qu’ils devraient s’accentuer au cours des prochaines décennies et qu’ils s’ajoutent à d’autres agents de perturbation, les intervenants du secteur forestier doivent adopter des mesures d’adaptation pour assurer que la forêt continue à dispenser les biens et services actuels. Une étude publiée récemment (Périé et al. 2014) compare, pour chacune des 43 espèces d’arbres indigènes au Québec, la répartition géographique de l’habitat favorable pour la période 1961-1990 à la répartition de cet habitat modifiée par les changements climatiques prévus d’ici 2071-2100. Cette approche permet d’évaluer la vulnérabilité des espèces à la modification climatique de leur habitat sur le territoire de la forêt sous aménagement au Québec.
par Audrey Verreault | 30 janvier 2019
Avis de recherche forestière n° 62
Bien qu’on ne doute plus de l’ampleur des changements climatiques en cours, c’est un défi de taille que de prédire les effets qu’ils auront sur la composition, la structure et le fonctionnement des écosystèmes forestiers. L’ampleur et la vélocité de ces changements, combinées aux autres facteurs de stress d’origine anthropique déjà présents (p. ex. la pollution atmosphérique ou le morcellement des habitats), nous forcent à élaborer des stratégies d’adaptation. Périé et al. (2014) ont ainsi modélisé l’effet des changements climatiques sur la répartition possible des conditions favorables aux arbres de la forêt sous aménagement au Québec, afin de guider les aménagistes lors du choix des espèces à favoriser dans le paysage. L’approche utilisée dans cette étude combine des modèles d’habitat et des projections climatiques pour la fin du 21e siècle.
par Audrey Verreault | 30 janvier 2019
Avis de recherche forestière n° 61
Dans un contexte d’aménagement écosystémique, les plantations à haut rendement font partie des options offertes pour maintenir la productivité des forêts et concentrer la production ligneuse sur une faible portion du territoire, notamment dans les aires d’intensification de la production ligneuse. Pour atteindre ces objectifs, les aménagistes devront toutefois utiliser des sources de semences adaptées non seulement au climat actuel, mais également à celui du futur. Alors comment choisir la source de semences à planter et le bon endroit pour le faire, sachant que les conditions environnementales sont appelées à changer? Pour répondre à cette question, la DRF a conçu des modèles de transfert qui prennent en compte la capacité d’adaptation des espèces aux variations rapides du climat. Associés avec des modèles de productivité, ils permettent de prédire le rendement futur des plantations au Québec sous l’effet des changements climatiques.
par Marie-Claude Boileau | 30 janvier 2019
Note de recherche forestière n° 142
La caractérisation de la répartition spatiale des arbres peut contribuer à l’étude de la dynamique d’un peuplement, au développement de modèles de croissance spatialement explicites, à l’étude des modalités d’échantillonnage, à la simulation des effets du passage de la machinerie forestière ou à la création de représentations visuelles des peuplements forestiers à des fins de communication. Il existe peu d’exemples de simulateurs de la répartition spatiale des arbres. L’objectif de la présente étude est de proposer une méthode de développement d’un simulateur de dispersion spatiale qui soit applicable à un peuplement mélangé de structure irrégulière et qui comprenne une étape de validation quantitative. (…)