À la suite de la nomination du nouveau conseil des ministres, le Secteur des forêts relève désormais du ministère des Ressources naturelles et des Forêts alors que les secteurs de la faune et des parcs relèvent du ministère de l’Environnement, de la Lutte contre les changements climatiques, de la Faune et des Parcs. Les ajustements requis seront apportés progressivement au site Web.

Le secteur forestier au Québec et sa contribution à l’économie

Mémoire de recherche forestière n° 23

I Structure du secteur forestier au Québec
Le secteur forestier est défini comme l’ensemble de l’industrie de la récolte forestière, des industries du bois, des industries du meuble et des industries du papier et produits connexes. Pour l’année 1971, les ventes totales du secteur forestier au Québec étaient de $2.5 milliards. La valeur ajoutée du secteur forestier, qui était de $1.1 milliard, représente 5.8 p. 100 de la valeur ajoutée totale dans l’économie du Québec et 17.2 p. 100 de la valeur ajoutée manufacturière au Québec.

La forêt productive au Québec couvre une superficie de 56 827 092 hectares, soit environ 30 p. 100 de celle du Canada. La valeur de la récolte forestière est de $302 millions, dont $249 millions pour le bois à pâte et $53 millions pour le bois de sciage.

II Dépenses d’opération et d’immobilisations du secteur forestier au Québec
Le secteur forestier contribue à l’activité économique de la province par ses dépenses d’opération et ses dépenses d’immobilisations. Les dépenses d’opération comprennent :
Coût du combustible et de l’électricité : $106.9 millions
Coût des matière utilisées : $1.2 milliard
Coût des salaires et gages : $490 millions

Les dépenses d’immobilisations et de réparations (dépenses de construction) sont de $94.1 millions pour les immobilisations, et de $98.8 millions pour les réparations, soit un total de $192.9 millions.

III Dépenses du secteur public pour la forêt au Québec
Le secteur public a un budget pour la conservation et la gestion des ressources naturelles. En 1971 les dépenses du ministère des Terres et Forêts du Québec pour la ressource naturelle « forêt » sont de $28.7 millions. Les principaux programmes d’activité sont « l’utilisation de la forêt » et « la protection de la forêt ».

IV Emplois dans le secteur forestier au Québec : effets directs et indirects
L’emploi direct dans le secteur forestier au Québec est de 92 000. Le multiplicateur d’emploi a été estimé à 3 : un emploi dans le secteur forestier occasionne 2 emplois ailleurs dans l’économie. De façon directe et indirecte, le secteur forestier supporte 276 000 emplois.

V Redevances fiscales du secteur forestier au Québec
Les redevances fiscales comprennent l’impôt sur le revenu personnel, l’impôt sur les bénéfices des entreprises, les taxes indirectes, les contributions parafiscales. En 1971, les droits de coupe sur les terres publiques s’élevaient à $15.5 millions. Les redevances fiscales et parafiscales sont estimées à $0.09 par dollar de vente de produits forestiers : pour 1971, ces redevances fiscales et parafiscales du secteur forestier sont estimées à $225 millions.

VI Évaluation de la contribution du secteur forestier à l’économie forestière du Québec
La forêt peut être considérée aux points de vue de la matière ligneuse, de l’habitat de la faune, de la conservation de l’eau et des loisirs de plein air. La contribution de la forêt à l’économie, sous l’aspect matière ligneuse, est estimée à 10 p. 100 du produit national brut et, sous les 4 aspects, à 19 p. 100 du produit provincial brut.

Bibliographie annotée sur les effets de la fertilisation sur la production de cônes et de semences

Mémoire de recherche forestière n° 25

Le présent travail comporte une bibliographie annotée accompagnée d’une orientation bibliographique visant d’abord à faciliter la recherche de ceux qui œuvrent dans ce domaine. Même si elle réunit plus d’une cinquantaine de références, cette bibliographie n’a pas la prétention d’être complète, mais elle permet tout de même un tour d’horizon rapide. Enfin, ce document se complète par la présentation d’un programme de recherche sur les effets de la fertilisation dans les divers peuplements semenciers établis dans la province de Québec.

La régénération du thuya : lentement, mais sûrement!

Avis de recherche forestière n° 35

Le thuya a longtemps été une espèce méconnue et peu étudiée. Toutefois, depuis une dizaine d’années, plusieurs études exploratoires nous ont renseignés sur ses caractéristiques, ses relations avec son milieu et les conditions de réussite de son exploitation commerciale. La régénération, à la base du maintien du thuya dans les forêts, constitue un bon point de départ pour se familiariser avec cet Arborvitae utilisé par l’homme depuis plusieurs siècles.

Stabilité mécanique en plantation de plants de fortes dimensions produits en récipients ou à racines nues

Avis de recherche forestière n° 33

Les plantations forestières fournissent de nombreux services économiques, sociaux et environnementaux. Leur stabilité mécanique aide à garantir l’atteinte des objectifs associés à leur établissement. Cette stabilité, qui s’exprime par la résistance à la traction, dépend beaucoup de la symétrie du système racinaire des arbres plantés. Nous ignorons toutefois si les modes de production de plants utilisés dans les pépinières du Québec ont une influence significative sur cette variable, une fois les plants mis en terre.

Le mélèze hybride du Québec : performant et racé

Avis de recherche forestière n° 37

L’amélioration génétique du mélèze hybride (MEH, Larix x marschlinsii Coaz.), conduite par la Direction de la recherche forestière, vient de franchir un jalon déterminant. La seconde population de production de semences améliorées de MEH a débuté sa production, et une nouvelle variété québécoise « MEH 20-20 » pourra bientôt être déployée, notamment dans les aires d’intensification de la production ligneuse (AIPL).