À la suite de la nomination du nouveau conseil des ministres, le Secteur des forêts relève désormais du ministère des Ressources naturelles et des Forêts alors que les secteurs de la faune et des parcs relèvent du ministère de l’Environnement, de la Lutte contre les changements climatiques, de la Faune et des Parcs. Les ajustements requis seront apportés progressivement au site Web.

Étude de cas : étiologie du dépérissement d’une érablière sucrière dans le Bas-Saint-Laurent

Avis technique SGEF-31

Nous présentons l’étude de cas d’une érablière dans le Bas-Saint-Laurent, aménagée pour l’acériculture et ayant subi un dépérissement en cime. Historiquement, le dépérissement est rare dans les érablières de cette région aux sols généralement fertiles. Pour déterminer les causes et l’origine du problème, nous avons comparé l’historique de croissance d’arbres dans cette érablière avec d’autres dans un secteur adjacent n’ayant jamais été entaillé. Nos analyses démontrent qu’une réduction de la croissance survenue à partir de 2010 à 2012 coïncide avec une période de recrudescence d’événements climatiques extrêmes. L’entaillage sous haut vacuum semble avoir accentué la baisse de croissance par la suite.

Fiche synthèse du plan de rétablissement de la rainette faux-grillon de l’Ouest

Un plan de rétablissement définit la stratégie et les objectifs de rétablissement d’une espèce sur 10 ans. Il résume la situation de l’espèce en fournissant des données, notamment sur l’état des populations et les menaces qui pèsent sur elle. Ce document est une synthèse du Plan de rétablissement de la rainette faux-grillon de l’Ouest (Pseudacris triseriata) 2019-2029.

Estimation de l’abondance et caractérisation des anguilles d’Amérique (Anguilla rostrata) provenant des transferts dans la pêcherie commerciale de l’estuaire du Saint-Laurent en 2023

Des travaux de caractérisation de la pêcherie commerciale d’anguilles d’Amérique (Anguilla rostrata) de l’estuaire du Saint-Laurent ont été réalisés en 2023. Le projet consistait à estimer la proportion d’anguilles argentées en avalaison provenant des transferts de 6,8 millions de civelles réalisés au Québec et en Ontario entre 2005 et 2010.

Évaluation par simulation de la capacité du stock de perchaudes du lac Saint-Pierre à soutenir une pêcherie durable

La présente analyse a pour objectif de déterminer les caractéristiques de l’état du stock de perchaudes qui pourraient éventuellement permettre l’ouverture d’une pêcherie durable au lac Saint-Pierre. Un modèle numérique de type rendement par recrue recréant les caractéristiques de la population de perchaudes du lac Saint-Pierre, telles qu’elles ont été mesurées par les pêches scientifiques du Réseau de suivi ichtyologique (RSI), a été élaboré. Le modèle a permis de reproduire fidèlement la tendance à la baisse, observée entre 2016 et 2021, de l’abondance relative du stock (CPUE des perchaudes d’âge 4+ et plus) ainsi que des femelles reproductrices (BPUE des femelles matures d’âge 4+ et plus). Il a également permis de reconstituer la structure en âge de la population telle qu’elle a été observée par le RSI en 2021.

Bilan de l’exploitation du saumon au Québec en 2023

Afin d’assurer la conservation et la mise en valeur du saumon atlantique dans une perspective de développement durable, le ministère de l’Environnement, de la Lutte contre les changements climatiques, de la Faune et des Parcs (MELCCFP) effectue un suivi rigoureux de l’abondance et de l’exploitation du saumon atlantique dans la province. Ce document fournit la synthèse des données d’abondance des saumons atlantiques adultes et des activités de pêche associées à cette espèce au Québec de 1984 à 2023. L’année 2023 se caractérise par une baisse de 24 % des montaisons totales, comparativement à la moyenne quinquennale. Les montaisons de madeleineaux ont été de 65 % inférieurs à la moyenne et les retours de rédibermarins inférieurs de 3 %. D’autre part, la récolte de petits saumons à la pêche sportive a été de 51 % inférieure à la moyenne quinquennale et la récolte des grands saumons a diminué de 10 %. Ces résultats sont en partie dus aux faibles retours de petits saumons dans nos rivières et aux mesures réglementaires qui en ont découlé, ainsi qu’aux mesures appliquées depuis 2016 pour assurer la protection des grands saumons. Le nombre de remises à l’eau déclarées a, quant à lui, augmenté de 5 %. La fréquentation des rivières à saumon s’est chiffrée à 70 938 jours-pêche en 2023, ce qui est égal à la moyenne des cinq dernières années (0 %).