par Marie-Claude Boileau | 30 janvier 2019
Mémoire de recherche forestière n° 3.
Le but de certains inventaires forestiers ne se limite pas à l’estimation du volume, mais aussi à l’obtention de données propres à la préparation de plans d’aménagement. Pour atteindre ces objectifs, le ministère des Terres et Forêts du Québec utilise une stratification basée sur certaines variables du peuplement et une répartition des parcelles-échantillons entre les strates subordonnée à deux conditions.
La première condition consiste à fixer un niveau de précision pour le volume moyen de l’ensemble des strates. La deuxième condition consiste à spécifier le nombre de parcelles-échantillons qui doivent être localisées dans chacune des strates. Pour les strates jugées importantes, ce nombre est fixé par un niveau de précision que doit atteindre le volume moyen de chacune d’elles. Pour les autres strates, le nombre est fixé de façon plus ou moins arbitraire.
Le but principal de ce travail est de présenter la méthode pour estimer le nombre total de parcelles-échantillons et leur distribution parmi les strates, en tenant compte des restrictions.
par Marie-Claude Boileau | 30 janvier 2019
Mémoire de recherche forestière n° 1
Au cours de l’été 1959, le ministère des Terres et Forêts du Québec a entrepris une expérience d’éclaircie commerciale d’un peuplement de sapin et d’épinettes, âgé de 45 ans, dans la réserve forestière de Daaquam, comté de Bellechasse. L’étude avait pour buts de connaître l’effet des coupes d’éclaircie sur l’accroissement et sur la production du peuplement résiduel, et aussi d’obtenir des indications culturales pouvant être appliquées à l’aménagement sylvicole des forêts semblables de la région.
Même si l’éclaircie pratiquée a été de faible intensité et par le bas, l’analyse des résultats décennaux de cette expérience montre que la croissance en diamètre du sapin et de l’épinette a été stimulée d’une façon significative. Pendant cette période, l’accroissement net en surface terrière a quadruplé, alors que l’accroissement en volume total a doublé. De plus, on a obtenu une augmentation de 493 pieds cubes à l’acre (34,5 m3/ha) en volume marchand et la mortalité naturelle a diminué sensiblement. Pour bénéficier à un plus haut degré de l’ensemble de ces avantages, il est recommandable de garder une surface terrière totale résiduelle variant entre 130 et 140 pieds carrés à l’acre (30 et 32 m2/ha) après l’éclaircie des peuplements semblables de la région.
par Marie-Claude Boileau | 30 janvier 2019
Mémoire de recherche forestière n° 20
L’utilisation des espèces d’arbres à croissance rapide, l’emploi des graines de provenances reconnues comme les meilleures pour une région donnée et finalement, l’utilisation des graines génétiquement améliorées sont les facteurs qui, en augmentant et en améliorant la production des pépinières, assurent un meilleur rendement des travaux de reboisement.
Il est connu que certaines espèces et hybrides du genre mélèze (Larix sp.) montrent un accroissement fort intéressant et une adaptation prononcée aux différentes conditions d’habitat, tout en produisant du bois de bonne qualité. C’est pourquoi le Service de la recherche du ministère des Terres et Forêts du Québec a entrepris en 1970 un programme d’amélioration du mélèze. Ce programme a pour but d’élargir l’utilisation des espèces et des hybrides du genre mélèze dans le reboisement au Québec en trouvant les provenances, les hybrides et les clones les plus productifs et les mieux adaptés aux conditions du Québec. Pour atteindre ce but, il est nécessaire d’établir plusieurs tests de provenances, tests de descendances ou tests clonaux. Ceux-ci donneront les renseignements nécessaires pour la formation de vergers à graines améliorées. Dans certains cas, en nous basant sur les résultats obtenus, nous seront capables d’éliminer des dispositifs les sujets qui ne sont pas intéressants et de transformer les tests comparatifs en vergers à graines, ce qui représenterait une grande économie de temps.
Le présent mémoire donne un aperçu des travaux réalisés et des travaux en cours. Il faut souligner que les résultats présentés ont un caractère préliminaire, parce que la période de réalisation du programme est encore trop courte pour nous permettre de tirer des conclusions plus précises.
par Marie-Claude Boileau | 30 janvier 2019
Mémoire de recherche forestière n° 19
Nous avons étudié la végétation du mont Mégantic au moyen de la méthode phytosociologique de Zurich – Montpellier (Braun – Blanquet, 1951). La prospection sur le terrain a abouti à l’établissement de 94 relevés de végétation, chacun complété par une étude pédologique et une étude dendrométrique. Ces informations nous ont permis de définir 13 associations, 10 sous-associations et 9 variantes. Il faut souligner la diversité de nos groupements végétaux en raison de la physiographie particulière du mont Mégantic, dont l’altitude varie de 1 350 à 3 625 pieds. Une carte des dépôts de surface et une carte phytosociologique complètent ce travail.
par Marie-Claude Boileau | 30 janvier 2019
Mémoire de recherche forestière n° 8
Les projets de recherche et de développement sur le peuplier sont élaborés en se basant sur des principes de planification et d’intégration des diverses disciplines concernées par le sujet. On espère de cette façon concrétiser les résultats de la recherche par le développement et définir des modes et des techniques de populiculture en moins de 10 ans de travaux.
Deux grands thèmes constituent les projets :
a) La populiculture extensive qui s’occupe des peupleraies naturelles;
b) La populiculture intensive qui se rapporte aux plantations hautement productives.
Six projets de recherche comprenant plusieurs dispositifs expérimentaux complémentaires sont en cours dans les cadres de la populiculture extensive. Ces projets sont réalisés surtout dans des peuplements de peuplier faux-tremble. Les principaux sujets abordés sont l’écologie, la régénération, la sylviculture, la fertilisation, la production ainsi que la pathologie et l’entomologie des peupleraies naturelles. En populiculture intensive les sujets étudiés sont la sélection de clones, le reboisement, la fertilisation, l’aménagement et l’économique des plantations de peupliers répartis sur six projets comprenant plusieurs dispositifs expérimentaux complémentaires.