par Marie-Claude Boileau | 30 janvier 2019
Mémoire de recherche forestière n° 8
Les projets de recherche et de développement sur le peuplier sont élaborés en se basant sur des principes de planification et d’intégration des diverses disciplines concernées par le sujet. On espère de cette façon concrétiser les résultats de la recherche par le développement et définir des modes et des techniques de populiculture en moins de 10 ans de travaux.
Deux grands thèmes constituent les projets :
a) La populiculture extensive qui s’occupe des peupleraies naturelles;
b) La populiculture intensive qui se rapporte aux plantations hautement productives.
Six projets de recherche comprenant plusieurs dispositifs expérimentaux complémentaires sont en cours dans les cadres de la populiculture extensive. Ces projets sont réalisés surtout dans des peuplements de peuplier faux-tremble. Les principaux sujets abordés sont l’écologie, la régénération, la sylviculture, la fertilisation, la production ainsi que la pathologie et l’entomologie des peupleraies naturelles. En populiculture intensive les sujets étudiés sont la sélection de clones, le reboisement, la fertilisation, l’aménagement et l’économique des plantations de peupliers répartis sur six projets comprenant plusieurs dispositifs expérimentaux complémentaires.
par Marie-Claude Boileau | 30 janvier 2019
Mémoire de recherche forestière n° 9
L’emploi du brûlage contrôlé afin d’éliminer le risque latent d’incendie que constituent les déchets de coupe semble efficace tout en étant peu coûteux. Les conséquences qui en résultent sont moins avantageuses particulièrement au niveau des changements produits dans les propriétés de l’humus et de la nouvelle régénération. L’activité biologique qui semble stimulée par le feu, se traduit par une accélération du processus de minéralisation, entraînant avec les années des pertes d’éléments essentiels par le lessivage. La régénération est lente à s’établir et le danger d’implantation d’une végétation inférieure et concurrente est à craindre.
par equipewp | 30 janvier 2019
Synthèse des données d’exploitation et d’abondance du saumon atlantique dans la région de la Gaspésie et des Iles-de-la-Madeleine.
par Marie-Claude Boileau | 30 janvier 2019
Mémoire de recherche forestière n° 91
Les aménagistes forestiers ont besoin de prédire le rendement et la croissance en matière ligneuse des érablières. Les outils de prédiction disponibles actuellement sont les tables normales de Plonski. Ces tables de production ont été établies sur la base d’un échantillonnage de données recueillies seulement dans des peuplements à densité optimale croissant dans la province de l’Ontario. Ces tables sont utiles, mais elles présentent plusieurs inconvénients lors de leur emploi au Québec. Comme premier inconvénient, nous observons que l’évolution dendrométrique des peuplements forestiers d’érable à sucre au Québec ne suit pas réellement les patrons de croissance identifiés dans la province de l’Ontario. Même si les peuplements ont tendance à se normaliser en termes de densité, notre échantillonnage de données indique une très grande variation à ce sujet. Comme deuxième inconvénient de l’application des tables de Plonski nous notons que l’aménagiste doit connaître l’âge de chaque peuplement concerné. Or, cette variable dendrométrique n’est pas recueillie dans nos inventaires forestiers. L’aménagiste ne peut qu’estimer l’âge du peuplement et il n’obtient alors que des résultats approximatifs. Un troisième inconvénient provient du fait que les équations de prédiction de Plonski sont aussi basées sur un indice de qualité de station. Or les données d’inventaires forestiers du Québec ne permettent pas de déterminer avec exactitude laquelle des trois tables publiées par Plonski doit être utilisée. En effet nous ne pouvons pas identifier nos classes de qualité de station, qui reposent essentiellement sur la hauteur et l’âge réel du peuplement, car ce dernier n’est pas échantillonné lors de l’inventaire forestier des strates feuillues.
Par conséquent, nous avons cru nécessaire d’établir, à partir de données dendrométriques recueillies systématiquement au Québec, un modèle de prédiction du rendement qui permettrait d’éviter les trois inconvénients énumérés. À cette fin nous avons utilisé les données provenant du réseau des placettes échantillons permanentes (p.é.p.) du ministère de l’Énergie et des Ressources (M.E.R.) établies au début des années 1970 et remesurées entre 6 et 8 ans plus tard selon les zones d’inventaire. Ce nouveau modèle repose essentiellement sur l’évolution dendrométrique observée au cours de cette période. Il a d’abord fallu classifier les effets du dynamisme ou les changements d’état des peuplements où se situent les arbres des placettes selon trois grandes classes de diamètre. Pour chacune des classes retenues, nous avons ensuite cherché à expliquer l’accroissement en diamètre des tiges, leur passage d’une classe de diamètre à une autre et leur mortalité de même que l’arrivée des recrues. Le travail principal fut de rechercher les variables dendrométriques qui expliquent le mieux les phénomènes observés.
Comme les prises de données ont été sélectionnées aléatoirement, il a été possible de relier les phénomènes observés à des variables qui représentent toutes les conditions probables d’évolution. Ainsi, l’étendue de prédiction peut couvrir toute la vie de ce type de peuplement. Le modèle ERS permet donc la construction de tables de rendement applicables à l’évolution d’un peuplement sur une longue période. Ces tables peuvent être qualifiées à la fois normales ou d’empiriques car le modèle peut accepter une grande gamme d’états initiaux de peuplement. Il suffit que ceux-ci se situent entre les extrêmes observés dans notre échantillonnage de base. Afin d’en faciliter l’utilisation, le modèle a été informatisé sous la forme d’un logiciel interactif. L’utilisateur éventuel n’a pas besoin de connaissances informatiques pour s’en servir adéquatement. Il peut ainsi obtenir rapidement les prédictions désirées. Des prédictions de la croissance à long terme d’un peuplement, obtenues à l’aide du modèle ERS, se comparent avantageusement avec celles que l’aménagiste peut obtenir avec les modèles publiés aux États-Unis et en Ontario.
par André Boily | 30 janvier 2019
Mémoire de recherche forestière n° 98
Cette thèse comprend deux parties : la première est théorique et la seconde est expérimentale. Par une revue de littérature, nous avons d’abord constaté que les boues d’usine d’épuration des eaux pourraient avantageusement servir de fertilisant forestier. En effet, leur utilisation augmente les quantités de matière ligneuse produite, au même titre que le font les fertilisants chimiques. De plus, les effets adverses ne sont pas importants. En seconde partie, nous avons fait croître en serre des semis de mélèze laricin sur du sable. Ils ont été fertilisés avec différentes doses et fréquences de boue anaérobie. Cette expérience est concluante et va dans le même sens que la théorie, soit une augmentation des rendements avec la fertilisation par les boues résiduaires.