À la suite de la nomination du nouveau conseil des ministres, le Secteur des forêts relève désormais du ministère des Ressources naturelles et des Forêts alors que les secteurs de la faune et des parcs relèvent du ministère de l’Environnement, de la Lutte contre les changements climatiques, de la Faune et des Parcs. Les ajustements requis seront apportés progressivement au site Web.

Plan de gestion de l’ours noir 1998-2002

On estime qu’il y a 60 000 ours au Québec. En absence d’exploitation et dans les meilleurs habitats, les densités d’ours ont été estimées à 4 ours/10 km2 dans la partie sud du Québec, à 2 ours/10 km2 dans la partie centrale et à 1 ours/10 km2 dans la partie nord.

Dans les secteurs ouverts à la chasse et au piégeage, les densités sont cependant beaucoup moindres. Depuis 10 ans, la récolte d’ours a considérablement augmenté, atteignant le niveau record de 5 510 ours en 1995.

L’ours noir est une espèce sensible à l’exploitation, surtout en raison de sa faible productivité, et il est peu probable que les populations actuelles puissent supporter un tel prélèvement annuel de manière soutenue. Ce portrait de la situation a été présenté à des représentants du Groupe-faune national et des Groupes-faune régionaux ainsi qu’aux citoyens eux-mêmes lors de soirée d’information.

À la suite de ces consultations, des objectifs de récolte ont été déterminés pour la période 1998-2002 dans chacune des zones de chasse et de piégeage afin de rationaliser l’exploitation de cette espèce et d’équilibrer la récolte au potentiel. Ainsi, la saison printanière de chasse et de piégeage a été maintenue mais écourtée. À l’automne, la chasse est dorénavant interdite dans la majorité des zones et le début de la saison de piégeage a été retardé. Afin d’assurer un meilleur partage entre les usagers, des quotas annuels de un ours par chasseur et de deux ours par piégeur ou par terrain de piégeage ont été instaurés. De plus, la possession et le commerce de vésicules biliaires ainsi que la chasse à l’ours avec chiens sont désormais interdits au Québec.

Bilan de l’exploitation du saumon au Québec en 2019

Afin d’assurer la conservation et la mise en valeur du saumon atlantique dans une perspective de développement durable, le ministère des Forêts, de la Faune et des Parcs (MFFP) effectue un suivi rigoureux de l’abondance et de l’exploitation du saumon atlantique dans la province.

Ce document fournit la synthèse des données d’abondance des saumons atlantiques adultes et des activités de pêche associées à cette espèce au Québec de 1984 à 2019.

Réseau de suivi de la biodiversité du Québec – Protocole d’inventaire acoustique multiespèce avec appareil Song Meter Mini Bat (SMMB)

L’objectif premier du Réseau de suivi de la biodiversité du Québec est d’être proactif à l’égard des effets des changements climatiques, en s’outillant pour suivre l’évolution rapide de la biodiversité au Québec et des services qu’elle nous rend.

Afin de mieux comprendre les changements dans certains écosystèmes ou chez certaines espèces, des bio-indicateurs sont utilisés. Certains bio-indicateurs du Réseau de suivi de la biodiversité du Québec sont issus de données existantes ou de la télédétection, mais plusieurs impliquent des inventaires terrain. Pour ceux-ci, un protocole standardisé a été développé. Les méthodes ont été choisies afin de s’assurer que les données soient récoltées facilement par un grand nombre de partenaires et de manière standardisée. Elles visent aussi à faciliter des analyses à grande échelle.

Le présent protocole a été élaboré pour structurer les inventaires des bio indicateurs du Réseau de suivi de la biodiversité du Québec. Il porte sur l’inventaire acoustique multiespèce réalisé avec l’appareil Song Meter Mini Bat (SMMB). Il a été écrit dans le but d’accompagner les biologistes et les techniciens de la faune du ministère de l’Environnement, de la Lutte contre les changements climatiques, de la Faune et des Parcs, les partenaires et les acteurs du milieu dans la réalisation du projet de Réseau de suivi de la biodiversité du Québec.