À la suite de la nomination du nouveau conseil des ministres, le Secteur des forêts relève désormais du ministère des Ressources naturelles et des Forêts alors que les secteurs de la faune et des parcs relèvent du ministère de l’Environnement, de la Lutte contre les changements climatiques, de la Faune et des Parcs. Les ajustements requis seront apportés progressivement au site Web.

Recherche et développement sur le peuplier dans la région de l’Est-du-Québec. V – Rentabilité de treize options d’aménagement de plantations

Mémoire de recherche forestière n° 22

La rentabilité de treize options d’aménagement de plantations de peuplier est étudiée dans ce mémoire en fonction de différentes alternatives d’investissement initial et d’hypothèses de croissance, selon divers investissements périodiques, prix de vente et coefficients d’exploitation ou de revenus nets par corde (85 pi3) (2,4 m3). Le taux de rentabilité (internal rate of return) a été utilisé pour évaluer le rendement financier des options.

Par comparaison avec les productions données dans les références citées, l’auteur démontre que l’hypothèse de croissance C, dont les accroissements moyens en hauteur et diamètre sont respectivement de 4 pieds (1,2 m) et 0.75 pouce (1,90 cm) est réaliste pour le Québec méridional. Ainsi, des accroissements annuels moyens en volume total de 200 à 300 pieds cubes par acre (14 à 21 m3/ha) semblent réalisables pour des plantations de peuplier conduites en futaie tandis que des productions de plus de 300 pieds cubes par acre (21 m3/ha) sont possibles pour les taillis.

Les options d’aménagement qui offrent le plus de sécurité à l’investisseur sur le plan rentabilité, sont les futaies régulières de 600 à 1 360 tiges par acre (1 480 à 3 360/ha) éclaircies pendant la période de révolution variant de 20 à 25 ans et dont les produits sont des bois à pâte et de sciage. Par contre, pour un revenu net de plus de $6.00 par corde ($2.50/m3), le taillis de 1 360 tiges par acre (3 360/ha) est la plus rentable des options dans la gamme des productions annuelles estimées pour le Québec méridional et dans le cas d’un investissement initial nécessaire pour leur réalisation sur une prairie.

Résultats préliminaires d’un test de provenances sur le Douglas taxifolié

Mémoire de recherche forestière n° 21

Ce rapport fait état des premiers résultats obtenus en pépinière sur l’introduction du douglas taxifolié dans la province de Québec. Cet essai a été conduit dans la région de la ville de Québec, à l’aide de 59 provenances de la collection de l’I.U.F.R.O. (récolte 1966/67). Bien que les observations ne concernent qu’un stade juvénile, l’analyse des composantes principales a permis de mettre en évidence des différences de comportement parmi les provenances, notamment en ce qui concerne la résistance au froid et la croissance initiale. Ce sont les provenances originaires des régions intérieures du sud de la Colombie-Britannique (lac Shuswap) qui se sont montrées les mieux adaptées.

Exécution de travaux sylvicoles et utilisation à des fins énergétiques de la biomasse récoltée

Mémoire de recherche forestière n° 100 

L’importance de la biomasse forestière n’est plus à démontrer, étant l’un des sujets de recherche importants auxquels se livrent actuellement plusieurs secteurs de l’industrie forestière. On reconnaît de cette façon davantage aujourd’hui non pas seulement la nécessité de mieux aménager nos forêts mais aussi d’en arriver à une meilleure utilisation de la matière ligneuse. L’industrie utilisatrice de la ressource forestière a déjà commencé à réagir à cela en s’efforçant de trouver des moyens satisfaisants à une meilleure utilisation de la ressource. Cependant, en forêt, la matière ligneuse non marchande, y compris les résidus de coupe, est presque toujours laissée pour compte. C’est en réaction à cet état de fait et dans une optique de valorisation et d’un meilleur usage de la ressource que s’inscrivent les travaux décrits dans le présent rapport. Ainsi, dans le cadre d’un récent programme de recherches en opérations forestières, des travaux sylvicoles ont été réalisés de façon à récupérer au maximum la biomasse non commerciale qu’ils génèrent. Cette étude, se déroulant à la Forêt Montmorency, dans de jeunes sapinières, poursuit un objectif général et deux objectifs spécifiques.

Objectif général:
Acquérir une expertise en vue d’améliorer les méthodes de récolte et d’encourager un meilleur usage de la biomasse non commerciale générée par des travaux sylvicoles dans de jeunes peuplements.

Objectifs spécifiques :
1) évaluer la productivité et les coûts de la récolte;
2) obtenir des données de base sur l’utilisation de cette biomasse à des fins énergétiques et industrielles

La récolte s’est effectuée dans deux peuplements de sapin baumier de 40 ans comptant entre 10 et 20 p. 100 de mortalité. La quantité de biomasse qu’ils contiennent est d’environ 256 tonnes vertes par hectare mais n’est pas répartie de la même manière dans les deux peuplements puisque l’un deux supporte 21 900 tiges par hectare et l’autre, 9800 tiges par hectare. Ces peuplements sont localisés dans deux secteurs différents, lesquels ont été divisés en bandes de 20 mètres de largeur, dont certaines ont été coupées à blanc et d’autres, éclaircies. Les travaux de coupe ont été effectués manuellement à l’aide d’une scie à chaîne. Les arbres abattus étaient mis en tas de façon à être ensuite repris et débardés par un F-4 Dion. La partie considérée comme marchande des tiges a été tronçonnée en billes de bois à pâte. Le sommaire des observations de récolte par secteur est le suivant:

La partie non marchande de la biomasse, c’est-à-dire celle que nous voulons utiliser à des fins énergétiques et industrielles, a été pesée après son transport vers le lieu de transformation. La valeur obtenue par pesage s’est révélée être 25 p. 100 inférieure à celle établie d’après les données d’inventaire. Cette différence est attribuable aux tiges mortes, aux pertes lors de la manutention et à la précision de l’inventaire et de la pesée. Le coût des travaux sylvicoles a varié entre 9 $ et 25 $ par tonne anhydre pour la coupe et entre 14 $ et 16 $ par tonne anhydre pour le débardage. La variation dans le premier cas est attribuable au nombre de tiges/ha pour chaque secteur. Ces coûts peuvent paraître élevés; toutefois, il ne faut pas oublier le caractère expérimental de ces travaux associé au fait que le volume des tiges exploitées est très faible. Afin d’utiliser la biomasse non marchande à des fins énergétiques, nous l’avons réduite en copeaux à l’aide d’une déchiqueteuse transportable. Au total, 53 mètres cubes de copeaux ont été produits et entreposés, ce qui a nécessité 12 heures/homme et 3,5 heures/ machine. Pour la combustion des copeaux, une chaudière («fournaise») au bois conventionnelle a été convertie, à l’automne 1984, par l’addition d’un foyer mécanique, d’un système d’alimentation et d’une trémie. Cette trémie, d’un volume de 1,4 mètres cubes, permet d’alimenter continuellement la fournaise pendant 24 heures avec 188 kilogrammes de copeaux de sapin baumier à 30 p. 100 d’humidité. Durant l’hiver 1984-85, des tests de puissance et de rendement ont été conduits avec ce combustible. La fournaise a alors produit 23 kilowatts (1,38 mégajoules par minute ou 78 000 BTU par heure) nets pour un rendement thermique global de 73 ± 12 p. 100. Nous avons observé que le rendement thermique global pouvait varier avec la teneur en humidité. (…)

Étude des relations entre les caractères du milieu et la production forestière par l’analyse factorielle des correspondances

Mémoire de recherche forestière n° 24

Ce mémoire est consacré à l’étude des relations entre les caractères du milieu et la production forestière des peuplements de peuplier faux-tremble (Populus tremuloides Michx.) de la section Laurentienne (L. 4a) de Rowe (1959). On démontre l’intérêt de l’analyse factorielle des correspondances pour la reconnaissance des variables écologiques qui influencent le niveau de production des milieux échantillonnés et pour l’étude de la dynamique des peuplements.